je m'étonne de ce que le GPS indique le col
légèrement hors de la route, d'autant que le lieu
de
passage se trouve sans ambigüité sur la CA-6608.
Je constate a posteriori sur Iberpix, cartes en ligne
découvertes entre
temps,
que les 404 mètres du Puerto de
la Harda
sont positionnés en retrait, à l'ouest de la
route.
Un dernier regard sur le Puerto de
Galiz et c'est à
l'asphalte de la
A-2304
que
je
suis astreint de porter mon attention, même si, de temps
à autre,
un
centre d'intérêt vient m'en dispenser.
Devant le "Caserio de
Marrufo" une chapelle est
édifiée en mémoire des
femmes et des enfants du village voisin de la Sauceda qui furent
emprisonnés ici, en novembre 1936, avant d'être
abattus. Toujours dans
une fosse commune, la plus grande de la province, leurs corps tardent
à
reposer dignement.
Faute
de
carte, par ignorance, je néglige un aller-retour au Puerto
del
Quejigal, tout proche, mais je franchis en toute connaissance, comme
prévu, l'immanquable
Depuis
quelques jours je dois me contenter de "chasser" les cols routiers,
faute de documentation pour trouver les autres, et lorsque je connais
la position de certains, ils se protègent dans des parcs
nationaux
barricadés de centaines de kilomètres de grillage
et de portails fermés
à clé.
"On se trouve sur la
"Cañada real" du
Port de la Vipère, une voie de transhumance qui se dirige
vers Ubrique
(situé juste en face). Elle est utilisée
principalement en période de
transit du bétail."
La
carte
ancienne
attachée à ce lien, a la particularité
de signaler deux cols
supplémentaires entre le Puerto de Galiz et le Puerto
Mojó de la Vibora.
J'imagine leurs positions :
D'après le panneau descriptif de l'itinéraire,
les principaux centres
d'intérêt semblent se situer dans la partie que je
ne vais pas
parcourir.
Partie
fléchée !
D'après mon bout de carte, mon centre
d'intérêt se situe donc à
l'opposé
sur
une
bonne piste qui tutoie le Cortijo
de
Ramé.
Végétation et signalisation font bon
ménage.
Malgré
une zone de travaux, la progression est agréable ; elle le
serait
davantage si je savais que je peux mettre un nom sur deux cols
géographiques traversés.
Le premier : Puerto de
la Corchuela.
Le
second : Puerto de
Puéritano.
Deux cols fauteuil en puissance.
La récompense pour la rédaction du
compte-rendu... 28 mois plus tard !
Bien
que
le chemin franchissant le col ne figure heureusement pas sur mon
itinéraire, j'ai roulé quelques mètres
au-delà du passage canadien...
pour jouer au torero... loin des taureaux !
Mon
objectif, le seul répertorié sur mon extrait de
carte,
se
tient
là où il se doit.
Quelques
arbres alentours ont trinqué pour m'offrir une coupe et une
haie
d'honneur.