Lorsque les relais
de téléphonie mobile entreront dans
l'histoire des technologies obsolètes, le randonneur se
demandera quel vestige étêté se dresse
là
en bordure d'une ancienne voie ferrée
tout comme aujourd'hui le passant peu pressé s'interroge sur
la
présence d'un muret
de soutènement en bordure du chemin
de La Font.
L'ancienne plate-forme ferroviaire
arrive bientôt en vue des
340 millions de mètres cubes d'eau de l'Etang de Thau
dont la signalisation du passage à niveau cache son
inutilité dans la végétation.
L'ancienne voie
ferrée,
bordée à sa gauche
par un "fossé"
progresse au nord-est où elle se trouve rejointe
et suivie par un
chemin de service.
Le secteur abordé maintenant a connu une destinée
fluctuante.
Du
6 septembre 1902 jusqu'en janvier 1953, la Compagnie de
l'Hérault utilisait
ses propres voies - dont celle-ci - entre les gares de
Montpellier-Chaptal et
de Béziers-Nord.
Début
1953, le service voyageurs est supprimé sur
l'ensemble de la
ligne.
Il s'ensuit plusieurs fermetures de tronçons ; les
trains
de marchandises empruntant alors les voies de la SNCF.
Jusqu'en 1963, les trains de l'Intérêt
Local de l'Hérault
viraient à gauche près
du Mas d'Arène.
Ils desservaient, tout près, la gare de Balaruc (IL).
En 1963, un
raccordement d'1,5 km est construit pour rallier la gare
de
Balaruc-le- Vieux sur le réseau de la Compagnie du Midi.
La voie verte actuelle poursuit à droite sur
l'emprise de cette
voie de raccordement, construite en 1963.
A la gauche d'un
chemin de service, l'ex-plate-forme de
l'Intérêt Local,