sera ouverte provisoirement et à titre d'essai, à partir du 1er juillet
prochain, au service des voyageurs, sans bagages ni chiens en
provenance ou à destination de Saint-Amans, Mazamet et Castres. Prix des places de Mazamet ou de Saint-Amans, troisièmes, 35 centimes. Il est délivré des billets d'aller et retour les mardi pour Mazamet et les samedi pour Castres.
Depuis le 10 novembre 1889 la ligne était pleinement ouverte entre Montauban et Bédarieux. La Chambre de commerce de Mazamet, par délibération du 5 février 1924,
a demandé l'arrêt du train 703 à la halte
d'Albine et du train 710 à la halte des Alberts.
La Compagnie a répondu : "l'arrêt du train 703
à la halte d'Albine sera prévu au projet de marche du
prochain service d'été."
"Mais il n'y a pas lieu d'envisager l'arrêt du train 710
à la halte des Alberts, en raison du faible trafic de cette
halte (en moyenne 20 voyageurs environ par jour pour 4 trains
desservants.)"
la halte, tout comme la voie ferrée, a disparu. La plate-forme
ferroviaire a fait place à la voie verte Passa Païs
qui passe là le piquet de son km 4. Le Petit Marseillais du 8 septembre 1913, mal informé, annonçait qu'un grave tamponnement avait eu lieu ce matin à 7 heures, à la station des Alberts, entre Mazamet et Saint-Amans. A cette date, un train supplémentaire
de vendangeurs a bien tamponné un train supplémentaire
militaire venant de Bédarieux.
Mais pas ici. Cinq kilomètres et demi plus loin, aux abords de la gare de Saint-Amans-Soult.
En 1927, le train de 7 h 30, aussitôt après avoir quitté la halte des Alberts,
L'arrêt de bus actuel
serait-il le descendant d'un
arrêt ferroviaire créé pour le personnel de l'usine ? Ou
l'embranchement particulier était-il seulement affecté
à un quai de chargement de marchandises ?
Chose certaine, le passage à niveau d'accès à l'usine
a disparu, permettant à l'usager de la "Passa Païs" de franchir
sans encombre soncinquième kilomètre
et de se remettre des efforts jusque là consentis.
Entre le canal de fuite du Thoré, à droite,
et la D 612, à gauche,
la voie verte
entame une courbe
au cours de laquelle elle renoue, en esprit et sous terre, avec la fibre relationnel des poteaux télégraphiques du chemin de fer.
Moins de trois ans après la scission de la commune de Saint-Amans-Valtoret en deux composantes :
"Saint-Amans-Valtoret" et "Bout-du-Pont-de-l'Arn", la mairie de Saint-Amans-Valtoret est détruite par le feu. Les archives et les actes d'état civil ont été la proie des flammes.
de Saint-Amans-Valtoret et s'apprêtaient à pénétrer sur le territoire communal de Saint-Amans-Soult.
La "Passa Païs" en fait autant
et s'engage entre des garde-corps, à demi,
Photo Alain Géry janvier 2018
puis totalement, remplacés,
sur un pont
à trois arches, maçonné au-dessus
du Thoré.
De nos jours, la D 612 enjambe la rivière à la droite de la voie déferrée.
Ce n'était pas le cas aux premiers temps de l'époque
ferroviaire des lieux. La route décrivait une sorte de lettre PI
à l'extrémité haute de laquelle elle franchissait le Thoré sur le "Pont-Neuf",
au sujet duquel "l'Express du Midi" écrivait, le 8 mars 1930 :
"Le
parapet et une partie de la voûte du Pont-Neuf, sur le trajet
de la
route N 112, ont été démolis... Il ne
reste plus que le passage pour
une voiture".
Au-delà du Pont Neuf, la route revenait vers la voie ferrée,
aux abords des bâtiments de l'actuel "Lycée
forestier privé
du
Haut-Languedoc André Alquier",
Le ruisseau
de Peyre Pause* emprunte le toboggan en pierre d'une rigole aménagée dans la paroi
*ou
de Poustele
de la tranchée.
Les dispositions prises pour les funérailles du maréchal
Soult... ont abouti à une majestueuse solennité.
La face méridionale du château de Soult-Berg, où le
corps reposait depuis quelques jours au milieu d'une chapelle ardente,
était flanquée de deux pièces de canon, servies
par un détachement des régiments d'artillerie, en
garnison à Toulouse...
Le
deuil est conduit par MM. de Dalmatie, de Mornay, et Philippe de
Mornay, fils, gendre et petit fils de l'illustre défunt...
Enfin une foule d'hommes de tout rang, de toute condition, de toute
opinion politique et religieuse, que la sympathie ou l'admiration
réunissait autour de la tombe du plus grand de leurs
compatriotes.
La
messe a été célébrée pontificalement
par Mg. l'archevêque d'Alby ; une triple absoute a
succédé, faite par le curé paroissial,
l'évêque de Cahors et l'officiant ; les coups de
canon n'ont pas discontinué.
Le cortège s'est remis en mouvement ; en peu d'instants il
est venu devant le tombeau que le maréchal Soult avait fait
construire de son vivant.
C'est devant ce monument que le cercueil a été déposé... et que différents discours ont été prononcés.
Sur la Gazette de France du 20 octobre 1842, on pouvait lire : - On dit que le conseil municipal de
Saint-Amans-Labastide, patrie du maréchal Soult, a pris ou va
prendre une délibération pour faire changer le nom de Saint-Amans-Labastide en celui de Saint-Amans-Soult...
Ce changement d'appellation sera effectif le 3 décembre 1851.
Le 7 septembre 1913, un
tamponnement s'est produit vers 7 heures et demie, entre un train
de voyageurs venant de Mazamet, et un train militaire, amenant de
Montpellier le 81e régiment d'infanterie.
Il y a trois morts, dont un chauffeur, la cantinière
attachée au régiment et un soldat. Le cantinier serait
gravement blessé.
On compte plusieurs blessés, mais leur état n'inspire pas d'inquiétude.