04
septembre 2009
Jusqu'à Capileira, l'ascension routière reste
banale,
d'autant qu'à l'aube d'un début septembre la
circulation
matinale s'y fait rare.
Au-delà de ce dernier village, la route n'est plus
entretenue et je ne regrette pas de rouler en VTT.
Certes à la
montée, l'espace laissée par les
poules entre leurs nids, reste suffisant pour des pneus de 12, mais au
retour le risque est grand de violer le domicile des
gallinacés.
L'espace partagé avec les 4/4
et
voitures aux jantes kamikazes, prend fin à l'aire Hoya del
Portillo.
Le
gardien des lieux tient à m'ouvrir grand la
barrière. Seul, il s'ennuie et m'apporte en courant un
prospectus relatif
aux environs. J'ai le choix de la langue, sauf que le
français est
épuisé. Avant de l'être
moi-même, je profite de l'instant pour conjuguer
récupération
et instruction. Je me renseigne sur mon prochain objectif : le Puerto
Molina.
L'homme m'assure que la passe se trouve bien sur la piste principale
dont
je reprends l'ascension sous l’œil d’un
spectateur intrigué.
Bien que désormais au-dessus des
2000 mètres, même en vue
du col
recherché,
je me sens encore bien bas par rapport au Mulhacén.
Dans un environnement
rocailleux
et par un sursaut de pente, j'atteins le
04-SEP-09 10:13:15
Puerto Molina.
UTM : 30 S
470753 4092652
L'endroit se prête à nouveau au repos
sous
prétexte culturel.
Au Puerto Molina nous sommes à
une latitude de 36° 58' 50" mesurés depuis
l'équateur et une longitude
de 3° 19' 40" à l'ouest du méridien de
Greenwich. Le centre de la terre
est à une distance de 6.373.362 mètres
sous nos pieds et nous nous
trouvons à une hauteur de 2390 mètres par rapport
au niveau de la mer.
La piste traverse
le col
sans perdre la moindre de ses qualités.
La pente régulière, offre, en sortie de virage,
une vue dégagée sur mon second et dernier col : le
04-SEP-09 10:47:41
Collado de Cascajar Negro.
UTM
: 30 S 472228 4094561
En 2007, le Pico Velata, n'était pas mon objectif,
je l'ai pourtant réalisé.
En 2009, le Mulhacén n'est pas mon objectif, et bien que je
tente de l'atteindre, avant les 3000 mètres, je
réalise que la fatigue croît et qu'il serait
exagéré de poursuivre au-delà.
Mes projets pour le lendemain visent encore la haute montagne. Il faut
savoir mettre des forces de côté pour les avoir
devant soi.