construite
ici
très à l'écart du village qu'elle
desservait ; 120
mètres d'altitude au-dessus des maisons. NATURA
2000 EN ACTION
Restauration
pastorale de la Devèze de Lapanouse-de-Cernon
La devèze de Lapanouse-de-Cernon
est caractérisée par la présence de
pelouses calcaires steppiques,
entremêlées de chaos ruiniformes et de
forêts (chênaies et hêtraies
dans les ravins humides appelés canoles).
Cette devèze est reconnue
pour sa richesse floristique exceptionnelle
d'intérêt national. Le
botaniste H.COSTE avait déjà
inventorié de nombreuses plantes rares,
dont cerianes sont endémiques (c'est à dire qui
ne poussent que sur le
causse).
L'Europe
a reconnu la valeur écologique remarquable des
devèzes de
Lapanouse-de-Cernon et du Viala-du-Pas-de-Jaux. A ce titre, elles ont
éte choisies pour intégrer le réseau
européen Natura 2000.
La
richesse naturelle de ce site esr cependant menacée de
disparition par
l'embroussaillement. En effet, les changements de pratiques agricoles
et l'abandon progressif des zones de parcours favorisent la pousse
d'arbustes envahissants au détriment des herbacés
des pelouses. Afin
d'enrayer cette évolution, le Contrat Natura 2000 sur
la devèze de Lapanouse-de-Cernon a ainsi permis la mise en
place d'équipements pastoraux :
- clôtures mobiles pour faciliter le déplacement
des animaux en fonction de la saison et de la ressource,
-
refends (c'est-à-dire découpage des parcs trop
grands) par création de
petits parcs de pâturage pour créer une rotation
entre les différents
secteurs et favoriser la flore remarquable,
- points d'eau indispensables pour abreuver les animaux tout au long de
l'année,
- passages canadiens pour maintenir l'accès du site aux
visiteurs en toute saison.
Ceci
permet une gestion précise des différents parcs
de pâturage au cours de
l'année, tout en favorisant la cohabitation entre
l'agriculture et les
activités comme le tourisme naturaliste, la
randonnée, la chasse...
puis de laSNCFaprès
1938, a
fermé son trafic aux voyageurs dès 1939 et aux
marchandises en 1955. Elle
a été déferrée en 1960
et
"re-ferré"
à partir de 1977 par le 5ème
régiment du génie de Versailles. Il
était alors question d'un agrandissement du camp du Larzac.
L'abandon,
en 1981, du projet d'extension des terrains d'entrainement militaires, à
rendu inutile la poursuite de la reconstruction de la ligne de chemin
de fer.
Une grande partie de la section "re-ferrée" est aujourd'hui
mise à disposition des
vélos-rail
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