26 - de la gare de
Mèze à la gare de Loupian
Intérêt
Local de l'Hérault de Béziers-Nord à Montpellier-Chaptal
voie verte à
VTT
Évolution
du parcours depuis les gares de Saint-Chinian et d'Agde
De la gare de Mèze
à la gare de Loupian : 2,8 km
Ouvrez le
tracé de cette
section de voie sur Géoportail
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM
Photos des 03 août 2016 et 11 janvier 2020
Les
trains en provenance de Béziers gare du Nord ou d'Agde
tutoyaient le portail
d'un embranchement
particulier desservant l'ouest d'une zone industrielle
s'étendant jusqu'au port de Mèze.
Passé l'embranchement, la plate-forme
ferroviaire
UTM : 31
T 548620 4807830
se retrouvait entourée de vignes
jusque et même au-delà de son entrée
sur l'emprise de la gare
de Mèze-Ville .
La croisée
d'un chemin promu "avenue du Général Leclerc"
UTM : 31
T 548671 4808002
s'effectuait à niveau ,
à l'angle d'une maisonnette
de garde-barrière
aujourd'hui
démolie.
Sur la vaste emprise de
la station , deux lignes de la
compagnie de l'Intérêt Local de
l'Hérault
:
"Mèze-Maritime
à Mèze-Ville" et
"Béziers-Nord
à Montpellier gare Chaptal"
opéraient leur
jonction.
C'est
ensemble
qu'elles s'en allaient
UTM : 31
T 548645 4808106
longer
le château d'eau
et se
présenter à quai
de la gare de Mèze .
Côté cour , le bâtiment
voyageur et sa halle aux marchandises attenante étaient
desservis
par l'avenue
de la gare ,
actuelle "avenue
Général de Gaulle" .
UTM : 31
T 548642 4808178
Les train s
repartaient
au nord-ouest
à
travers
le secteur affecté aux marchandises de l'emprise de la
station.
Les terrains
abandonnés par le chemin de fer
sont
occupés par des logements, des commerces, le gymnase Gérard Rigal
et des places de stationnement .
Trois voies
coupaient à niveau la D 159,
devenue,
avec l'extension de la ville, la rue
des Adieux .
UTM : 31
T 548560 4808352
L'emprise de la gare de
Mèz e faisait, elle, ses
adieux aux convois
à
hauteur de l'actuel
"square Rhin et Danube ".
Les trains,
sur une voie
unique,
s'engageaient sur un pont-rail
dressé au-dessus du tracé initial du chemin des
Montarels et d'un "fossé".
Aujourd'hui,
l'ouvrage a disparu
UTM : 31
T 548532 4808462
ce
qui oblige la voie verte
établie sur l'ancienne plate-forme ferroviaire, à
reprendre de la hauteur.
En bordure gauche de la
voie asphaltée, les convois
UTM : 31
T 548557 4808574
coupaient à
niveau le "chemin de Pézenas à
Mèze *", à l'angle d'une maisonnette de
garde-barrière,
*actuelle de rue des Ecoles
aujourd'hui disparue.
Tout droit ,
la voie
déferrée ,
longée
par la rue Adrien Bernard,
parvient
à la croisée de l'ancienne "Grand
Route de Pézenas à Mèze", moins
ancienne "Nationale 113 "
et actuelle "avenue de Pézenas".
En face ,
UTM : 31
T 548637 4808671
au-delà d'une maisonnette de garde-barrière,
la ligne de
chemin de fer de l'Intérêt Local de
l'Hérault
ne se
présentait pas à l'intersection de
la rue Paul Delbes, créée
ultérieurement.
UTM : 31
T 548675 4808711
Le
"chemin dit de las Costes *", venant
de gauche avait été
détourné à angle droit. En revanche,
le "fossé" qui
l'accompagnait a maintenu sa trajectoire en se glissant sous la
plate-forme ferroviaire.
*actuel chemin du Romany
"Mèze, ville
en mouvement" , a
créé une voie verte cyclable
sur l'emprise de
l'ancienne V.F.I.L. "
La voie verte ,
à l'ombre,
ne suit pas la
plate-forme de l'ancienne V oie F errée I ntérêt
L ocal
restée pour l'heure
au soleil.
La voie ferrée, en son temps, longeait une maisonnette de
garde-barrière,
02 mars 2013
aujourd'hui - et même hier
- disparue.
Les trains coupaient à niveau "l'Ancien Grand Chemin de Pallas ", de
nos jours plus modestement nommé D 5 E8 , avenue de
Villeveyrac.
La piste cyclable s'efface au profit du terre-plein d'un rond-point.
UTM : 31
T 548844 4808894
La voie verte ,
interdite aux cavaliers et aux chevaux,
emprunte les lagunes côtières du
Bassin de Thau, la
garrigue et les vignes qui hébergent de nombreuses
espèces typiques.
Le patrimoine aux
alentours témoigne de l'activité humaine sur ce
site de l'antiquité à
nos jours.
Le randonneur "vélo-porté" peut éviter
le coup de pompe en profitant là de l'assistance d'une station de gonflage .
La voie entre en tranchée
entre les
murs d'enceinte
de lotissements.
Maintenant
bordée
d'un fossé ,
la
chaussée, annoncée danger euse,
plonge
à
la croisée de
la rue de la Raze .
Les trains, au même endroit, enjambaient le "chemin de la Raze " et le "fossé d'écoulement des
eaux du Sesquier " sur un pont-rail
aujourd'hui
démoli au profit d'un croisement à niveau
UTM : 31
T 549121 4809182
et d'un ouvrage hydraulique
en béton .
Les trains,
comme les actuels poteau x
téléphoniques,
n'avaient pas besoin de reprendre de l'altitude.
Un remblai,
percé d'un aqueduc ,
UTM : 31
T 549158 4809221
amenait la voie
à hauteur
d'un pont-rail
remplacé
par une passerelle
au tablier
UTM : 31
T 549192 4809258
différemment
orienté .
L'ouvrage enjambe
le ruisseau de Pallas .
L'ancienne plate-forme ferroviaire
retrouve bientôt
la voie verte sur laquelle seules une haie de phragmites et l'ombre
porté d'un poteau télégraphique
marquent encore l'emplacement
UTM : 31
T 549226 4809294
d'un ancien aqueduc
détruit avec le remblai qu'il traversait.
La piste cyclable ,
en côte, s'en va croiser
à
niveau, le chemin des
Tourtelières
UTM : 31
T 549266 4809354
et sautiller un
fossé tracé mais non
nommé sur les cadastres napoléoniens de
Mèze et de Loupian.
Fossé
et chemin n'en marquent pas moins la frontière entre ces
deux communes.
Les trains enjambaient le double obstacle sur un pont-rail
suivi d'un
remblai
que la voie verte
retrouve à l'issue d'une courte montée.
Bordée de vestige s
ferroviaires
et de pieds de poteaux
téléphoniques,
une longue ligne droite
conduit la
voie à l'intersection
du chemin
des Passes où un "stop " inverse la
priorité de l'ancien
UTM : 31
T 549327 4809681
passage à
niveau .
Entre une
succession
de vignes ,
la voie verte
se dirige au
nord
avant de
virer
en tranchée
en direction
de l'est.
L'excavation rompant
la continuité
du chemin
de Mèze à Loupian ,
a
nécessité la construction d'un passage supérieur ,
maçonné,
UTM : 31
T 549477 4810110
voûté ,
près
duquel un œil avisé
remarque la
présence
d'un vestige
ferroviaire...
ou pas ?
Un tour complet
de la
curiosité ne
suffit pas à lever l'interrogation relative à sa
fonction
antérieure.
La tranchée
libère
la voie
entre le mur d'une
propriété
vinicole
et la rue Michel Manas .
La voie
verte sautille un aqueduc
UTM : 31
T 549699 4810166
voûté
et longe des
gravats de
nature inconnue.
Les locomotives S ifflaient un grand
coup avant de pénétrer
sur
l'emprise
de la station de Loupian , à quelques
mètres
du croisement à niveau
du "chemin des Prés Bas ",
UTM : 31
T 549876 4810190
actuelle D 158 E4 , avenue de la Gare .
Au-delà
du passage à niveau, le train parti - en 1928 - à 11 h 58 de Béziers-Nord, s'engageait
sur un ponceau
arqué au-dessus d'un fossé sans nom
puis
abordait un faisceau de voies
avant de se
présenter
à
quai
de la gare
de Loupian à 15 h 59.
UTM : 31
T 549944 4810199
Les bâtiments ont été rasés .
Les trois voies
à la droite du bâtiment voyageur et de sa halle
aux marchandises attenante,
s'étendaient
à l'est en bordure
d'un actuel hangar sans rapport
avec l'ancien chemin de fer.
Les voies
orientées
à l'est
confluaient
avec deux
paires de rails orientées
en sens opposé.
Une de ces
voies de garage
contournait
la gare
en bordure
de sa cour .
La cour,
aujourd'hui
plantée d'agrès ,
donnait sur
l'avenue ... de la Gare .
La voie verte , sur la
plate-forme d'une ancienne voie de garage,
progresse le
long d'une vigne
jusqu'à
l'extrémité est de l'emprise .
Les trains
retrouvaient
leur voie unique
sur le tablier
d'un ponceau maçonné
et voûté
avant de s'éloigner en direction de la gare de Bouzigues.
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