Des
indices entr'aperçus à la
nuit tombante, par un froid glacial, alors que je regagnais
précipitamment
la France en juillet 2008, m'ont laissé penser qu'une
ancienne ligne de chemin
de fer pouvait avoir été transformée
en Piste Verte au nord de Teruel.
Un
mois plus tard, je trouve
les lieux et confirmation de mes suppositions
à la
gare de Villalba Baja.
Il
s'agit de la Piste Verte
"Via Verde de Valfambra" que je décide
"d’essayer" à
partir du kilomètre 9.
Pour l'instant, en dehors de la Catalogne, j'ai rencontré
peu de gare sauvegardées.
La
piste, plutôt bonne,
convient parfaitement aux roues d'un VTT. Entre deux tunnels, non
éclairés,
la montagne s'écarte laissant apparaître dans un
renfoncement
une multitude
d'habitations troglodytiques.
Rien que pour la
vision offerte sur ces quelque cent mètres, l'emprunt de la
Piste se justifie.
L’aménagement
rudimentaire de
cet itinéraire suffit à le parcourir sans risque
de le perdre.
Km 11.
La
Piste reste apparemment
ouverte à la circulation automobile, ce qui, en
été aux heures les plus chaudes
de la journée, n'est pas un handicap.
Les seuls véhicules rencontrés roulent maintenant
sur la nationale que la piste entreprend de longer.
Je ne m'intéresse aujourd'hui qu'à la partie
reprenant l'ancienne voie ferrée.
Aussi, lorsque le fléchage tente de m'inciter au
tête-à-queue pour m'envoyer sur des pentes hors
d'atteinte
des locomotives,
je
poursuis une trajectoire
moins agréable mais plus susceptible de m'amener
jusqu'à la gare suivante.
L'ancienne voie n'a plus d'emprise sur le terrain.
Au bout des 30 kilomètres annoncés,
le
Puente de la Venta
paraît bien seul au milieu des champs
et pourtant
même
relié
à rien, il emjambe toujours le Rio
Alfambra.
Cette
Piste Verte,
comme les paysages dans lesquels elle évolue,
mérite une
visite plus approfondie. Je tâcherai de la mener à
l'occasion.
Je ne sais ce que devient la Piste, passé Alfambra. En ce qui
concerne les gares,
leur état ne va pas en s'améliorant du
côté de Castelseras.