sépare le "chemin rural du Poste*" - actuel chemin du
Garel - d'un terrain bâti
*encore ainsi nommé sur le cadastre
puis disparaît dans la végétation,
victime d'un comblement
au profit de la surface plane d'un
enclos
privé.
Le
décret de déclassement de la section de ligne
entre Montbazin-Gigean
et la halte de Poussan-les-Oulettes est paru au journal officiel du 13 novembre
1954.
Ce déclassement s'étendait au-delà de
la halte
jusqu'au PK 12,459 qui correspond à la limite de déferrement
de la voie*.
La plate-forme sauvegardée se glissait sous un aqueduc,
*photo
aérienne de 1960
disparu dans une haie. L'aqueduc enjambait la tranchée aujourd'hui
comblée.
Le déclassement partiel de la ligne tendait à
préserver
l'embranchement d'une voie particulière
desservant un poste de transformation électrique
dont
il ne reste que le bâtiment administratif qui, vu de loin avec
la vue basse, semble présenter des traits de type
ferroviaire. Vu de près il n'en est rien.
La desserte du court embranchement de Sète à
Balaruc et
Poussan-les-Oulettes fut assuré dès 1951 par des
machines
Diesel Baldwin de 660 chevaux, dans le cadre du plan de suppression des
machines à vapeur de la zone de traction moderne du
Languedoc.
L'embranchement a disparu sans laisser d'autre traces
de voyageurs à destination du parc d'Issanka ou d'une
usine proche.
L'arrêt d'Issanka, au 4 décembre 1888, ne
fonctionnait que du 1er juillet au 30 septembre
et en 1916 les dimanches et fêtes du 1er mai au 24 juin et du 1er septembre au 31 octobre ainsi que tous les jours du 25 juin au 31 août.
Le parc d'Issanka était desservi d'une manière
permanente - pour le même prix - par
la halte de Balaruc-le-Vieux, distante de
1900
mètres environ.
"L'environ 1900 mètres" correspond à la distance
à
parcourir par la route de l'époque, moins directe que celle
d'aujourd'hui.
On peut déduire la position de la halte à partir
d'une délibération du Conseil
Général de l'Hérault :
"la voie étant établie entre deux
tranchées, il
serait impossible de placer à Issanka les installations que
nécessiteraient une halte permanente".
Le replat du point d'arrêt
et la N 113
étaient reliés par un escalier toujours en
place.
Les trains poursuivaient
sous le passage
supérieur de l'actuel chemin des Chalets, dans
une tranchée - aujourd'hui comblée -
en direction de la halte de Balaruc-le-Vieux.