03 - de la gare de
Castries à la gare de
Saint-Geniès-des-Mourgues
Ancienne ligne des Mazes-le-Crès au
Mas-des-Gardies
à
VTT
Évolution
entre Mazes-le-Crès et Le-Mas-des-Gardies
De la gare de Castries à la gare de la
Saint-Geniès-des-Mourgues : 6 km
Le
tracé de cette
section de ligne sur Géoportail
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM
Photos du 23 février 2017
A
la sortie d'un pont-rail, la voie unique en provenance de Vendargues se
dédoublait
en entrant sur l'emprise
de la gare de Castries .
A la gauche des voies de circulation, 3 autres
paires de rails s'échappaient
dont
une pour desservir un quai
de chargement des
marchandises .
Les terrains
libérés
par la SNCF
sont désormais lotis .
Une promenade
aménagée en
allée
dessert "l'Espace Gare "
qui abrite le Centre Culturel Municipal Lino
Ventura, une antenne médico-sociale et divers autres
services
utiles.
UTM
: 31
T 579674 4836170
Deux voies seulement
se présentaient
entre les quais de la gare
de
Castries (Hérault) .
UTM
: 31
T 579744 4836192
Ces deux voies, l'une de circulation, l'autre
d'évitement, permettaient aux trains
de se croiser .
Côté
cour ,
le bâtiment
voyageur est accessible,
comme par le passé, par une
allée
embranchée sur l'avenue de la Gare.
Entre
la lampisterie
estampillée "PLM"
et le bâtiment
voyageur ,
les deux voies déferrées poursuivent leur
traversée de l'emprise
de la
gare de Castries
à
la droite d'un puits
et se présentent au côté de la
maisonnette de
garde-barrière
Photo novembre 2008
du PN 17 ,
pour croiser à niveau la départementale
26 .
UTM
: 31
T 579804 4836206
La voie de circulation
et la voie d'évitement parcouraient encore quelque 200
mètres côte à côte
avant de s'unifier en bordure de l'actuelle impasse des
Candinières .
De nos jours, l'ancienne
plate-forme ferroviaire , arborée
puis embroussaillée ,
s'éloigne de Castries sur un
remblai percé
d'un dalot au service d'un aqueduc discret.
UTM
: 31 T
580022 4836291
La voie
déferrée
reste impénétrable
sauf dans de rares trouée s
pratiquées
entre deux champ s.
Le ministre des travaux publics vient
d'autoriser la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la
Méditerranée à livrer à l'exploitation à partir du 20 octobre 1882 la ligne de Sommières au Mazes :
Cette ligne d'une longueur de 21,759m ,42,
comprend, indépendamment des gares du Maze-le-Crès, les stations de
Boisseron, Saint-Christol, Saint-Geniès-des-Mourgues, Castries et
Vendargues.
Cent trente-cinq ans plus tard, l'ancienne voie
ferrée
préserve son emprise
sous une végétation
luxuriante
jusque auprès d'un chemin
agricole
aujourd'hui élargi.
UTM
: 31 T
580571 4836506
L'ex-plate-forme
ferroviaire,
débroussaillée,
perd son remblai sur quelque 145 mètres en bordure d'un
alignement de serre s.
La plate-forme de
l'ancienne ligne de chemin de fer
des Mazes-le-Crès au Mas-des-Gardies entame une ligne droite face au nord-est au
cours de laquelle
elle croise le "chemin rural de Castries au Mas de Rou"
UTM
: 31 T 580872 4836741
devant une maisonnette
de garde barrière
aujourd'hui détruite .
Bientôt, la
végétation
s'éclaircit, mettant en lumière un ballast
qui s'enfonce
en tranchée
peu profonde.
La voie ,
maintenant praticable,
pourfend un bosquet
sillonné de chemins
dont aucun jadis ne s'avisait à traverser
la plate-forme
ferroviaire .
Seul
le "fossé de la Fontaine de Castries ", actuel (IGN) "ruisseau du chemin de la Prairie"
UTM
: 31
T 581244 4837035
pouvait couper la ligne de chemin de fer
en s'écoulant sous un ponceau
voûté .
A travers un jardin d'oiseau "Refuge
LP0 ",
le ballast
s'en va à la rencontre
du chemin de Villemagne
au Mas de Rou .
La traversée à
niveau
UTM
: 31
T 581319 4837080
s'effectuait sur un passage non gardé .
Un chemin agricole
emprunte l'ex-plate-forme
ferroviaire
sur
135 mètres dans - ou en bordure de - la
propriété
privée de Fontmagne .
Lorsque
la chaussée parsemée de restes de
ballast ,
vire
à gauche dans un champ,
l'ex-plate-forme
ferroviaire tire tout droit
en remblai
très rarement accessible.
Le maquis
perché entre deux cultures
tente de cacher,
au PK 738,68 , à 35,682 mètres d'altitude , l'encrage en pierre
du garde-fou d'un pont
dont le tablier
peu à peu
se dévoile.
L'ouvrage enjambe d'abord
un
chemin latéral
en provenance de la Plaine du Mas de Rou
UTM
: 31
T 581685 4837302
avant d'étendre
son tablier
au-dessus
de la rivière
UTM
: 31 T 581712 4837316
le Bérange .
Le tablier
métallique du pont atteint la rive gauche
du cours d'eau
en surplomb d'un chemin
agricole .
La voie
déferrée
poursuit
en remblai
et s'en va
enjamber un chemin de
service
UTM
: 31 T 581939 4837416
proche
du Moulinas .
Au PK 738,39, à 36,954 mètres d'altitude, l'ex-pont-rail
conserve la structure
métallique de son tablier
posé
sur deux culées en pierre dont une traversée
à sa base par aqueduc
voûté .
Le remblai
perd régulièrement de la hauteur
tout au long des 270 mètres
qui le conduisent
à la croisée
de la D 106 .
UTM
: 31 T 582175 4837575
Seules quelques pierres égarées
dans les
fourrés témoignent encore
de l'implantation en ce lieu d'une maisonnette de
garde-barrière .
Des traces de ballast
autour desquelles l'herbe
est moins verte,
dessinent un couloir au-travers de prairies aujourd'hui
livrées aux toros .
L'ex-plate-forme ferroviaire quitte
l'enclos en même temps
que la commune de Castrie. Elle saute alors
UTM
: 31 T 582409 4837729
un "fossé "
et progresse sur la commune
de
Saint-Geniès-des-Mourgues.
Cette
commune doit son nom "des Mourgues" à une abbaye de moinesses
bénédictines, à laquelle fut réunie l'abbaye de Saint-Félix de Montseau
en 1749 ; l'une et l'autre furent postérieurement unies au monastère de
la visitation de Sainte-Marie de Montpellier.
Le sillon
laissé dans la
campagne
par l'ancienne voie
ferrée
reste continu
même s'il ne peut être emprunté tout du
long.
De trouées d'herbes
folles
en zone
arborée ,
l'ex-ligne du
Crès à Sommières
croise un chemin de
service qui
n'existait pas à
l'époque
UTM
: 31 T 582622 4837870
où le ballast
supportait
des traverses et des rails.
Ce ballast jusque là épars
retrouve sa consistance
à l'approche du quartier
Pierredon de
Saint-Geniès-des-Mougues .
Les convois
sur leurs rail s,
parvenaient à l'angle de la maisonnette
de garde-barrière
du passage à niveau du "chemin vicinal ordinaire n° 8 de
Saint-Geniès-des-Mougues à Saint-Brès ".
UTM
: 31 T 582747 4837953
En face ,
un chemin herbeux
se dandine sur le tracé rectiligne de la
voie déferrée
qui bientôt se rapproche
d'un
chemin de service
et, au PK : 737,33
UTM
: 31 T 582818 4838002
Photo du 27 juin 2002
à 43,063 mètres d'altitude, sautille
le ruisseau de la
Luminaire ... ou quelque chose comme ça ,
sur le tablier métallique d'un ponceau.
L'ouvrage apparaît faiblement entre deux touffes
d'une
végétation
arbustive
qui enveloppe ensuite le
remblai
jusqu'à ce que celui-ci
ne s'abîme, victime de l'action des bulldozers.
L'Ancien chemin vicinal ordinaire n° 8 de Saint-Geniès-des-Mourgues à Saint-Brès". dérouté lors de la construction
de la ligne de chemin de fer se trouve désormais
rétabli dans son intégrité.
UTM
: 31 T 582886 4838043
Le remblai se fond un temps
dans un paysage de garrigue
au sud du cœur historique du village de
Saint-Geniès-des-Mougues
puis revient se glisser entre vigne
et terre agricole.
Bien que l'IGN ne trace le ruisseau
des Fonds Rouges qu'au
sud-est de l'ex-voie ferrée,
UTM
: 31 T 583137 4838214
le talus a été percé en cet endroit
d'un aqueduc maçonné, aujourd'hui masqué par la végétation.
Le
remblai ,
au PK 736,80, chute de ses 41,477 mètres d'atitude,
sur
le chemin des Fonds Rouges
faute de tablier entre les
culées d'un
ex-pont-rail.
UTM
: 31 T 583234 4838283
Le remblai ,
en surplomb
d'une vigne ,
se rapproche du village
et dépose l'ancienne plate-forme ferroviaire au niveau du
sol à l'entrée de
la vaste emprise
de la gare d e
Saint-Geniès-des-Mougues .
La
voie unique d'abord se dédoublait
UTM
: 31 T 583369 4838373
pour permettre le
croisement de deux trains. Ensuite c'est la voie de
gauche qui laissait s'échapper, une, puis 3 autres voies ;
la
première pour desservi r un quai de
chargement des
marchandises , la seconde affectée aux
manœuvres et les deux autres au stationnement des wagons.
De nos jours,
les terrains de l'emprise
ferroviaire
connaissent quelques bouleversements.
Le ballast
marque pourtant encore par endroit le lieu de passage
des voies
de circulation
en marge d'un terrain de
skateboard
puis dans une allée
touffue .
En 1882 , le train parti en gare de Montpellier à 10 h 05, arrivé aux Mazes à 10 heures 16, reparti à 10 heures 19,
entraient en gare
d e
Saint-Geniès-des-Mourgues
où il était attendu à 10 heures 51.
UTM
: 31 T 583602 4838536
Côté cour , la gare
donne sur l'actuelle "impasse
des Voyageurs ".
Les voyageurs à destination de Montpellier, bénéficiaient, eux, d'un abri de quai
Le train repartait
au nord-est et s'en allait desservir la gare suivante :
celle de Saint-Christol.
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