01 - De la gare de Nîmes Saint-Césaire
à la gare de Caveirac 
 Ancienne
ligne de Nîmes Saint-Césaire au Vigan  
à VTT  
 
 
 
 
 
 
 
Évolution entre Nîmes Saint-Césaire et Tournemire 
 
    
De la gare de Nîmes-Saint-Césaire
à la gare de Caveirac : 6,3 km 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
Ouvrez
le tracé de cette section de ligne sur Géoportail   
 
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM  
 
 
Photos du 26 mars 2016  
 
 
Le ministre des travaux publics vient d'autoriser la Compagnie des
chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée à livrer à
l'exploitation la ligne de Nîmes à Sommières, à partir du 20 octobre 
courant  ( 1882 ). 
Cette ligne d'une longueur de 25,716m 32, comprend, indépendamment des gares  
 
 
de Saint-Césaire  et de Sommières, les stations de Caveirac, Langlade, Nages, Calvisson, Congéniès et Junas-Aujargues. 
 
 
 
 
Le  premier   novembre 1882 , le train parti de Nîmes à   2 heures 22   de l'après-midi, desservait la gare de  Saint-Césaire  à 2 heures 30. 
   
 
 
 
 
L'ancienne gare de bifurcation de
  Saint-Césaire 
- commune de Nîmes -  fait aujourd'hui
office de "halte "
sur la ligne de Tarascon à Sète-Ville.  
 
 
 
 
 
 
 
Le train  repartait, à 2 heures 33, 
 
 
  
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 606794 4852022    
 
 
 
 
 
 
entre la cour des marchandises  et la ligne de Tarascon à Sète-Ville,     
 
 
 
 
 
puis il bifurquait à droite  en direction de Sommières, sur la future ligne du Vigan. 
   
 
 
 
 
Les convois se présentaient très vite  
 
 
 
 
 
 
à l'angle de la maisonnette de garde-barrière  d'un chemin disparu. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 606138 4851362  
 
 
 
 
 
 
Aujourd'hui, il faut encore parcourir 100 mètres  
 
 
  
 
pour que la seule voie restante, non prioritaire, franchisse un passage
à
niveau  ;  
 
 
 
 
 UTM 
:  31
T 606057 4851303  
 
 
  
 
 
celui du "chemin du Chai".  
 
 
  
 
 
 
Les rails 
toujours en place
desservent   
 
 
 
 
 
la zone industrielle  de Nîmes.
  
 
 
  
 
 
 La ligne du PLM*, déferrée, se
déployait à la gauche de la voie actuelle  
 
 
 
 
 
 
*SNCF
dès 1938 
 
 
  
 
 
 où elle enjambait le "chemin rural de Milhau à Saint-Césaire " sur un pont-rail métallique 
  
 
 
  
 
 
dont il semblait qu'il avait totalement disparu dans un virage du
"chemin du Chai"         
     
           
         
 
 
 
 
 UTM 
:  31
T 605756 4851057 
  
 
 
  
 
 jusqu'à ce que des débroussailleuses ne lui redonnent de la visibilité, transformé en conduite d'eaux pluviales 
  
 
 
  
 
 
 
et en mur de graffiti .  
 
 
  
 
 
 
La voie 
 
 
  
 
 
 
de desserte 
 
 
  
 
 
 
des embranchement s 
 
 
  
 
 
 
particulier s
reste parallèle 
 
 
 
  
 
 
à celle de la ligne de Sommières 
 
 
 
  
 
 
 
qui, elle, franchit La
Pondre   
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 605688 4851081  
 
 
  
 
 
 
 
 sur l'arche d'un pont-rail  
 
 
  
 
maçonné , 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 605688 4851081  
 
 
 
  
 
 
 
quelque peu à l'écart  du pont de la voie de service* . 
 
 
 
 
 
 
 
 
* ici, à l'arrière  
 
 
  
 
 
 
La
végétation 
 
 
  
 
 
reprend peu à peu position 
 
 
 
  
 
 
 
sur une emprise  
 
 
  
 
 
 
ferroviaire   
 
 
  
 
 
que même les
rails  
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 605562 4851089  
 
 
  
 
 
 
sont portés à déserter. 
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 605537 4851095 
  
 
 
  
 
 
 
La voie de service  
 
 
  
 
 
 
tutoie bientôt, 
 
 
  
 
 
 
 puis embrasse, la ligne de
Sommières à Saint-Césaire  
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 605349 4851259  
 
 
  
 
 aux confins 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
de la commune de Nîmes. 
A gauche, le "chemin rural de la
Roussillonne " 
 
 
 
 
 
 UTM 
:  31 T 605248 4851433  
 
 
 
 
 
 
coupait-il la voie ferrée ou avait-il été détourné vers le passage à niveau suivant ?  
 
Ce qui est sûr, c'est que la ligne imaginaire  
 
 
 
 
 
 
 
séparant les territoires communaux de Nîmes et de Milhaud   n'a jamais été détournée de son tracé par la construction de la plate-forme ferroviaire. 
 
 
  
 
 
 
 
A gauche  de
la voie de service, 
 
 
  
 
 
masquée par la broussaille,  
 
 
 
  
 
 
 la voie déferrée  marque son territoire à l'aide des petits cailloux de son ancien ballast. 
 
 
  
Le "Courrier de Saône-et-Loire "  publiait, le  19 octobre 1920   :  
 
- Par suite de pluies torrentielles et
d'inondations dans le département du Gard, la Compagnie P.L.M. a fait
afficher l'avis suivant :   
 
 
  
 
Voie unique coupée par les eaux
sur plusieurs points après les gares de Saint-Cézaire (sic) et Caverac
(sic), ligne du Vigan à Nîmes.  
 
 
 
 
 
 UTM 
:  31
T 605088 4851602  
 
 
 
 Voyageurs et bagages seront acheminés par Lunel. 
  
__________  
 
La circulation normale est reprise entre les gares de Saint-Césaire et Caveirac , ligne du Vigan. 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 604972 4851726  
 
 
 
  
 
 Aucun train ne S iffle
à 
 
 
  
 
 à l'oreille des gens du voyage  de l'aire de Nîmes
Métropole , 
 
 
  
 
 
 
près de laquelle la voie déferrée  
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 604827 4851959    
 
 
 
 
 
 
croise le chemin
de Canteperdrix.   
 Les convois quittaient la commune de Milhaud et pénétraient sur celle de Caveirac à l'angle d'une maisonnette de garde-barrière  
 
 
  
 
 aujourd'hui détruite. 
 
 
  
Tout droit, l'ex-plate-forme
ferroviaire ,
interdite aux véhicules à moteur, et au public par
temps de pluie, 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 604827 4851959    
 
 
  
 
 
 
décrit une courbe
à droite , 
 
 
  
 
 
 
en
remblai,  
 
 
  
 
 
jusqu'au-dessus 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 604823 4852143  
 
 
  
 
de la Pondre, dénommée aussi ruisseau du
Rianse .  
 
 
 
 
 
 
Le cours d'eau, aujourd'hui canalisé ,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
qui s'écoule sous l'ancien pont du chemin de fer, fait frontière entre les
communes de Caveirac 
 
 
 
  
 
 
et de Nîmes . 
 
Une paire de rails  oubliée  
 
 
  
 
 
 
 
 
se fait discrète sous une végétation
impénétrable  
 
 
  
 
 
avant de disparaître pour de bon 
 
 
 
  
 
 
en surplomb 
 
 
  
 
 
de la D 40 , 
 
 
  
 
 à 55,986 mètres d'altitude.   
 
 
  
 
 
 
 
 
 
L'élargissement de la départementale 
a été fatal au tablier d'un
pont-rail  
 
 
  
 
 
métallique , 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 604838 4852239  
  
 
 
  
 
 
comme à l'une de ses culée s. 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 604838 4852259  
 
 
  
 
 
 
La voie entame une courbe  
sur la gauche,  
   
 
 
  
 
 
 d'abord en
remblai , 
 
 
 
 
  
 
 
 
puis à niveau 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
des terrains qui l'entourent.
  
 
 
  
 
 
 
 
 
L'ex-plate-forme
ferroviaire  
 
 
 
  
 
 
 
s'endort   
 
 
 
  
 
 
sur un lit de cailloux  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
en parallèle
d'un chemin de service, 
 
 
  
 
 
masqué par la végétation. 
 
Le ballast se glisse au ras d'une
propriété  
 
 
  
 
 
 
 
 
 
puis se perd dans un bosquet
touffu . 
 
 
  
 
 
 
La voie 
réapparaît
  
 
 
  
 
 
 en bordure 
 
 
  
 
 
d'une maisonnette
de garde-barrière   
 
 
  
 
 
 
à
l'intersection du "chemin
du Mas de Vedelin ",       
     
           
       
             
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 604551 4852766    
 
 
  
 
 
sur un passage
à niveau     
 
 
 
 
 
 
bien gardé. 
 
 
 
 
 
 
Les rails 
emprisonnés dans la
chaussée 
 
 
  
 
 
se libèrent à travers champ, 
 
 
  
 
se contentant, ça et là, de ne plus faire que de
la figuration. 
 
 
  
 
 
La voie ferrée , 
 
 
  
 
déferrée, monte
en remblai pour sauter un valat anonyme dont le lit discret marque la limite entre les
communes de
Nîmes      
      
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 604306 4852777 
  
 
 
  
 
 
 
et de Caveirac . 
 
 
  
 
 
 
 
A travers les
broussailles , 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
le ballast , 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
répandu en courbe 
sur la droite, 
 
 
  
 
 se rapproche de la D 40, bordée par une surface commerciale , 
 
 
  
 
 
et enjambe 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
le ruisseau des Jas 
sur un
ponceau voûté. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 603953 4852735  
 
 
  
 La ligne de
Nîmes Saint-Césaire au
Vigan  parvenait 
 
 
 
 
 
 
 
 
à la croisée du chemin du Mas de Sauty, à l'angle d'une maisonnette de garde-barrière , très tôt démolie. 
 
 
  
 
 Le carrefour actuel 
a subi des dommages collatéraux lors de l'aménagement d'un
giratoire sur la D 40 toute proche. 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 603720 4852801  
 
 
  
 
 
L'ancienne plate-forme
ferroviaire 
se perd dans un bosquet 
 
 
  
 
 
et se fait avaler 
 
 
 
 
 
 
 
 
par la carrière 
Devèze
Bouzanquet.  
 
 
  
 
 Des rails 
font toutefois de la
résistance aux abords immédiats du site
de production de granulats
calcaires.  
 
 
  
 
 
Les deux
profilés d'acier laminé  
 
 
  
 
 
progressent le long 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 603012 4852994  
 
 
  
 
 
 
du "chemin du
Sémaphore " 
 
 
  
 
 
 
qui, aujourd'hui, dessert le complexe
sportif  "Le Mas de Viel ". 
 
  
 
 
 
 
 
La voie 
s'engage 
 
 
  
 
 
 
sur un pont 
au-dessus  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 602892 4852962 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
des 86,860 mètres d'altitude 
 
 
 
 
 
 
du ruisseau du
Rianse  
 
 
  
 
 
 
et poursuit 
 
 
  
 
 
 
en bordure  du
chemin du Sémaphore  
 
 
  
 
 
 
avant d'entrer  
 
 
  
 
 
 
en tranchée . 
 
 
  
 
 
La tranchée, de nos jours comblée 
sur une cinquantaine de mètres, 
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 602326 4853122  
 
 
  
 
 
 
 
 
 
permet la croisée d'une nouvelle artère :
 
 
  
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 602319 4853133  
 
 
  
 
 
 
le "chemin de la
Bergerie ". 
 
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 602290 4853117  
 
 
 
 
 
Le train de voyageurs
n° 4124 allant de Nîmes au Vigan, entrant dans notre gare à 10 heures du
matin, a déraillé à 400 mètres environ de notre station . La machine et
plusieurs vagons sont sortis du rail, occasionnant de graves dégâts à
la voie. Il n'y a pas eu d'accident de personnes. Les dégâts sont
purement matériels. Le transbordement est assuré dans les deux sens par
un matériel de secours.  
 
 
 
  
Une nombreuse équipe
d'ouvriers se trouvant sur les lieux de l'accident il est à prévoir que
la situation normale sera vite rétablie. 
Les causes de cet accident sont encore inconnues. - R.  
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
L e  premier   novembre 1882 , le train parti de Nîmes à   2 heures 22   de l'après-midi, s'avançait en tranchée    
 
 
 
 
 
 
 
 
et pénétrait sur l'emprise  
 
 
 
 
 
 
de la gare 
 
 
 
 
 
 
de Caveirac, 
 
 
  
 
 
où il était attendu   
 
 
  
 
 
 
à 2 heures 45. 
 
 
 
 
 
 
Côté cour,  le bâtiment voyageur était desservi par l'avenue de la Gare.  
 
 
 
 
 
 
UTM 
:  31
T 601982 4853030  
 
 
  
 
 
 
Le train repartait  
 
 
  
 
 
 en courbe  
 
 
  
 
 
le long de la cour des marchandises  
 
 
  
 
 
 et s'éloignait en direction de la gare de Langlade.   
 
 
 
 
 
 
 
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