surplombe de peu une
vigne
dans le prolongement de laquelle
se tient la maisonnette
de garde-barrière
du PN 23,
tout proche.
Ce matin vers 10 heures, le général Renard, commandant le génie de la
16erégion, revenait d'une promenade à cheval, accompagné de son
ordonnance, qui le suivait à sept ou huit mètres en arrière,
quand au passage à niveau de la ligne de Mazes-le-Crès, à Vendargues, sur la route de Nîmes, son cheval heurta une pierre.
Le général tira sur la bride pour empêcher sa monture de s'abattre,
mais la bride se brisa et le général fut précipité sur le sol. Le
cavalier fut blessé grièvement à la figure.
enjambe le Salaison,
un ruisseau dont la rive gauche
baigne la commune
de Vendargues.
"Le Journal" du 17 décembre 1908 fait savoir qu'entre
les Mazes-le-Crès et Vendargues, ce matin, des terrassiers, malgré la
pluie, réparaient la voie, qui avait été ravinée par les eaux. Les
trains ralentissent, sur ce point, leur marche.
L'ouvrage
enjambe aussi
le "chemin des troupeaux",
une ancienne draye portée sur le cadastre
napoléonien.
La voie amorce
une longue ligne droite
au centre d'une zone industrielle masquée un temps par la végétation.
Barthélémy P., 41 ans, père de 4 enfants, s'est jeté sous les roues du
train n. 3.516, allant sur Sommières, à peu de distance de Vendargues.
La mort a été instantanée.
La ligne des
Mazes-le-Crès au Mas-des-Gardies
dont la plate-forme
s'élargit,
entrait sur l'emprise
de la gare de Vendargues.
La voie de circulation,
encore en place, et
la voie
d'évitement, disparue,
franchissaient
la route de Teyran sur un passage
à niveau
humainement gardé... dans les temps anciens.