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De la gare
d'Orthoux-Sardan à la gare de Quissac
Ancienne
ligne de chemin de
fer Nîmes Saint-Cézaire - Le Vigan
à VTT
Evolution entre Nîmes Saint-Césaire et Tournemire
De la gare d'Orthoux-Sardan à la gare de Quissac :
5 km
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Photos
du 22 avril 2017
En provenance de Sommières,
les trains du PLM (SNCF après 1938) ,
entraient
UTM : 31
T 584037 4859594
en
gare
d'Orthoux-Sardan entre un bâtiment voyageur
et un abri
de quai.
Côté
cour , la gare
d'Orthoux-Sardan
était desservie par un chemin
qui se prolongeait jusqu'à un quai de
chargement
des
marchandises.
Une troisième voie
se déportait à la gauche des deux autres
pour aborder
le quai de chargement
UTM : 31
T 583914 4859620
victime de son inutilité plus que de son vieillissement.
Le ballast
de l'ancienne ligne de chemin de fer
de "Nîmes Saint-Césaire au Vigan"
et du "Mas-les-Gardiès aux Mazes-le-Crès",
s'étale aux côtés d'autres vestiges
ferroviaires ,
en ligne droite ,
face au nord-ouest.
La croisée
d'un chemin
UTM : 31
T 583545 4859726
en
provenance de la route de Nîmes,
semble avoir bénéficié d'un passage à
niveau
gardé .
Il ne reste que les fondations
de la maisonnette de garde-barrière
et
aucun puits rebouché n'est visible à
proximité.
L'ancienne plate-forme
ferroviaire,
toujours rectiligne,
surplombe,
en remblai ,
la D 999
et s'engage sur un long pont
jeté sur le chemin
des Mazes
privé de connexion avec la départementale.
UTM : 31
T 583302 4859790
L'ouvrage
à trois arches,
en consacre deux
à l'écoulement
UTM : 31
T 583283 4859794
du Crieulon .
Le pont ferroviaire,
contrairement au pont
routier voisin,
a
résisté à l'inondation
du 27 septembre 1907.
La voie
déferrée
quitte le pont
et étale
en sous-bois
sont lit de cailloux .
En raison des caprices
soudains et récurrents du Crieulon,
la voie
surplombe la plaine
sur un très haut
remblai entre un chemin de service
et la route de
Nîmes .
En vue d'Orthoux ,
l'ex-voie-ferrée
s'apprête à quitter le voisinage de la route de
Nîmes
et à croiser
la D 331
à l'angle de la maisonnette
de garde-barrière
du PN 22 .
UTM : 31
T 582622 4859969
La départementale monte
desservir Orthoux.
La voie
déferrée , elle,
s'engage en
tranchée
sous le passage
supérieur du chemin du Mas du Gentilhomme.
UTM : 31
T 582535 4859993
La solidité aléatoire des parois de la tranchée
n'incite aucun service publique à contrarier la
reconquête du terrain
par
une
végétation luxuriante
qui
toutefois renonce
à coloniser le ballast
en terrain plus banal.
L'ex-ligne de chemin de
fer enjambe
un dalot
puis s'enfonce à nouveau
en tranchée .
Le creusement de la tranchée a
nécessité
l'édification d'un passage
supérieur pour
permettre la
continuité de divers chemins de service.
La
végétation, revenue en force, occupe
le terrain
sous des paroi s
renforcées
par des murs de pierre
sensés éviter l'érosion.
Sous ces aménagements
monumentaux,
une borne
hectométrique
tente de se préserver
de l'envahissement
végétal
et des écroulements
sévères
du mur de
soutènement .
Le ballast
se dégage peu à peu
de l'étreinte des parois
de la tranchée .
Au sortir de la zone tourmentée,
une cabane de voie
résiste aux intempéries malgré son
absence de toiture.
La tranchée fait place à un remblai
qui bientôt enjambe
le vallat
de Malfoussat,
un ruisseau
dont la galerie
d'écoulement
fait frontière entre les communes d'Orthoux-Sérignac-Quilhan
UTM : 31
T 581723 4860210
et de Liouc .
L'ancienne plate-forme
ferroviaire
s'engage dans une tranchée
modeste en comparaison des
précédentes
au sommet de laquelle il a tout de même
été jugé utile et
nécessaire
d'implanter une cabane
de voie .
UTM : 31
T 581528 4860332
En courbe
sur la
droite,
le ballast
retenu entre
deux grillages,
saute un affluent du
Vidourle
UTM : 31
T 581430 4860439
sur la voûte
d'un aqueduc.
Il faut remonter à la carte
d'état-major des
années 1820/1866 pour trouver trace du cours d'eau.
L'ouvrage
entretenu et bien conservé,
voisine
avec la déchèterie
de Liouc
réservée aux personnes résidant sur le
territoire de la communauté de communes du
Piémont Cévenol.
La voie
déferrée s'appuie bientôt
sur la voûte
UTM : 31
T 581301 4860725
d'un ex-pont-rail
sous laquelle se faufile
un chemin de service .
L'ex-plate-forme de la
ligne de "Nîmes Saint-Césaire au
Vigan"
et du
"Mas-les-Gardiès aux Mazes-le-Crès"
progresse en ligne droite
et quitte la commune de
Liouc
pour celle de Quissac
au-dessus d'un affluent
du Vidourle
UTM : 31
T 581239 4860923
canalisé dans un aqueduc
voûté
praticable par temps sec.
Le ballast
répandu en ligne droite,
dépasse la ruine
d'une cabane de voie
puis celle
d'une bâtisse
abandonnée
avant d'arriver
à hauteur d'un garde-corps
aux éléments soudés par la rouille.
Un aqueduc
voûté laisse traverser là,
on ne sait quel passage d'eau.
La troisième ruine du secteur, si l'on ne compte que celles
des bâtisses,
est en partie debout à la croisée
de la Voie Romaine de
Quissac à Nîmes.
Aucun passage
à niveau ne se tenait
UTM : 31
T 581070 4861460
aux abords immédiats de la
Magnanerie .
A cent vingt-neuf mètres de là,
la voie ferrée
s'engageait
sur le
tablier
métallique
d'un pont-rail .
UTM : 31
T 581034 4861575
Une déviation
se glisse encore sous l'ouvrage .
Elle permet de rattraper la voie romaine par le chemin Lautier.
La voie
déferrée
cède bientôt son emprise
à un chemin
de service,
qui entre en
tranchée en contre-bas d'un lotissement de
construction contemporaine.
L'ancienne ligne
de
chemin de fer
tire droit sous l'arche
d'un passage supérieur
UTM : 31
T 580977 4861766
et en parallèle du chemin des Penaries,
masqué par la végétation .
Le chemin
non ouvert à la circulation,
enjambe un affluent du
Vidourle
UTM : 31
T 580892 4862011
et s'élargit
là où une aiguille donnait naissance à
une voie d'évitement
et à l'emprise
de la gare de Quissac .
UTM : 31
T 580835 4862125
Au passage à
niveau du chemin des Boulidous , le faisceau de
voies
commençait à s'étendre sur toute la
largeur
d'un terrain
resté vague
jusqu'à l'emplacement d'une plaque
tournante ,
désinstallée plus de vingt ans avant la cessation
d'activité de la ligne.
Une voie verte
occupe l'espace libéré
à
la droite de la vaste
emprise,
aujourd'hui reconvertie.
Des "douves", sans eau et sans pont-levis, isolent une
résidence
privée
traversée par les voies
déferrées qui
regagnent
l'espace publique de la rue
du
Quai de la Gare
;
UTM : 31
T 580607 4862432
quai réduit de nos jours à l'épaisseur
d'un
trottoir .
Côté cour, le bâtiment
voyageur
donne
sur le "Plan de la Gare ".
Quissac était une gare
de bifurcation .
Les trains repartaient
à l'ouest vers Le Vigan et Tournemire ou
bifurquaient
au nord vers Lézan et le Mas des Gardies ou
Lézan, Anduze et Saint-Jean-du-Gard.
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