à l'angle de
la maisonnette de
garde-barrière du
PN 39, faisant office
de halte sous
l'appellation "Albine-Sauveterre".
Il s'y arrêtait à 7 heures 51.
UTM
:31
T 463201 4813232
Au
Conseil général du Tarn, le 23
août 1889, M. Falguières propose
d'émettre deux vœux: que la ligne soit
achevée promptement jusqu'à Bédarieux
et que la halte d'Albine
soit rapidement ouverte au publique.
Ce qui signifie qu'elle ne l'était pas alors que les trains
circulaient
déjà sur la section de ligne de Saint-Amans
à Saint-Pons et ce, depuis
le 12 juillet 1888.
Le conseil vote alors une subvention de
3.300 francs au chemin de fer du Midi pour l'installation
d'un
bâtiment
à la halte d'Albine.
Mme Marie Barthes, 67
ans, de Cazouls-les-Béziers, se trouvait dans un train avec
son mari.
Entre Lacabarède et Albine, elle voulut ouvrir la
portière ; mais à peine s'était-elle
appuyée, qu'elle disparut sur la voie.
A l'arrêt
d'Albine, son mari descendit, remonta les rails et
trouva sa femme évanouie le long des rails ;
elle était
blessée et contusionnée sur plusieurs parties du
corps.
du Service de
Prévision des Crues
Garonne-Tarn-Lot.
Les convois
quittaient les hauteurs du Thoré
pour s'insérer
entre les parois
rocailleuses,
creusées de rigoles,
d'une tranchée.
Le 29 juin
1888, le train de reconnaissance
des travaux de construction de la partie de ligne de chemin de fer de
Mazamet à Bédarieux, comprise entre
Saint-Amans-Soult et
Saint-Pons, se glissait
Les 5 autres arches, supportent la seconde partie
des 44
mètres de l'ouvrage et, à l'occasion, les
colères
du cours d'eau.
Le viaduc
offre un
point de vue
remarquable...
sur une prairie, le
hameau de la
Vène,
et sur la confluence du
bief du moulin de Sauveterre.
Le moulin
De nombreux moulins animaient la vie des vallées.
Ils ont longtemps servi à moudre
les céréales. Dès
l'ancien régime, certains ont été
transformés en foulons afin
d'apprêter les pièces de tissu, affirmant en cela
la vocation textile
de la vallée du Thoré.
Le Thoré
marque ici la frontière entre
les communes de
Sauveterre
et
de Rouairoux.
La voie déferrée
supporte le "sable compacté" du revêtement
stabilisé
de la voie verte Passa Païs qui franchit là son Km 16
et serpente
en surplomb du Thoré
et en contrebas de Puech Fouyé.
Sous la voie, accessible par un contour, une passerelle
piétonne
donne accès à Sauveterre, son château...
Les convois
sautillaient un passage
d'eau
sur la voûte
de la galerie
en escalier
d'un aqueduc
au débouché curieux. Sur le sentier
d'accès à la passerelle de Sauveterre.
Désormais,
grâce - en partie - aux
Fonds européen pour le développement rural :
l'Europe investit dans les
zones rurales
Nature
de l'opération : Création
de 4 sentiers d'interprétation
"c'est ma
tournée" en lien avec la voie verte
à Labastide-Rouairoux,
Sauveterre,
Rouairoux, et Saint-Amans-Valtoret
Le passant,
ne passant pas trop vite, peut s'informer :Sauveterre Pays de
forêts et terre de défrichement Une escale
historique et culturelle à Sauveterre
Situées
sur la rive gauche du Thoré, les terres de Sauveterre
s'étendent sur le
versant nord de la montagne et s'étagent de 305 m
à 986 m d'altitude.
Une petite escapade dans le village vous permettra de
découvrir son
histoire et son patrimoine bâti : le château
médiéval des marquis
d'Auxilhon, l'église Sainte Croix et sa tour
carrée.
Sauveterre Une terre d'asile
Sauveterre était à l'origine une
"sauveté" créée à
l'initiative de
l'Eglise, au XIIIèmesiècle.
Les personnes qui s'y réfugiaient
bénéficiaient d'une garantie de
non-agression. En contrepartie, elles devaient défricher les
forêts et
les terres jusque-là incultes.
Le
territoire de Sauveterre était partagé entre les
maigres revenus de la
forêt exploitée par une population de paysans
pauvres et la plaine plus
propice aux cultures, propriété des seigneurs.
L'usage
des forêts a été source de nombreux
conflits entre les habitants et les
propriétaires forestiers (seigneurs, administration).
Le pâturage
sur les
terrains communaux s'appelle la "dépaissance".
Rouairoux Les petits
métiers
d'autrefois
Cette
petite randonnée sur la commune de Rouairoux circule dans
des paysages
typiques de la montagne : prairies de fauche, ruisseaux, hameaux
montagnards, lavoirs, vergers, bois de chênes et de
châtaigniers,
l'itinéraire offre de beaux points de vue sur la Montagne
Noire et la
vallée du Thoré.
A quelques mètres du sentier de Sauveterre, deux autres circuits
fléchés :
celui des Hautes Futaies
et
un parcours VTT
numéroté 8,
s'échappent à droite le long d'un dispositif
étudié pour voiler les
roues de vélo.
Un sentier d'automates
Ce sentier balisé de
5 boîtes postales à automates vous plonge dans
l'atelier des métiers
traditionnels.
Il évoque la
vie
montagnarde
d'autrefois alors animée
par le bruit des travaux agricoles, des moulins, des artisans textiles,
le soufflet du forgeron et le passage du train.
Pour ceux qui savent écouter, la vallée
résonne encore de leurs
activités.
Le train,
à 310,831 mètres d'altitude, se glissait
sous le tablier mixte,métal
et voûtins de briques,
Autrefois,
les eaux du Thoré et du ruisseau
du Rieubon,
mettaient en mouvement les roues des moulins à grains,
transformés par
la suite en moulins
à
foulon afin de répondre au
développement de
l'activité textile.
On y battait ou "foulait" les draps et la laine tissée afin
de les
assouplir et de les dégraisser.
Le garde-corps ancien
précède
Photo du 17 mai 2016
le banc
nouveau,
au dossier déposé.
Le train et ses banquettes, négociaient mollement une courbe,
s'effectue à l'aplomb de la chaussée de l'impasse.
Un autre train de réception des travaux, cette fois de
Saint-Pons à Bédarieux, a circulé
début novembre
1889 dans les deux
sens sur ce tronçon de voie. Le Mémorial de Gaillac
du 9 novembre 1889
en témoigne :
La commission de
réception des
travaux de la ligne de chemin de fer de Saint-Pons à
Bédarieux a parcouru la semaine dernière l'entière ligne
de Castres à Bédarieux.
Le retour de la
commission s'est
effectuée en 2 heures 2 minutes, soit une vitesse moyenne de
100
kilomètres à l'heure. Les
ingénieurs ont testé la ligne, les journalistes,
le buffet de Bédarieux.
A jeun, le rédacteur de l'article, quand
bien même aurait-il
manqué le cours d'arithmétique sur les trains qui
se
croisent et les baignoires qui fuient, n'aurait pas pu
écrire qu'en 1889, entre
Castres et Bédarieux, un convoi aurait roulé
à 100 km/heure de moyenne.
Au sortir d'une modeste tranchée,
les trains
surplombaient le Vergnas,
se gardant de plonger hardiment
Photo du 15
mai
2007
sur le chemin
d'exploitation reliant le
hameau aux terres isolées par le chemin de fer.
par temps sec, devait servir à désenclaver les
terres
situées au nord de
la voie.
Le
train qui, en
1913, mettait 2 h 29 pour aller
de Castres à Bédarieux, en mode express ;
2 h 55 en omnibus,
accordait
du temps à 3 employés pour s'occuper :
Castres.
- Depuis quelques temps, des vols de marchandises
étaient signalés dans les trains de la
ligne de
Castres à Bédarieux.
A
la suite d'une surveillance active, deux gardes particuliers de la
Compagnie du Midi aperçurent, en cours de route, trois
employés de la Compagnie en train d'éventrer un
colis
contenant des produits alimentaires.
Appréhendés
en gare de Bédarieux, ces trois employés, les
nommés Brunel, Cambon et Carayon, hommes d'équipe
en
résidence à Castres, ont
été mis à
la disposition du commissaire spécial.
La
voie verte Passa
Païs s'intéresse de nos jours aux
tourbières et
sagnes.
Ces
milieux humides sont nombreux dans la partie atlantique du Parc. La
tourbe est une véritable éponge qui peut contenir
jusqu'à 95% de son
poids en eau.
Les
sagnes et les tourbières ont un intérêt
écologique : elles régulent le
débit des ruisseaux et sont des sanctuaires pour une flore
et une faune
originale. Fragiles, elles méritent toute notre attention.
Les
convois
parvenaient
à
l'angle de la maisonnette
de garde-barrière N° 41,
La voie verte ouvre une fenêtre sur le hameau de la Rize
et
une porte sur la chaussée
goudronnée du chemin
d'accès à Lacabarède par la Turbine et
la Prade.
Elle poursuit à l'est, sud-est, en circulation
partagée.
La Dépêche du 13
août 1890,
fait état d'un convoi de marchandises qui arriva
à
Lacabarède sans
son mécanicien, tombé en cours de
route.
Voici les
détails sur l'accident mortel dont nous avons
parlé hier :
La Victime se nommait Fromant, mécanicien de la compagnie du
Midi.
Il conduisait
un train de marchandises et s'était
arrêté à
Saint-Amans-Soult, où il avait déjeuné
de fort bon
appétit.
Avant
d'arriver à Lacabarède, il fut pris, croit-on,
d'une attaque et tomba
sur la voie, sans que le chauffeur se soit aperçu de sa
chute.
A l'endroit
où il tomba se
trouvent des rochers,
contre lesquels est venue frapper sa tête,
où l'on a constaté une forte contusion de quatre
centimètres de profondeur.
KM
18 voie verte
La
mort dut être instantanée. Le sang avait jailli
par les oreilles.
Le corps a été transporté dans un
fourgon.
Le malheureux Fromant était âgé de 45
ans. Il laisse une veuve.
sous lequel s'écoulent les eaux d'un ruisseau
anonyme
en provenance de
Roquerouquis.
La voie poursuit le long de
:
Station
d'épuration de
type "Filtre à roseaux plantés".
Communes concernées : Lacabarède - Rouairoux -
Sauveterre
Les
eaux usées collectées sur les trois communes sont
envoyées sur ce site
par pompe et sont réparties alternativement sur chaque
casier. Les
casiers sont
réalisés avec des
différents calibres de graviers pour
permettre la filtration ainsi que des roseaux qui sous l'effet du vent
évitent le colmatage des graviers. Il ne doit pas y avoir
d'eau usée en
surface, indice de bon fonctionnement.
Un
banc
campé à proximité veut
témoigner de l'absence d'odeurs.
En juin 1888,
en vue de Lacabarède,
le train de reconnaissance, reparti
du viaduc de Sauveterre après examen de l'ouvrage par les
ingénieurs,
sautillait
un plus modeste passage
d'eau
sur
le dos d'un dalot
et parvenait
en gare du village, maintenant tout proche, à
2 heures 18.
Ce train se composait d'un
wagon-salon, de deux wagons de première classe, d'un fourgon
et d'une machine.
Tout au long du
parcours de Saint-Amans à Saint-Pons, les populations des
divers
hameaux avaient quitté le travail pour voir passer le train.