J'évite
au maximum l'approche de la bergerie. Hier, dans un environnement
similaire, tout près de là, une meute de chiens
de berger m'a empêché
d'approcher deux autres cols en vue.
Et
des chiens, il y en a au Mas del Castillejo. Ils
me le font savoir bruyamment.
Le contours du bâtiment se prolonge en une rude
grimpée
sur
la ligne de crête où un chemin peu
dessiné confie à un câble
tendu entre deux arbres la matérialité de son
existence.
Passé
l'obstacle, le tracé de la voie se fait moins confidentiel.
Le
Mas del Castillejo n'est plus qu'un point rouge dans la
vallée.
Je
n'ai
pas encore grande expérience du maniement d'un GPS, mais
sans cet
appareil, je ne me serais pas lancé sur ce parcours
où, tant sur Google
Earth que sur le terrain, les chemins jouent à cache-cache.
C'est
toutefois sur une piste aux contours bien définis que
j'atteins le
Je
ne
connais pas encore les cartes en ligne, Sigpac ou Iberpix. Dommage !
J'aurais vu que le Camino de la Peralta rejoint directement la route du
Puerto de Valdelinares.
Le sentier emprunté à tort, passé une
ruine, se perd dans la végétation
et c'est sur des sentes de chasseurs que je finis par me retrouver sur
des terrains en terrasses sous
le
Mas del Castillejo
que, cette fois, je dois traverser.
Les chiens n'aboient plus ; sûrement sont-ils au travail
auprès d'un
troupeau de moutons quelque part dans la montagne... loin de mes
mollets.