Le
6
août 2009, je constate que je ne suis pas le premier
confrère des Cent Cols à franchir l'alto de El
Cabrito
sur
la N-340...
là où les autorités locales ont
désormais installé la passe.
A posteriori,
je découvre qu'Iberpix situe le col plus haut, dans un
antique
parc éolien que je ne peux imaginer accessible dans une
contrée
d'Espagne où tous les chemins sont privés,
interdits et
barricadés sous prétexte de taureaux taquins ou
dans le
cadre de la protection de la nature contre les incendies.
Si
le puerto
del Cabrito,
(canal historique, probablement) est à aller chercher
quelque
part au-dessus, il ne l'est pas sur une route comme le
prétend
la carte Iberpix, mais sur une très large piste.
Surpris
d'accéder aussi facilement à cet espace sensible
de par ses installations et sa situation intercontinentale,
je
me mets en quête d'un second objectif : le puerto Hondo.
La piste de l'observatoire ornithologique "El Cabrito"
s'avère,
quelques perles de sueur plus tard, s'écarter de la
direction de l'objectif.
Au puerto
del Cabrito, une ancienne route passée
inaperçue au premier franchissement,
s'élève
entre des éoliennes
d'un
autre âge
et
dessert un bâtiment technique clos, et qui entend le rester.
A
la troisième traversée du puerto del
Cabrito, je rélègue mes envies de
Puerto Hondo
pour
descendre au sud-ouest
en direction du puerto de los Cantos, peut-être plus
aisé à dénicher.
Un portail monumental barre soudain la piste. La stratégie
passive de dissuasion de la haute clôture ne trouve le
renfort
d'aucun panneau, d'aucune serrure, pas même d'un petit
cadenas.
La
piste
poursuit donc sa dégringolade en parallèle
de la nationale,
jusqu'à croiser le
08-JUL-12 17:14:06
puerto de
los Cantos.
UTM
:30
S 269304 3992102
Au puerto
de los Cantos, aboutissent différents chemins.
A l'ouest, une voie, se prétend dangereuse
au-delà d'un
portail.
A
l'est, une jonction avec la N-340,
a
cédé le terrain à la
végétation.
La
remontée au
Puerto del
Cabrito pour un quatrième franchissement met
à mal mes
réserves d'énergie et de patience.
Lorsque je trouve enfin le bon chemin, somme toute le plus
évident
pour aller chercher le puerto Hondo,
je
me heurte à mi-pente à un panonceau "Propriedad
privada - Prohibido el
paso".
Je ne crois pas que forcer le passage canadien et l'interdiction
espagnole entraînerait la moindre conséquence.
Dans la région
les "défenses de circuler" ne s'embarrassent pas de mots.
Elles sont matérialisées par des centaines de
kilomètres de grillage de deux
mètres de hauteur.
Si je fais maintenant demi-tour, c'est que je n'ai plus envie.