mais elle accueillait, en plus des voyageurs de la Compagnie du Midi,
ceux
de la Compagnie des Chemins de fer des
Pyrénées-Orientales
à destination du Barcarès.
Le
bâtiment
voyageur, construit en bois puis en dur se situe en dehors
des
remparts de la ville et cause quelques soucis aux perpignanais durant
les premières années de sa mise en fonctionnement
:
Avis à l'administration
Le
quartier de la gare qui prend chaque jour un développement
plus
considérable devrait être l'objet d'une active
surveillance pour y
faire observer un peu mieux les lois de la police du roulage, et de la
circulation sur les voies publiques. On préviendrait ainsi
des
accidents et des malheurs qui peuvent être l'objet de leur
inexécution.
On
observe que les charrettes et voitures circulant à
l'entrée de la nuit
sur la route de la gare et route de Prades, n'ont jamais leurs
lanternes éclairées, ce qui rend un
accident toujours possible.
Ce
quartier n'étant point le centre des lumières, il
ne fait clair le soir
que lorsque la lune brille ; aussi si on a besoin d'aller à
la boîte
aux lettres de la gare, souvent on ne voit pas où l'on
marche et l'on
n'aperçoit le véhicule que l'on entend, que
lorsqu'on est menacé
d'être
écrasé. - Même
observation pour les conducteurs de troupeaux de bœufs,
conduits en
liberté, à l'entrée de la nuit, de la
gare, au marché aux bestiaux ;
deux, trois hommes sont seuls à conduire un troupeau
considérable ;
aucun
d'eux ne porte de lanterne, rien ne trahit leur présence ;
il faut se
trouver presque envahi, pour comprendre qu'il faut se garer ; et dans
l'obscurité, comment faire !
Voyez-vous une mère avec ses enfants
perdue dans un pareil milieu ? Il doit y avoir
nécessairement moyen
d'essayer une modification dans les habitudes de sans-gêne,
prises par
les marchands de bestiaux.
Source
:L'Espérancedu
3 janvier 1882 [via le fonds numérisé de la
Bibliothèque de Perpignan,
domaine public]
La ligne de Narbonne
à Perpignan, mise en service le 12 juillet 1858 par la
Compagnie du
Midi,
quitte l'emprise de la
station
en surplomb de l'actuelle avenue
de Grande Bretagne
Le
bâtiment
voyageur, construit en bois puis en dur se situe en dehors
des
remparts de la ville et cause quelques soucis aux perpignanais durant
les premières années de sa mise en fonctionnement
:
