Le Conseil général
" Considérant que la gare de Robiac, qui comprend un
personnel
considérable, n'est cependant pas ouverte aux transports par
la
petite vitesse et que la population de cette commune qui
expédie
ou reçoit un tonnage important de marchandises est
obligée de parcourir une longue distance pour les
expéditions et les livraisons, soit à
Bessèges,
soit à Lavalette, alors que la gare de Robiac est au centre
de
la commune de Robiac"...
Le vœu que la gare de Robiac soit ouverte à la petite vitesse date,
lui, du premier janvier 1904.
La gare
de
Robiac,
qui le 7 mai
1890 vit 300 soldats débarquer
pour protéger le travail de mineurs non
grévistes, a connu
une
affluence éclectique,
qu'en 2012 elle n'espérait plus
et le faisait savoir en réduisant sa
voilure.
Côté cour,
l'accès
à la station
et aux logements
des roulants
s'effectuait par la rue de la Gare.
A l'hiver 1878,
le voyageur parti d'Alais à 6 h 50 avait 6 minutes pour changer de quai et de train,
A partir du 8 mars
1858, la
voie spéciale
de Bessèges, était
accompagnée
par la voie spéciale de La Valette (mines
de Trélys), qui
très vite s'écartait à gauche vers sa
destination propre.
Bessèges
faisait autrefois partie de la commune de Robiac, qui
possède les mines
de Houille de Trélys, avec un embranchement
de chemin de fer
et un
château. (Dictionnaire de la conversation et de la
lecture)
UTM :31
T 598571 4903360
Les rails,
longeaient
la vaste
emprise,
aujourd'hui urbanisée,
de la gare de
Robiac.
Ces voies de garage bordaient aussi, à l'est, une autre ligne de
chemin de fer
sur laquelle,
dès le 11 septembre 1971,
des convois circulaient à destination ou en provenance de Gagnières.
Le
22 mai 1876 cette ligne atteignait Le Teil.
Bessèges,
jadis hameau de Robiac,
avait alors 800 âmes ; Robiac en avait 2600.
Une loi du 19 juin 1857 a
érigé Bessèges en commune distincte en
y joignant une partie de Travers
de Castillon.
Bessèges,
localité du département du Gard, à 32
kilomètres d'Alais, auquel elle
est reliée par un chemin
de fer spécial,
possède 8 500 habitants,
quatre hauts fourneaux, des fonderies de fonte, forges
anglaises,
fabriques de fers marchands, de rubans de fer,
de
rails, de
tôle, des
ateliers de construction de plaques tournantes, de ponts en fonte et en
tôle, d'éclisses et de boulons, de toitures en
fer, etc.,
des mines de fer et de houille,
une verrerie à vitres, etc.
Robiac
est resté stationnaire ; Bessèges a
décuplé sa population : c'est à M.
Robiac qu'elle
doit surtout cet accroissement.
Le Midi Libre du 10 décembre 2020,
écrit : Il s'agit en
l'occurrence, de l'arrivée,
au cœur d'Alès des rails qui serviront à la
réhabilitation de la ligne de chemin de fer entre la
capitale des Cévennes et la cité bessegeoise, en
vue de sa réouverture.
Un
comble quand on sait que les"rails de
Bessèges" ont
été utilisés pour la construction des
voies ferrées en France et à
l'étranger, jusqu'au Canada.
La renommée des "rails de Bessèges" fit que la
marque a perduré après que les hauts fourneaux
démodés aient été
arrêtés et les aciéries et les laminoirs,
transférés à Alès.
La cour de la station,
transformée en giratoire,
et le pont
qui lui fait face,
sont
nostalgiques de l'époque où le bâtiment
voyageur justifiait encore son appellation.
Si au-delà du bâtiment voyageur,les trains
de la ligne d'Alais à Bessèges
pouvaient longer
le foyer
des roulants,
ils se trouvaient ensuite bridés dans leurs manœuvres.
D'autres en revanche ne s'arrêtaient pas en si bon chemin.
En
1995 , un groupe passionnés par l'aventure Industrielle et
Ferroviaire
en Cévennes, se constituait avec l'ambition de faire du
Chemin de fer
un atout pour le développement touristique et la promotion
du Bassin
Alésien et de sa région.
Ce
bâtiment nous semble en fait une partie du quai qui a
été fermée pour
les besoins en maintenance du matériel roulant dans un
premier temps et
de stationnement et qui fut par la suite rallongé pour
recevoir des
locomotives plus puissantes.
UTM :31
T 587707 4904539
Il est équipé d'une fosse de 40 m. de longueur et
d’un pont roulant qui supportait des levages de plusieurs
dizaine
de tonnes à l’origine. Certainement des
chaudières
puisque la découverte dans les gravas de dudgeons, tubes,
tarauds pour entretoises de chaudières, ainsi que des
ringards
assez longs pour bouger le feu de machines puissantes, nous permet de
penser à une intense activité de chaudronnerie
subvenant
aux besoins du matériel à voie
étroite,
qu’au besoin de maintenance du puits et enfin des locomotives
et
wagons bien entendu.
à
l'hébergement de la
locomotive
qui devait assurer les circulations du train touristique du
Val de Cèze. Projet qui n'a pas vu le jour.
Si la
continuité des
rails n'a pu être exploitée à des fins
touristiques, elle l'a été beaucoup plus
tôt avec
l'assentiment de l'empereur Napoléon.
5 mai 1869
Un embranchement pourra
être (et sera en partie) concédé à
la
Compagnie des fonderies et forges de Terre-Noire, La Voulte et
Bessèges, pour établir à ses frais,
risques et
périls, un chemin de fer d'embranchement destiné
à
desservir les concessions de houille de Lalle et des minerais de fer de
Rochoul et la concession de Bordezac en les rattachant au
chemin de fer de Bessèges à Alais.
Par-delà le quai
de chargement de la mine de Robiac,
Des tronçons de rails marquent
encore l'empreinte de la voie.
De tous les centres
ouvriers du bassin d'Alès, celui-ci a le
caractère le plus franchement industriel. Il rappelle les
villes du bord du Gier dans la Loire, bien que le soleil soit plus
brûlant. C'est que Bessèges n'est pas seulement un
centre houiller, c'est encore le siège d'une grande
industrie métallurgique.
Ces forges et fonderies consomment une grande partie du combustible
extrait dans les mines très importantes de
Bessèges.