Collado de las Cuevas Hortiz
Ce premier col favorise une halte
qui
permet à deux vététistes
d'opérer la jonction.
Fini pour moi l'accélération discrète
et proportionnée à l'allure de mes
poursuivants.
Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, surtout en
début de randonnée
longue et torride.
Un
col pointe à quelques tours de roues. J'en viens
à me demander lequel est le Collado de las Cuevas
Hortiz.
La carte reste sur ses positions. Le col aussi.
C'était le premier.
Le
carrefour n'héberge qu'un col
géographique.
Un très bon chemin, à main gauche, descend
vers les ruines du Cortijo
de Montano.
.
Au-dessus,
veille le
Collado de Cucones.
Sentiers
et sentes diverses permettent d'accéder à
la passe. La végétation n'y met pas
d’obstacle.
De ruines
en ruines, du Cortijo de Montano
à la cortijada del Hornillo,
étonnement habitée, le chemin garde aussi
bon caractère.
Il faut toutefois un peu d'intuition
pour
deviner, plus loin, qu'on traverse le Cortijo
de la Capellana.
J'entre dans le désert blanc des serres.
Une
pancarte indique que je quitte
Los Martinez, premier point de repère
approuvée par ma carte depuis les
ruines du Cortijo de Montano, sous le Collado de Cucones.
Vive l’intuition.
Un chemin asphalté, à main droite, me
promène de serres en serres,
jusqu'à ce qu'à l'obtention d'un second indice : Los Jiménez.
Au milieu de rien, un ensellement attire mon attention
avant que de m'attirer tout court.
Un chemin mène, comme attendu, en sa direction.
De carrières en carrières,
de faux cols en faux cols, je finis par sentir le souffle du
Collado del Aire.
Au retour je trouve l'itinéraire prévu pour
l'aller. Et ce n'est pas un bobard.
Loma del Bobar
Los
Martinez, à nouveau, que le
Collado de la Tortola
sépare de
Fernan Pérez.
Avant de prendre la direction Las Negras, un petit
alle-retour s'impose par une
route fléchée "Agua
Amarga".
Moins de cent mètres après une
agglomération de ruines,
à main droite,
un chemin
grimpe tranquillement au Cortijo
del Collado de las Huertas, près du
Collado de las Huertas.
Retour à la route
pour aborder, guère plus loin, sur la gauche cette fois, une
piste se dirigeant vers un autre secteur du "désert blanc".