En face, la plate-forme déferrée sautille un aqueduc
et progresse à la gauche du domaine Saint Hilaire.
Domaine
Saint Hilaire
Domaine La Croix Gratiot
Domaine Savary de Beauregard
Lieu dit : Sainte Croix
Cépage : Sauvignon blanc entrant dans l'assemblage de notre
cuvée Désir
Blanc
Porte-greffe : Ru 140 adapté à nos sols calcaires
Nature du sol : Argilo calcaire, terre dite "amoureuse"
Superficie : 5 hectares 56 avec une densité de plantations
de 4300
pieds/ha. Écartement plantation : 2,25 m / 0,90 m
Année
de plantation : 2002, rentré en production 2005.
Taille : Guyot simple
Maturité et rendement : cépage
précoce, vendangé fin août avec un
rendement environ de 65 hl/ha
Genre du cépage : Les feuilles sont de tailles
moyennes, peu
dentelées
à 5 lobes. Les baies et grappes sont petites.
l'ancienne plate-forme ferroviaire, transformée en piste, se
trouve
parcourue par deux
circuits VTT dont un
dénommé
"Traversée Larzac Méditerranée" proposé
par la
Fédération Française de
Cyclisme.
Plus loin, au sud-est, un parcours
numéroté 5, s'affiche sur
un tronc
d'arbre en bordure
En 1928, le
train parti de la gare de Béziers-Nord à
11 h 58 desservait Font-Mars à
14 h 46.
Wikipedia relate un drame survenu
au départ de la gare de Font-Mars :
"Dimanche 24 août 1947
sur la ligne de Béziers
à Montpellier, les
deux derniers trains de la journée quittent leur gare
respective à
l'heure. Le croisement réglementairement est
prévu à Font-Mars.
Au
départ de Montpellier-Chaptal, le 257 est
assuré
par la 040TSchneiderD-64
non freinée à l'airsuivie
d'un tombereau de boulets de charbon de 21 tonnes, de quatre
voitures
et d'un fourgon.
Au départ
de
Béziers-Nord, le 258 est assuré par la
040T
Schneider D-70 munie du
frein Westinghousequi
ne remorque que deux voitures et un fourgon. C'est donc le train le
plus léger qui dispose du freinage le plus performant.
Malgré sa faible
charge, il accuse un léger retard à l'approche de
Font-Mars.
Concernant
le croisement, le règlement d'exploitation
prévoit :
*l'arrêt
obligatoire du premier train qui arrive à
Font-Mars ;
*l'obligation
pour le chef de train de signaler par téléphone,
à Mèze ou à Montagnac
en fonction du sens de circulation, la présence de son
convoi afin d'obtenir
l'autorisation, ou pas, de repartir de
Font-Mars pour le croisement sur
place ou dans une autre gare ;
*la
tolérance, pour le train en retard, de ne pas marquer
l'arrêt à
Font-Mars puisque le croisement se fait plus tôt dans une
autre gare. Á
Font-Mars,
le chef de train du 258 présume un probable retard
du train
le plus lourd en provenance de Montpellier.
Ne
respectant pas le
règlement d'exploitation, il néglige de
s'informer auprès de la gare de
Mèze de la réalité de la situation et
ordonne au mécanicien de la D-70
de repartir immédiatement.
Celui-ci n'est pas d'accord, il
objecte,
mais le chef de train a donné un ordre, il
l'exécute. Le 258
repart donc aussitôt vers Mèze. Conscient du
risque, le
mécanicien redouble de
vigilance et scrute la voie en permanence afin d'apercevoir, le plus
tôt possible, une éventuelle apparition d'un train
en face.
ÀMèze, le 257
est
à l'heure et
tout le monde est tranquille : Montagnac
a signalé un léger retard du 258 et
comme aucun
appel n'est encore
parvenu de Font-Mars c'est que le croisement se fera comme
prévu. Le
départ est donné. Le lourd convoi profite de la
descente qui suit la
gare de Mèze avant le Pont-des-Salinspour
prendre l'élan nécessaire au franchissement des
800 mètres de la rampe
de 25 mm/m qui précède Font-Mars.
La D-64 donne toute sa
puissance, le
train aborde la courbe à droite à la vitesse de
60 km/h, on
est serein
en cabine, la rampe sera avalée sans difficulté.
Côté cour,
la gare de Font-Mars,
située au milieu de nulle-part,
ne débordait pas d'activité.
Elle ne
devait son existence qu'à
la jonction en ces lieux des voies
de la
ligne de Béziers à Montpellier avec celle de la
ligne de Mèze à Sète.
Dans
ses dernières années d'exploitation, la station
ne disposait plus
d'aucun agent sédentaire. Le personnel de bord se
répartissait les
tâches de sécurité et de
manœuvre des aiguillages.
Au-delà d'un cabanon
dépourvu, de nos jours, de commodités,
la voie quitte l'emprise de la gare
de Font-Mars
et
s'éloigne vers son prochain objectif : la gare de
Mèze.