Peu après le
cimetière de Saint-Etienne d'Albagnan, on
a quitté la Piste
Verte
par la gauche. Le chemin est signalé
par une balise. UTM :
31 T 488245 4819936
Nous
quittons le chemin de liaison, de nouveau par la gauche.
Une
petite route
nous offre son bitume
pour
commencer à prendre de l'altitude à moindre
frais.
Le profil de la route accentue
sa pression sur les mollets dans la traversée Valausse.
Moindre frais
n'est pas gratuit.
Nous
laissons successivement un chemin puis une route sur la droite. Cette
dernière mène à Cailho-le-Bas.
Le passage devant une vigne fait
prendre conscience de ce qu'il reste à grimper.
Autre carrefour à
emprunter par la gauche, toujours, direction La Salce. A droite nous
entrerions dans Cailho-le-Haut.
La pente se fait sentir. La
route fait ce qu'elle peut pour nous hisser le plus haut possible.
Un chemin, à droite,
dans une épingle est à délaisser, pour
cette fois.
La
Salce justifiait la route. Le Saut de Vézoles
se contentera
d'un chemin.
"Quelques
minutes après le départ de la Salse (à
pied bien entendu) on va successivement
franchir les ruisseaux du Verdier puis de Brabach. Le chemin est
très beau et,
entre les deux cours d'eau, on a l'occasion d'observer sur une dizaine
de
mètres un spécimen de l'ancien pavement de ces
voies ; des deux côtés des
dalles sont disposées, sans doute pour le passage des roues
du char tandis
qu'au milieu des galets sont placés de champ pour favoriser
vraisemblablement
l'adhérence au sol des pieds des mulets. Chemin faisant ou
remarquera aussi le
triste état de la châtaigneraie...
Les
deux cours d'eau traversés on est très vite au
col
Del-Bas." (Source
Pierre Granier - "Sur les chemins du Sommail)
Il convient de prendre sa respiration avant
d'affronter les deux kilomètres à venir.
Les cinq cents prochains
mètres
contribuent à cette escalade. Ils resteront en
mémoire.
Passée une ruine, le plus rude est derrière nous.
Certes le kilomètre suivant se défend
honorablement mais
avec moins de conviction. Petit à petit la pente va
s'humaniser.
Non loin de là, un
chemin
à droite, bordé d'une habitation, est
à ignorer.
A gauche toute !
...
puis une bifurcation se
présente ; une voie descend vers l'ouest, une autre retourne
vers l'est,
gagnant toujours de l'altitude. C'est cette dernière qu'il
est préférable de
suivre puisque quelques mètres plus loin une nouvelle
épingle à cheveux la
renvoie vers l'ouest... (Source
Pierre Granier - "Sur les chemins du Sommail)
... Sur ses bords une châtaigneraie au sol horizontal ne
tarde pas à se présenter et à
solliciter l'intérêt du promeneur. On y
pénètre
pour trouver sous ses ombrages dans le tènement dit
« le Caut », un dolmen
catalogué par M. Robert Guiraud, qui en signale un autre
sous le nom de « Ichis
N° 2 » dans la vallée du Jaur,
à un kilomètre environ au sud de celui-ci. (Source
Pierre Granier - "Sur les chemins du Sommail)
Très vite, un dolmen
mentionné sur les cartes, nous rassure quant au bon suivi de
l'itinéraire convenu.
Une halte peut y être
parfois salutaire.
Une ruine, encore,
précède une épingle
à cheveux où, au sortir, des panneaux routiers
nous
préviennent que ça tourne et
qu'au-delà de trente
kilomètres heures nous offenserions la Place Beauvau.
La pancarte suivante reste indicative.
J'indiquerai, moi, qu'au
carrefour suivant
il faut s'engager à gauche.
"Dans un cadre
particulièrement favorable à la halte, le torrent
tombe de haut tout près du
chemin qui le traverse sur une passerelle de pierre. A peine plus loin
on
franchit le ruisseau de las Coutelouzes, affluent de droite de celui de
Bolbès. En
fait les
deux torrents coulent dans le même grand ravin de
Bolbès, qui prend naissance
sous le col de Farrals et coupe le Sommail en deux.
Après le torrent de las Coutelouzes le chemin
s'éloigne vers le sud. Il décrit là
une jolie ligne droite toujours montante,
longue de 2 à 300 mètres jusqu'à
l'angle droit au niveau duquel on sort du
ravin de Bolbès pour reprendre la direction de l'ouest. Le
chemin
continue alors en droite ligne vers l'ouest. Et c'est un chemin
magnifique,
large, plat, tout couvert d'une herbe dorée, haute, douce au
toucher, ondulant
à la moindre brise, bien capable de retenir et d'enivrer une
petite chèvre de
M. Seguin. Sur cette allée forestière c'est un
plaisir de marcher d'autant plus
grand que l'on traverse une région des moins
accidentées du versant. A
la
droite du promeneur, sur une faible et vaste croupe, s'étend
une clairière bien
arrosée, d'un accès facile, si heureusement
disposée que l'on est surpris de
n'y voir aucune trace de construction. La fin de cette ligne droite se
trouve au ruisseau de
Font-Vidal. Plus loin, avant le ruisseau de Thérondel, on
débouche sur le
chemin qui descend de Folabric au lieu-dit « la Gare
» ou les « Trois Chemins
», à 2 km. 500 environ de Rouvials." (Pierre
Granier - "Sur les chemins du Sommail)
A la bifurcation on remarque un
abri en
fibrociment. Nous sommes à l'altitude : 709
mètres.
Il est toujours possible d'écourter la sortie en
redescendant par Ardouane,
la Piste Verte et Saint-Pons.
Ce ne sera pas notre cas. Nous monterons à droite.
Une seule intersection
d'importance peut
encore semer un
doute vite dissipé si l'on a fait nôtre la
règle :
toujours plus haut. L'altimètre affiche pourtant
déjà 859 mètres. Une citerne verte
borde la piste
de droite qu'il faut oublier.
On continue donc à
monter
tranquillement jusqu'au Col
de Folabric.
Un point de vue remarquable le
précède de
quelques 500 mètres.
Dégagé
à
l'est, plus bouché
à l'ouest. Le
Saut de Vézoles, souvant, fait
frontière.
Col de
Folabric
C'est le sommet de la piste avant une
courte descente à
UTM : 31 T
483802 4822108
un
important carrefour (985 mètres) de plusieurs pistes.