à l'angle d'une maisonnette de
garde-barrière,
Photo du 22 mars 2016
aujourd'hui détruite.
Il se présentait alors
à quai,
en bordure du puits
de la station,
devant laquelle il était attendu
à 3 heures 14.
Photo du 22 mars 2016
En mars 1908, au
moment où le train de 7 h. 10 arrivait en gare de
Congénies, un voyageur correctement vêtu est
descendu à contre-voie. Après avoir fait mine d'examiner
si tout était en ordre sur le quai, il s'est introduit dans le
bureau du chef de gare, a fait sauter sans bruit les tiroirs de la
caisse et s'est emparé de l'argent qui s'y trouvait.
Son méfait accompli, il est remonté tranquillement
toujours à contre-voie dans le train qui est reparti
aussitôt. On ne s'est aperçu du vol qu'un instant
après.
Celle-ci, au milieu des champs, quittait définitivement l'emprise de la
gare de Congénies.
Trente ans avant le chemin de fer,en 1852, Emile Causseécrivait :
Congénies, agglomération gracieuse, établie au bord d'une belle fontaine dont
les eaux limpides vont
se perdre, à peu de distance de là, dans le
Rhôny ;
modèle de
tolérance, asile tranquille
de tous les cultes, de tous les dogmes, de toutes les formes d'adorer
Dieu, mais dont le calme, assure-t-on, n'est qu'apparent...
remplacé par une structure en béton,
a été rehaussé.
Tout à côté, dans le remblai,
s'écoulent les eaux d'un fossé, au travers d'un aqueduc voûté.
Le remblai surplombait làune pièce de terre plantée
de vignes de deux mille cinquante pieds environ (Aramon et Noir) sise
commune de Congénies lieu-dit "Plaine de Monfu" d'une contenance de
soixante-trois ares quatre-vingt-dix centiares environ :
elle figure sur
le plan cadastral de ladite commune sous les N° 471 P,
474 P et 473 de la
section 160 C pour un revenu de 370 francs 65.
* La petite église Saint Benoît.
* Le temple de style néoclassique reconstruit au XIXe
siècle.
* La tour de l'horloge.
* Les fontaines et les pompes dans chaque quartier.
* Le moulin à eau de Corbières.
* Le sentier d'interprétation : Pierre vivante.
* Les carrières d'origine gallo-romaine.
Bordée
de rigoles, la voie
vire à gauche, au pied du Prescat,
un mamelon de 93 mètres d'altitude, qui précipite les eaux
d'un ru anonyme
dans les fossés de l'ancienne plate-forme ferroviaire.
Un aqueduc, aujourd'hui busé, mettait en communication
La Gare de Junas-Aujargues,
assurément une aubaine pour les Junasssols, tombait
cependant bien mal pour les finances
de la communequi n'avait pas encore fini de
rembourser la gare de Junas (à Gavernes), avait lancé une
vaste campagne d'acquisition de
terrains pour d'une part élargir les chemins
d'accès au village, ouvrir un nouveau cimetière...
Photo du 22 mars 2016
Le conseil municipal de Junas,
du 6 mars 1878,
fait valoir que la
commune renfermeà 150
mètres environ de la station projetée des
carrières de pierre de taille
d'une grande valeur dans laquelle un grand nombre de carriers tant
étrangers qu'habitants
de la commune viennent exploiter. Que
la commune comporte trois maisons de vins dont
le commerce est directement intéressé. Et d'achever par une
requête un peu "malicieuse" :
que la
future gare soit
nommée Junas-Aujargues,
car Junas est plus proche de celle-ci
qu'Aujargues... Ce que la compagnie PLM accepta sans coup férir.