Le bâtiment
de type "maisonnette de garde-barrière"
se trouve doté d'un appendice
et d'une courette
donnant sur le chemin
d'accès aux lieux.
Si
pour le "Larzac
Express", la halte de Labastide-Pradines est aujourd'hui
la gare terminus, il
n'en est pas de même pour les
vélos-rail du Larzac. Le circuit "les Explorateurs" ajoute
2,3
km à la promenade qui prend fin en vue du tunnel de
Tournemire. L'ouvrage a été fermé par
son
utilisateur :
l'Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire.
Le retour à Labastide-Pradines se fait à
la
pédale. Il n'en était pas de même, non plus, pour les
trains de la ligne "Le
Vigan Tournemire"de
la Compagnie du Midi
qui poursuivaient, eux, jusqu'à Tournemire-Roquefort.
On
s'interroge sur les parements
obliques des extrémités
de la galerie.
Des
parements droits auraient aussi bien fait l'affaire.
D'aucuns ont entendu dire que cette réalisation sans
nécessité
architecturale aurait pu être le travail d'épreuve
d'un
jeune ingénieur
stagiaire. Aucune archive précise n'accrédite
cependant
cette
conjecture.
En revanche
les rouleaux de
voûte - ressauts - sont justifiés par
la pente naturelle du terrain.
Un affluent du Cernon profite à l'occasion du passage
aménagé.
Tout train touristique ou fantôme,
tout
vélo-rail en fuite se verrait forcé à
quitter la voie par un sabot de déraillement
barricadé, est
le 32
ème depuis La Vigan, le 48ème depuis Quissac. Il
est aussi le plus long avec 1885 mètres répartis
entre les communes de Saint-Rome-de-Cernon et de Roquefort-sur Soulzon.
Depuis 1988, l'Institut de Recherche sur la Sûreté
Nucléaire a installé un laboratoire de recherche
afin d'évaluer le comportement du terrain face à
des stockages de déchets radioactifs.
La voie ferrée
n'est pas pour autant interrompue. Les rails parcourent la galerie,
protégés par une chape de béton.
Les
études géologiques sont abordées dans
le cadre de plusieurs programmes de recherche menés depuis
1990 au moyen de différentes techniques
d’observations et d’analyse à partir de
la surface, dutunnel,
des six galeries excavéesdepuis
1996et
des nombreux forages (plus de 250) réalisés dans
le tunnel et les galeries, selondifférentes
directions.
La connaissance géologique du secteur constitue la base
nécessaire pour le développement des
différents programmes de recherche et pour le choix des
zones d’expérimentations. Celle-ci apporte des
informations nécessaires pour le test de méthodes
d’investigation et la validation des modèles.
Le
5ème régiment du Génie de
Versaillesa
consolidé et
"re-ferré" la
plate-forme de la ligne du Vigan jusqu'à
proximité de l'Hospitalet. L'armée n'a jamais
eu le loisir de profiter de son travail. Le projet d'agrandissement du
Camp du Larzac a avorté.