La fontaine coule en permanence mais pas à eau perdue. Par
camionnettes entières le précieux liquide est
"exporté". Je me contente personnellement d'en
prélever 3
litres et deux gorgées pour m'aider à
résister
à la chaleur ambiante du mois de juillet andalous.
Un carratraqueño aux allures d'édile local, tient
à envoyer mon VTT sur un parcours, probablement
intéressant,
mais à la boucle trop parfaite pour ne pas
négliger la majorité des cols que j'envisage de
franchir
Je pars donc, comme prévu, par la tranquille MA-441
qui grimpe gentiment vers mes deux premiers objectifs.
A main gauche, je repère le chemin par
lequel
bientôt je reviendrai attaquer la montagne. En attendant, je
poursuis jusqu'au
puerto
de la Sabanilla
et, guère plus loin,
au puerto
Lucianez.
Un
rond-point aménagé sans autre motif apparent que
de permettre aux Cent
Cols de
faire demi-tour et par le
puerto
de la Sabinilla
de revenir
se présenter au départ du chemin
d'accès à la Sierra de Aguas.
La
large piste croise bientôt un raccourci
abrupt qui monte plus chichement de la MA-441.
L'explication de la qualité du chemin principal
apparaît sur fond bleu.
Un premier carrefour d'importance m'amène à faire
le point. Tout droit j'accède au puerto
Banaero. Par
la gauche, ensuite, je reviendrai poursuivre la boucle.
Le
Puerto Banaero
se
trouve submergé par le parc éolien de la Sierra
de Aguas.
Seule consolation, la plupart des hauteurs environnantes
subissent le même sort.
J'aurais espéré me trouver rafraîchi
par ces
énormes machines mais, en absence d'air, leurs
pâles
ne
pratiquent plus la brasse. Il ne s'agit assurément pas de
ventilateurs géants pour randonneurs en nage.
Heureusement, à 9 h 46, il ne fait encore que 27°.
Retour au carrefour
précédent
pour m'engager maintenant en direction du puerto Mozalo.
Au puerto
Mozalo la piste de droite suggère
de perdre de l'altitude.
Il faut s'y résoudre tout en sachant
que le franchissement du puerto
Capote s'effectue en aller-retour.
En chemin, une fontaine coule de source. Son eau détient la
particularité de rafraîchir davantage à
la
remontée.
Puerto
Capote
Le retour au puerto
Mozalo s'avère
moins ardu que je le craignais.
L'accès au col suivant demande de virer à droite.
Deux
fois. Et d'ignorer la descente tentatrice de la piste principale. Rien
n'engage pourtant à contourner "Fort
knox" à l'enceinte amer, porteuse de pancartes comminatoires.
Une courte ascension suivie de son long contraire
conduisent à un portail à refermer
après usage. Ce que - signifiant signifié
- se traduit par
: "Vous pouvez passer".
Plus rien ne s'oppose au franchissement du puerto
Felipa. Le retour
au carrefour précédent, si
! : l'altitude à regagner.
Puis à reperdre...
Le puerto
de Felipa
semble maintenant perché.
Le puerto
Romero
annonce la proximité d'une décision à
prendre : regagner fissa l'ombre de la voiture à Carratraca ou
persister
à braver le
soleil andalous
en direction du puerto de la Riela.
La piste, longtemps de mèche avec un pare-feu,
finit par rejoindre un sympathique CV.
Il doit être possible, contrairement à ce que je
fais,
de poursuivre au-delà du puerto
de la Riela
jusqu'au puerto
de Azulejo… dont je ne
constate l'existence qu'a posteriori.
Du puerto
de Azulejo, un chemin semble rejoindre
la MA-444 par laquelle, hier au soir, j'ai déjà
franchi le puerto de las Atalayas.
Lorsque le camping d’Ardales,
implanté près de ce dernier col, rouvrira ses
portes, la
boucle parfaite empruntera cet itinéraire.
En attendant, aujourd'hui, je rentre à
Carratraca
par le même chemin, jusqu'à proximité
du puerto Romero.
La piste serpente à flanc de montagne, surplombe la MA-441
empruntée ce matin au départ,
et finit par atteindre les abords de Carratraca.
D'abord les arènes, situées tout au sommet
de la ville
thermale.
Puis la plaza de toros,
creusée en 1878 dans la roche du Cerro
de la Ermita.
L'afflux de curistes rendait dangereuse l'organisation de
corridas en centre-ville.
Les arènes accueillent aussi d'autres manifestations telle
que "La Passion du Christ", jouée par une centaine
d'habitants, chaque Vendredi et Samedi Saints à 17
heures.
Il saute aux yeux... et
aux mollets
que j'ai exécuté la boucle dans le sens opportun.
Le style arabe des bâtiments municipaux s'apprécie
davantage en roue libre.
Le puerto de Malaga,
tout
proche, peut être franchi en aller-retour.
Personnellement
j'ai rallié, au-dessus de l'embalse del Conde, le
puerto
de las Atalayas, hier
au soir ; ce que la température ambiante ne me fait pas
regretter. Toutefois, la boucle décrite
précédemment en continuation du puerto
de la Riela
mérite d'être décrite ; elle comporte
un col supplémentaire. Il me souvient maintenant que l'homme
rencontré au départ m'en avait parlé.
Faute de l'avoir prévu et par manque de documentation, j'ai
n'ai pu l'expérimenter.
Je classe cette randonnée préparée
avec à l'aide d'un seul bout de carte, parmi les plus
réussies de ma "tournée".