Puerto de Zafarraya, La Puerta, Cortijo Carrión et retour
Alors que, sans
grand enthousiasme, je
franchis en VTT un col routier, le Puerto de
Zafarraya,
je m'aperçois que
UTM :30 S
399984 4090192
le pont qui surmonte la passe présente des airs d'ouvrage
d'art
ferroviaire.
El
puerto de "El Boquete de Zafarraya" con 906 metros de altitud,
està
situado entre los picos de Tajo de la Cueva y el Morrón de
la cuna. Fue
conocido durante la Edad Media como Las Puertas de Zalia. Comunica la
Axarquia Malagueña con el Poniente Granadina a traves del
Llano de
Zafarraya.
Le Puerto de
"El Boquete de Zafarraya", 906
mètres d'altitude, est situé entre les
pics Tajo de la Cueva y
el Morrón de la Cuna.
Ce col était connu au Moyen Age sous l'appellation de
"Las
Puertas de Zalia". Il fait communiquer
la Axarquia
Malagueña
avec le Poniente
Granadino à travers la plaine de Zafarraya.
Le pont, en effet, supporte une voie ferrée qui ne manque
pas de
m'intriguer.
Les
panneaux d'information plantés entre de minuscules voies
m'en
apprendront peut-être plus sur le curieux
aménagement que je découvre
sur et en prolongement de l'ouvrage d'art.
El Llano
no tuve poblacion estable hasta el reinado de Carlos III que
impulsó la
roturación y dedicacion al cultivo, de las tierras dedicadas
exclusivamente al pastoreo.
La plaine n'avait pas de
population stable jusqu'au règne de Carlos III qui incita au
labour et
à la culture des terres utilisées alors
exclusivement pour le pâturage.
Hasta
la
conquista cristiana de Zalia en 1485, La dehesa de Zafarraya fue
administrada por la poblacion de Zalia. una vez que esta poblacion
fue occupada por los cristianos y no repoblada, la propriedad de las
tierras de la Dehesa fue disputada durante siglos por Alhama de Granada
y Velez-Málaga.
Jusqu'à la
conquête
chrétienne
de Zalia en 1485, la prairie de Zafarraya était
administrée par la
population de Zalia. Une fois que cette population fut
occupée par les
chrétiens et non repeuplée, la
propriété des terres de la plaine a
été
contestée
pendant des siècles par Alhama de Grenade et Velez-Malaga.
El Boquete fue camino de herradura, (el camino de carreta pasaba por la
custa de Espino),
solo transitable con bestias, que hacian parada en
las diferentes "ventas" que existian junto al puerto de
montaña, de ahi
el nombre y origen del pueblo. El
Boquete était un chemin muletier (la route carrossable
passait par la
côte de Espino), praticable uniquement avec des
bêtes, qui desservait
les diverses «ventas» établies le long
du col, d'où l'origine du nom de
la ville. El Campo de Zafarraya
perteneció
a la provincia de Malaga hasta el año
1833, en tanto que por hacerse una
nueva reorganización de las
provincias andaluzas pasó a Granada.
Una de las posibles etimologias
de
la palabra arabe "Zafarraya" es "Campo de Málaga".
Le
domaine de Zafarraya appartint à la province de Malaga
jusqu'en 1833,
puis dans le cadre d'une nouvelle réorganisation des
provinces
andalouses, il a été affecté
à la province de Grenade. Une des
possibles étymologies du mot arabe "Zafarraya" est "Campo de
Málaga".
En el año 1836, durante la regencia de
Doña Maria Cristina de
Borbón, por ser menor de edad la futura reina
Isabel II,
el ultimo
administrador de la dehesa de Zafarraya, Don José del
Castilo Montaner,
segrega Ventas de Zafarraya de Calar del Rey (actual Zafarraya)
convirtiendose en el primer alcalde del municipio de Ventas de
Zafarraya.
En
1836, durant la régence de Maria Cristina de
Borbón, pendant la
minorité de la future reine Elizabeth II, le dernier
administrateur de
la "dehesa"
de Zafarraya,
Don José del Castilo Montaner, sépara Ventas de
Zafarraya de Calar del
Rey (actuellement Zafarraya) et devint le premier maire de Zafarraya.
Le chemin non aménagé et ouvert à la
circulation automobile monte à
l'ouest,
un
temps en surplomb de la A-402.
La Suburban Railway Company prévoyait de relier Malaga
à Grenade en
passant par Velez et Alhama, mais le
chemin de fer ne
dépassa jamais Ventas
de Zafarraya
où il parvint en
Août 1922.
La traversée d'un tunnel donne une idée de
l'ampleur des travaux
effectués avec les moyens de l'époque.
Le
retour à la lumière se fait face au Cerro
Quintero
à la droite duquel un col apparaît.
Une
ancienne maison d'ouvriers du chemin de fer, ne lutte plus contre le
délabrement.
Depuis
la mer, le train à crémaillère
gravissait une dénivelée de 1000
mètres
pour atteindre le col maintenant proche,
col que le berger del Cortijo
de la Puerta (de
las Puertas selon Iberpix, de
los
Puertos d'après la carte d'Andalousie N° 104012) nomme
"La
Puerta", approuvé en cela par tous les anciens
du village
qui arpentent la piste à train soutenu chaque soir avant
l'apéritif.
Le berger del Cortijo de la Puerta, tient à
préciser qu'il est question
de "la Puerta" sur Internet !
La carte Iberpix signale "Las
Puertas" en
grands caractères mais sur une position vague.
Las Puertas, pluriel, laisse entendre qu'il n'y en aurait pas qu'une.
UTM :30
S 398521 4089275
07-JUL-12 19:09:59
Un chemin emprunte la Vereda de Periana al Boquete et
s'échappe
à l'ouest en direction d'El Cañuelo et de son
bar, mais il
permet aussi,
par
différentes ramifications, d'atteindre "El Collado*",
pointé "844" sous
un Cortijo del Collado.
Ce Collado serait-il une des Puertas signalées ; une autre
étant "La Puerta"
proche du Cortijo de La Puerta (ou des Las Puertas), où je
me trouve ?
Les indications vagues sur les cartes conduisent à des
interprétations
hasardeuses que les renseignements pris sur le terrain et les
informations recoupées sur le web, aident toutefois
à préciser.
Le
GR-7
qui
emprunte l'ancienne voie ferrée depuis Ventas de Zafarraya,
poursuit en descente
en
surplomb d'El Cañuelo
et
bientôt
d'El
Aguadero.
L'essai
de cette ancienne ligne de chemin de fer étant la cerise
imprévue sur
le gâteau d'une journée de voyage et de
randonnées VTT bien remplie, je
n'irai pas à la découverte de l'Aguadero qui
mérite plus qu'un passage
éclair.
Au-delà
du pont de l'Aguadero, à l'entrée du
Cortijo Carrión, je mets un terme
à mon excursion
improvisée.
A
la fin des années 50, avec l'amélioration des
communications routières, la ligne de chemin de fer manquait
de
rentabilité ; elle
cessa tout service ferroviaire le 12 mai 1960.