56 - de la gare de
Saint-Georges à la gare de
Saint-Paul-Montarnaud
Intérêt
Local de l'Hérault de Montpellier-Chaptal
à Rabieux
à
VTT
Évolution
du parcours depuis les gares de Saint-Chinian, Agde et
Montpellier-Chaptal
De la gare de
Saint-Georges à la gare de Saint-Paul-Montarnaud : 8,6 km
Ouvrez le
tracé de cette
section de ligne sur Géoportail
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM
Photos des 21 août 2016 et 23 septembre 2021
Au
passage à niveau du "chemin de Saint-Georges à
Montpellier ",
actuelle D 27 E6 , les trains
de
l'Intérêt
Local de l'Hérault pénétraient
UTM : 31
T 563699 4828735
sur
l'emprise
de
la gare
de Saint-Georges
D'après photo Midi-Libre
dont
le bâtiment
voyageur et
la halle aux marchandises
UTM : 31
T 563646 4828832
ont été
reconvertis
en
maison
d'habitation .
La Vie
montpelliéraine et régionale du 19 mars 1911 fait part d'un
accident de chemin de fer mortel
en gare de Saint-Georges-d'Orques ,
sans autres précisions.
La
rue de Clairdouy
s'est
installée sur la plate-forme
désaffectée de la ligne de
Montpellier-Chaptal à Rabieux
qui
quitte
l'emprise de la station
mais pas le contour de Saint-Georges-d'Orques.
Le
village de 850 âmes en 1937 est devenu une ville de 5335
habitants en 2013.
La rue de Clairdouy
coupe
UTM : 31
T 563487 4829110
le chemin
du Peret
à sa jonction avec la rue
de la République
sur un ex-passage
à niveau non gardé.
De nos jours
ce sont les bus des lignes 40 et 42 qui desservent la rue de Clairdouy
à l'arrêt
des Alicantes .
La voie
déferrée , en courbe
légère, croise
UTM : 31
T 563393 4829268
le
chemin
de Saint-Georges
sur un ex-passage
à niveau non gardé.
Les convois
poursuivaient à travers champs
leur contournement du village.
Ils étaient alors amenés
à enjamber
le
"chemin des Baraques ",
sur
le tablier
métallique d 'un pont-rail
dont il ne reste - ou pas - peu de chose.
De nos jours le croisement
des routes se fait à niveau.
UTM : 31
T 563228 4829514
La végétation ne suffit plus à masquer
les résidences
qui
bordent la rue de Clairdouy
maintenant
rectiligne
et bientôt interrompue.
Définitivement.
UTM : 31
T 562832 4829722
Au passage à
niveau
de
la rue
de Bel-Air
et
de l'avenue Justin Bec ,
l'ex-plate-forme
de
l'Intérêt Local de
l'Hérault étale ses restes de ballast
sur une manière de chemin
qui rétrécit en
sentier
après avoir fini de tutoyer les habitations riveraines.
La voie
déferrée
étale encore son ballast
jusqu'au croisement
UTM : 31
T 562480 4829851
de l'actuelle rue
du
Réservoir ;
un
ancien passage
à niveau non gardé.
L'ancienne ligne de chemin de fer cède à nouveau
du terrain à une
voirie contemporaine ; celle du chemin
du Reclus ,
limitée
en
poids et en vitesse.
Les véhicules empruntant aujourd'hui
le
chemin du Reclus
doivent s'attendre à tressauter sur trois cassis.
Les
convois, eux, s'engageaient sans secousses au-dessus d'un aqueduc
UTM : 31
T 562226 4829990
discret
sur un remblai
aux talus abruptes.
Le remblai
dépose la voie
déferrée
à
l'entrée d'une tranchée
creusée
dans la roche .
L'ex-plate-forme, libérée de son
étreinte,
coupe
l'ancien passage
à niveau
d'un chemin
qui a attendu la disparition des trains pour se doter d'une
barrière.
UTM : 31
T 562034 4830093
La voie
continue
à s'élever
gentiment,
proprement,
en courbe
minimaliste.
Elle sautille
un aqueduc
assurément bouché, voûté ou peut-être
"
busé",
et parvient
le long d'un grillage
à l'ancien passage
à niveau du chemin de Gouyraune ,
actuel débouché du chemin de Puech Rouquier .
UTM : 31
T 561525 4830253
A la gauche
d'une patte d'oie, l'ex-plate-forme ferroviaire
apporte son soutien
à une piste
qui s'élève plein ouest et sautille
un aqueduc
voûté
UTM : 31
T 561355 4830258
dont les eaux de passage tentent de rallier le ravin de Puech Rouquier
en lien direct avec le ruisseau de Lasséderon*.
*Jadis ruisseau de
Puech Rouquier
La progression
à flanc de montagne
a imposé le creusement
d'une tranchée ,
sur une échine du Puech Rouquier,
échine qui plonge sur un méandre du ruisseau de
Lasséderon.
Les convois atteignaient les 129 mètres d'altitude
et basculaient sur une sorte de col de flanc
vers le sud-ouest
où
ils croisaient
à niveau un chemin de service de part et
d'autre duquel l'Intérêt local s'était
établi.
UTM : 31
T 561014 4830236
La voie
déferrée
s'engage sur un ponceau
UTM : 31
T 560753 4830057
maçonné ,
voûté au-dessus d'un passage d'usage
à deviner.
L'ouvrage non cartographié est absent des cadastres.
Le modeste ouvrage voisine avec une chambre
modulaire
recouverte de deux trappes solides - charge de
rupture 30
kilonewtons - accessible par un escalier de pierre.
UTM : 31
T 560698 4830029
Les trains
recroisaient à
niveau
le vieux chemin de service obligé de zigzaguer
UTM : 31
T 560688 4830026
contrairement à la voie
ferrée
qui
s'offrait un raccourci en tranchée .
Le chemin re-re-traversait
UTM : 31
T 560551 4830009
la plate-forme ferroviaire avant
qu'elle ne s'élève
sur
un remblai
aujourd'hui sans emploi.
Le ballast
survit à l'altitude
même si une partie de ses cailloux
joue à glisser sur les pentes du talus.
Le remblai ,
colonisé
peu
ou prou
par la végétation marque une pause
devant une des culées
sur laquelle repose le tablier
métallique ajouré
d'un
ex-pont-rail
dressé au-dessus
du
vieux chemin ,
ici
détourné.
UTM : 31
T 560374 4830063
Chemin devenu rural.
Le remblai
s'amenuise
jusqu'à s'évanouir à
flanc, sud-ouest, du Puech Rouquier.
Le chemin ,
de nos jours, plonge dans le vallon et file au sud vers d'autres
aventures.
La voie
déferrée ,
en pente régulière
se hisse
aux environs des 110
mètres d'altitude où elle franchit à
nouveau un col de flanc
et bascule
vers le ruisseau de
Lasséderon
UTM : 31
T 560018 4830201
qu'elle enjambe
sur l'arche d'un pont
maçonné.
Le cours d'eau
fait ici frontière
entre les communes de
Saint-Georges-d'Orques
et de
Murviel-lès-Montpellier .
Une
remontée longue de 165 mètres hissait les
convois de l'Intérêt Local
sur un petit col de flanc
d'où
ils basculaient
à l'ouest
en surplomb
du ruisseau
de
Lasséderon et en vue du
hameau des Quatre Pilas.
Ils sautillaient un aqueduc
maçonné, aujourd'hui
très discret mais qui n'échappe pas à
l'œil des
satellites,
et
se présentaient à
niveau
UTM : 31
T 559617 4830389
à
la croisée du "chemin de Murviel
à la Métairie des
Quatre Pilas ",
actuelle D
102.
En face ,
la voie parvient aux confins de la commune
de Murviel-lès-Montpellier
et pénètre sur le territoire
de
Montarnaud
UTM : 31
T 559409 4830456
où se trouve implanté l'Ecosite
du Mas Dieu .
L'Ecosite du
Mas Dieu englobe
31 ombrière s
- bâtiments plus la bergerie.
La voie déferrée
sautille le premier d'une longue série
UTM : 31
T 559269 4830483
d'aqueduc s.
Chacune des ombrières
disséminées sur les 66 hectares de
l'écoparc
se
trouve recouverte d'une installation
photovoltaïque .
A
travers les Champs du Mas Dieu , les convois,
pas au courant de la destinée des lieux, sautillaient
aqueduc
UTM : 31
T 559141 4830474
sur
aqueduc
UTM : 31
T 559144 4830475
voûté .
Les mini-ouvrages
les moins visibles ne sont pas pour autant
UTM : 31
T 558980 4830453
les moins distingués.
Au travers d'une végétation hirsute est
sensé s'écouler un ru, affluent du ruisseau du
Mas Dieu.
Chaque ombrière a son abri onduleur en bois et son coffret
de
branchement en tôle ; les deux se trouvent
à
l'extérieur.
La chaussée du chemin
joue à cacher
des aqueduc s
UTM : 31
T 558933 4830447
imitée
en
cela par la végétation .
UTM : 31
T 558887 4830442
Au-delà du modeste ouvrage ,
la piste
croise un large chemin ouvert
sur une vaste ombrière .
La voie ferrée, en son temps, ne coupait là qu'un
affluent du ruisseau de Mas Dieu.
De nos jours, une piste, à la gauche d'une patte d'oie,
dessert le
domaine du Mas Dieu et les installations qui l'entourent.
UTM : 31
T 558801 4830431
La voie
déferrée sautille un aqueduc
très discret
UTM : 31
T 558729 4830423
puis s'engage
sur la voûte
d'un ponceau
UTM
: 31
T 558603 4830409
maçonné au-dessus du ruisseau du Mas Dieu .
La piste parvient
aux confins
de
l'Ecoparc
à l'angle d'une ruine
avec ou sans rapport
avec l'ancienne ligne de
chemin de fer .
Aujourd'hui, le randonneur progresse dans le Bosquet
du Mas Dieu
et parvient en vue de pylônes
qui supportent des câbles
de
mèche avec le poste électrique de Tamareau,
implanté 900
mètres au nord.
Le secteur est riche en passages d'eau mais certains entretiennent le
mystère sur leur existence.
UTM
: 31
T 558285 4830403
Les tranchée s,
elles aussi, se succèdent
sans avoir le loisir de dissimuler leur présence.
En remblai ,
les convois
sautaient
le ruisseau de la Tour , un affluent
du ruisseau de Mas Dieu,
sur un ponceau
maçonné,
UTM : 31
T 557983 4830433
voûté .
Alors que le cours d'eau serpente
maintenant
à la
droite
de la voie
déferrée,
celle-ci
tire - théoriquement -
droit
sur 580
mètres
puis s'enroule
à la base d'un mamelon de 175 mètres d'altitude.
Le Montlong, peut-être.
En effet, selon le cadastre napoléonien de 1828, un "chemin de Montlong
à la Baraque " coupait
le futur tracé de la ligne de chemin de fer. Lors de la
construction de la voie
ferrée, c e chemin a
été détourné.
En revanche, la plate-forme ferroviaire n'a pu éviter le ruisseau de la Tour
qui, bien qu'ici à ses balbutiements,
a dû être enjambé
sur un ponceau
maçonné, voûté .
Aujourd'hui, embroussaillé.
UTM : 31
T 557272 4830595
Entre la Condamine
et le Devois de l'Eglise,
les trains
s'orientaient au nord-ouest
avant d'aller franchir
à niveau
l'ancien "chemin de Montlong à Montarnaud ",
actuelle départementale
27.
UTM : 31
T 556875 4830596
En face, le ballast
rescapé de l'époque ferroviaire des lieux
se répand à l'ouest
entre clôture
et haies
qui laissent pénétrer le vrombissement
des moteurs en chaleur
arpentant l'autoroute
A 750 , proche.
Le chemin
qui a pris place
sur l'ancienne plate-forme
de la ligne de Montpellier-Chaptal à Rabieux
parvient
à la croisée
du
" chemin de Montarnaud à Valmalle " ;
une
voie de communication qui ces trois derniers siècles a connu
UTM : 31
T 556220 4830650
des fortunes diverses.
Au-delà du passage
à niveau ,
les convois progressaient dans l'axe
de la gare de Saint-Paul-Montarnaud
sautant
au passage
le
ruisseau
de la Fontaine ,
UTM : 31
T 556131 4830626
sur un ponceau
maçonné
puis
le ruisseau
de Pradines
sur l'arche d'un pont -rail.
UTM : 31
T 556050 4830602
Encore sur la commune de Montarnaud, un
réservoir
UTM : 31
T 556040 4830599
dont il ne reste
que le socle,
ajouré
du sol
au plafond, stockait l'eau nécessaire
au remplissage des chaudières des locomotives à
vapeur.
Bientôt la voie se dédoublait
en entrant sur l'emprise de la gare de Saint-Paul-Montarnaud,
située, elle, sur la commune
voisine de Saint-Paul-et-Valmalle.
Le 15 février 1904, le train de marchandises transportant des
voyageurs, parti de Montpellier-Chaptal à 10 h 20 coupait
à niveau l'ex-chemin Saliniès ,
actuel chemin de la Gare
qui fait frontière entre les deux communes.
UTM : 31
T 555867 4830553
Il
se présentait à quai devant le bâtiment
voyageurs et la halle aux marchandises de la station
à 11 h 15.
UTM : 31
T 555835 4830547
En 1915 , les moyens de la gare
n'étaient pas jugés en rapport avec son importance
réelle.
Le 28 décembre 1920, le journal Exelsior, faisait part du tamponnement de deux trains
en gare de Saint-Paul-et-Valmalle.
Le Petit
Journal du 24 septembre
1932, lui, titre "Un train départemental
déraille".
A
proximité de la gare de Saint-Paul et Valmalle deux wagons
d'un
train d'une compagnie d'intérêt local de la ligne
de
Montpellier à Rabieux, ont déraillé...
La position excentrée de la gare,
à 1,4 km de Saint-Paul-et-Valmalle
et de 2,5 km de Montarnaud,
aurait
pu concourir à sa perte après la
fermeture de la ligne aux voyageurs en 1949 et 1963 aux marchandises.
Par Serge Panabière
— Travail
personnel ,
Domaine public, Lien
La privatisation des
bâtiments
a favorisé
leur
extension
plutôt que leur démolition.
Une haie
conséquente
protège aujourd'hui la tranquillité des
résidents.
UTM : 31
T 555836 4830548
Le "chemin de l'Ancienne
Voie
Ferrée "
poursuit
à l'ouest vers sa
prochaine destination : la gare de
la Boissière.
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