L'Auvergnat de Paris du 5 mai 1901rapporte
qu'ici même :
Samedi soir, vers six heures, la
machine n° .255, du dépôt d'Aurillac, qui rejoignait
son point d'attache (retour d'Eygurande), a tamponné, en gare de Vendes,
un train de ballast. La locomotive, qui était accompagnée
d'un fourgon et conduite par le mécanicien, Laurent, n'avait pas
d'arrêt à Vendes.
En conséquence, la vitesse, pour
être ralentie, n'en était pas moins assez grande, ce qui
fit que la machine culbuta de nombreux wagons avant de pouvoir
s'arrêter. Par
un heureux hasard, les employés du train n'ont eu aucun mal. Les
dégâts matériels, par contre, sont importants.
En 1874, on ignorait encore quels seraient l'emplacement et l'altitude
de la future gare de Vendes. Si la Compagnie s'est arrêtée à la
Barandie (proximité de Largnac),
c'est exclusivement, ainsi que l'a exposé M. l'ingénieur
Ceccaldi à la commission d'enquête réunie à
Mauriac, parce que la direction
du chemin vers Aurillac était encore à l'étude,
il était impossible de savoir à quelle hauteur il fallait que le chemin
de fer
accostât Vendes pour que le raccordement put être
établi entre le tronçon d'Eygurande à Vendes et le
tronçon de Vendes à Aurillac. A cette
époque, la Compagnie de Champagnac nourrissait encore un projet de
voie métrique industrielle de 114 km dont la gare à Vendes
aurait dû forcément se trouver en rapport avec la station
de la grande ligne*.
*Lire détails plus loin
Le 24 avril
1879, on en est encore à discuter de l'emplacement de la gare de Vendes. Le projet présenté se
termine par une moitié de courbe, un remblai de
4 mètres 90 et la moitié de la station de Vendes
dans la prévision sans doute que l'autre partie sera construite
par l'État ou le concessionnaire de la ligne de
Vendes à
Aurillac...
La ligne ne serait pas réellement complète
si
l'exploitation n'était pas possible sur toute
l'étendue ; cette conséquence s'impose avec d'autant
plus de force qu'on ne peut prévoir encore le jour où Vendes cessera d'être
tête de ligne.
D'autre part, l'Ingénieur de
Mauriac a fait observer que pour faciliter le prolongement de la ligne
sur Aurillac, il est indispensable de relever la hauteur de la gare et
de la fixer au moins à la côte 395m au lieu de 388m
à laquelle elle est prévue...
Le repère de nivellement,
toujours en place à 30 cm du sol sur le mur de façade
nord-est, n'est plus "face à la voie" mais affiche toujours
l'altitude finalement retenue : 409,342 mètres.
Côté cour, le bâtiment
voyageur,
aujourd'hui privatisé, reste desservi
par la "route de la gare".
La voie déferrée quitte
l'enceinte privée de l'ancienne gare
le long d'un muret de soutènement
puis s'engage le long du discret garde-corps
rouillé
Nous lisons dans le numéro du Journal des Travaux publics, du 24 décembre 1874,
l'article suivant :
Une Compagnie s'est constituée pour demander la concession d'un
chemin de fer industriel à voie étroite, qui aurait une
longueur de 114 kilomètres. Il desservirait le bassin de
Champagnac qui renferme de si grandes richesses minérales ; Nous
voulons parler de la ligne de Champagnac à
Saint-Denis-lès-Martel, dont il a été question
dans notre numéro du 13 décembre, à l'occasion des
délibérations du Conseil Général du Cantal.
Cette Compagnie n'a demandé ni subvention ni garantie
d'intérêts, mais les localités traversées
par le chemin industriel de Champagnac
à Saint-Denis insistent pour qu'il soit utilisé en
même temps au transport des voyageurs et des marchandises...
Qui donc peut dire actuellement que
la Compagnie des Houillères de Champagnac, de Lempret et autres
lieux, transportera des voyageurs et des marchandises, et qu'il y aura
une gare à Vendes et une autre
à Saint-Projet ?...
Il y aurait alors pour satisfaire aux exigences du Cantal, un
service de voyageurs entre Vendes et Saint-Projet ou Spontour puis un
autre service de voyageurs entre Saint-Denis et Argentat.
Qu'y aurait-il entre les deux tronçons ?
On dit qu'il y aurait une gare à
Vendes...
Cette gare supposée, il faudra bien qu'elle se trouve d'une
façon quelconque en relation avec la gare de la Compagnie de
Clermont à Tulle. Or on ne connaît pas à quelle
altitude la grande Compagnie établira sa station.
Le 4 décembre 1878, le Journal officiel de la République française
publie :
Art. 1er.
- Est déclaré d'utilité publique, à titre d'intérêt général,
l'établissement d'un chemin de fer de Vendes à la ligne d'Aurillac à
Saint-Denis-les-Martel. Art.
2. - Ce chemin sera construit en prolongement de l'embranchement
d'Eygurande à Vendes, dont l'utilité publique a été déclarée en 1868 et
passera près ou par Mauriac et Pleaux. Sa
voie aura la largeur normale
C'est donc cette voie à largeur normale, construite sur des terrains expropriés,
En raison du franchissement de cours
d'eau se dirigeant vers la Dordogne et que la ligne coupe plus ou moins
loin de leur confluent, on a dû construire une grande
quantité de ponts et de viaducs, dont un certain nombre de
notables.
La plupart de ces ouvrages sont
édifiés en matériaux de la région
avoisinant la ligne, c'est-à-dire en pierres volcaniques,
basalte notamment, donnant une note un peu triste en raison de
leur couleur gris foncé de Bort à Loupiac, et en
matériaux granitiques à partir de Loupiac.
Toutefois les viaducs de la Sumène et du Mars sont constitués
essentiellement
par
des tabliers métalliques
sur piles
en maçonnerie.
Mariano
FLORES et Patrick GARINOT. Presses & Editions Ferroviaires. 2006.
s'introduit au travers de la première culée de l'ouvrage où il croise,
derrière une porte métallique,
une plus petite galerie voûtée
donnant accès
à la passerelle
de service, portée sur les
entretoises inférieures et constituée de fers en U sur lesquels
reposent un plancher
en tôle striée.
Le tablier métallique du
viaduc du Mars, à voie supérieure, en rampe de 0m 025,
est construit à treillis rigide sans montants
verticaux.
Dans
un but d'économie, l'administration des Ponts et
Chaussées a restreint l'emploi de l'acier à la confection
des membrures, treillis et montants verticaux sur appui des poutres de
rive ; des contrevenants verticaux et horizontaux, les divers
autres profilés et le paletage sont en fer.
La longueur totale de la superstructure
métallique du viaduc du Mars,avec le prolongement des poutres sur les
appuis des culées, est de 206m 10.
Dimanche dernier, le train qui,
faisant un service d'été entre le Mont-Dore et
Vic-sur-Cère, passe à Mauriac vers 5 heures du soir,
s'engageait sur le viaduc du Mars,
entre Vendes et Sourniac, lorsque le mécanicien aperçut
un individu étranger au personnel de la compagnie, qui se
trouvait sur le viaduc. Cet individu aurait pu, en s'effaçant
intérieurement contre le parapet du pont, assister sans nul
danger au passage du train. Mais se rendant un compte inexact de la
place dont il disposait pour se garer, il s'affola et, se croyant sur
le
point d'être écrasé, il ne trouva rien de mieux que
d'enjamber le parapet et de se suspendre dans le vide, à une
hauteur minima de 80 mètres.
Se doutant que cet individu
n'était pas le roi de la gymnastique et que, le train
passé, il aurait quelque peine à reprendre pied à
l'aide d'un rétablissement, le mécanicien stoppa et le
chef de train courut au secours du malheureux qui était plus
mort que vif, et qui s'accrocha au bras de son sauveteur avec le
désespoir d'un homme qui se noie. Cet individu est un
nommé Lapeyre, d'Anglars. Il l'a échappé belle,
faute d'un peu de présence d'esprit.
Les
travaux de montage (du viaduc, pas de l'individu) commencés en mai 1891, ont été
complètement achevés en septembre 1892.
Les Viaducs de la Sumène et du Mars
figurent parmi les derniers ouvrages que les ateliers de construction
de la Société Commentry-Fourchambault ont eu à
exécuter sous ce nom ; cette société vient,
en effet, de céder, depuis le mois de mai 1893, ses
ateliers de Fourchambault
et ses fonderies de la Pique à une société
nouvelle, constituée sous la raison Magnard et Cie,
et qui a repris toutes les mêmes fabrications.
Le poids du tablier (acier et fer) du viaduc du
Mars est de 501.983 kilogr.
Les convois
regagnaient la terre ferme
entre les parois d'une tranchée
dont le creusement attenta à la continuité du chemin de Crouzille.
des eaux que la pente dirige vers le ruisseau de Betaine, rebaptisé,
sans dire pourquoi : ruisseau de la Gueuse.
Le Courrier du soir, du 2 juillet 1893, fait part à
ses lecteurs de la mise en service de la section de ligne de Largnac à
Mauriac : La ligne de Mauriac à Vendes n'aspire
pas à un rôle aussi important (que la ligne de Paris à Toulouse
par Brives);
cependant, à en juger par la carte, elle achève une autre
ligne directe de Paris à Toulouse par Corbeil, Bourges,
Montluçon et Figeac, partagés entre le
Paris-Lyon-Méditerranée et l'Orléans.
La première exploite la section de Paris à Beaune-la-Rolande et la
seconde va de Beaune-la-Rolande
à Toulouse.
Cette ligne, parcourant des pays peu riches et accidentés,
n'aura jamais une circulation active, mais elle traverse des paysages
splendides où les touristes ne sauraient manquer d'accourir.
Entre Eygurande et Mauriac, les sites
sont parmi les plus beaux de la France entière.
La Compagnie d'Orléans fait circuler des express sur la section
de Bourges à Eygurande ; ils se prolongent désormais
par des trains légers sur Aurillac.
Le
tronçon
ouvert aujourd'hui de Largnac à Vendes et à Mauriac a 22
kilomètres et ne compte que deux stations, Sourniac et Vendes.
à l'angle de la maisonnette de garde-barrière du PN 328, aujourd'hui disparue.
Disparue comme jadis M. Fouria,
le
garde-barrière, qui allait prendre le train partant de Sourniac
à 6 h3 0 du matin. Il a été retrouvé mort
à l'embranchement du chemin de Jaleyrac et de la route de
Clermont, à 500 mètres environ de la gare. Il venait de
quitter sa fille qui allait faire la barrière de la
Percée, n° 329. Celle-ci s'est bien rappelée en
apprenant cette triste nouvelle, avoir entendu des cris, mais
pressée d'arriver à son poste elle n'en a pas tenu compte.
voûté, rétablit la continuité
de la route qui parvient à Jaleyrac en quelque 410 mètres.
Á propos de Jaleyrac, le journal La Croix du 15 octobre 1913, informait ses
lecteurs :
Si, dans ce canton encore béni de familles nombreuses, un enfant est
atteint de Gourme, on prie le saint de Jaleyrac.
La maladie à nom : "mal de Jaleyrac".
Pour implorer le saint, on offre une messe. Mais cette messe doit
être quêtée dans neuf paroisses. Alors la
mère se met en route de maison en maison, même chez ses
ennemis. On
doit donner peu de chose, car le sens de cette quête est
l'humiliation que la mère s'inflige pour la guérison de
son enfant.
Sans doute si, sans parcourir neuf paroisses, elle rencontre des
habitants de paroisses diverses, elle se satisfera de cette
heureuse rencontre sans se croire obligée d'aller dans les
paroisses.
Et le saint de Jaleyrac ne lui
en tiendra pas rigueur.
les eaux nombreuses, désireuses de se baigner dans l'océan atlantique,
n'atterrissent plus directement sur le Mars (la rivière)
mais sur l'un de ses satellites (affluents).
Il fait nul doute qu'entre chaque tranchée, les eaux du côté montagne
doivent, à un endroit ou à un autre, s'écouler sous
la voie déferrée. Elles le font souvent
discrètement.
Seul un "régional de l'étape" pourrait prendre le temps de
repérer chaque ouvrage. De trouver ensuite le passage y menant. Jouer
de
la débroussailleuse, éventuellement.
"de l'embranchement
de la route de Mauriac à Jaleyrac".
Sous la chaussée
élargie, de l'ouvrage,
l'ex-plate-forme de la ligne de chemin
de fer
s'élève en direction du nord, sur un parcours inverse
mais parallèle à celui effectué naguère sur
les rives opposés des ruisseaux de la Betaine et de la Gueuse et
de la rivière Le Mars.
Vendredi
dernier, 3 courant, Mme Vergon, âgée de 41 ans, journalière à
Jaleyrac,
revenait chez elle à 8 h. et 1/2 du soir, lorsqu'elle
fut accostée sur
le viaduc de Jaleyrac,
par un individu qui lui demanda d'où elle venait. Je viens de
gagner ma journée, répondit cette dame. Alors riposta
l'individu en la prenant par le bras, donne-moi ton salaire
UTM : 31 T 450397 5013257 ou je te jette par-dessus le pont.
Mme Vergon ayant répondu qu'elle n'avait pas d'argent, son
interlocuteur la fouilla et, ne trouvant rien sur elle, se retira sans
lui faire aucun mal. Mme Vergon
qui, paraît-il, a eu une peur affreuse (cela se conçoit),
a déposé une plainte à la gendarmerie de Mauriac
qui, espérons-le, ne tardera pas à mettre la main sur
l'auteur de cette quasi-agression nocturne.
Le viaduc de Jaleyrac, est
au cœur du tracé en "S" qu'observe, à Jaleyrac, la
ligne de Pont Vert à Miécaze. Ici, les trains Paris -
Aurillac franchissaient le viaduc de gauche à droite, en
progressant plein nord, avant de repasser, quelques instants plus
tard, un palier plus haut, derrière la ligne de sapins, en
progressant plein sud.
sur laquelle les trains poursuivaient leur lente ascension.
La construction puis l'entretien difficile
de cette voie de montagne
furent cause d'accidents de personnel.
Le 22 août 1933, par exemple, M.
Larrobe Géraud, poseur au P.-O.,
fut victime d'un accident entre Vendes et Jaleyrac.
M. Le Quellec, chef de district,
s'est empressé de faire diriger le blessé chez lui
où il reçut les soins du docteur Basset.
Un long repos lui est prescrit.
En 1898, le PN était tenu par la fille de M. Fouria,
garde-barrière du PN précédent N° 328.
Samedi dernier, 1er juillet,
un train de marchandises a tamponné près du passage à niveau de
Jaleyrac
un troupeau de vaches qui avaient pénétré sur la voie. Deux de
ces animaux appartenant à M. Garcelon, du Brédou, fermier de
M. Dufayet, de la Roussilhe, ont été tués. Elles ont été abattues
et
dépecées immédiatement. Leur vente a été assez fructueuse, chaque
ménagère, dans le voisinage, ayant voulu profiter de l'occasion pour
faire un bon pot au feu dominical.
"L'Auvergnat de Paris" situe cet accident - au cours duquel on a
abattu deux
vaches mortes - près du passage
à niveau de Jaleyrac.
Le PN 328 est parfois nommé "passage à niveau de la Percée".
Les faits se sont-ils passés ici, au PN précédent,
N° 329, ou au suivant N° 330 ?
Un autre accident comporte encore moins de précisons : Ces
jours derniers M.Bernard-Pierre,
de Pradelles,
a eu un cheval écrasé par le train. Ce
cheval valait 1.100 francs.
la presse nommait l'ouvrage "tunnel de
la Percée".
Dimanche,
un accident s'est
produit à l'entrée du tunnel de la
Percée, près de Jaleyrac, où une
vingtaine d'ouvriers s'étaient abrités derrière des plates-formes
pendant
l'explosion de plusieurs mines que l'on venait d'amorcer en haut des
parois d'entrée de ce même tunnel.
UTM : 31 T 450341 5014571 Surpris par l'arrivée de deux
wagons chargés de traverses, échappés de la gare de
Sourniac et venant à la dérive, les malheureux n'eurent
pas le temps, dans leur étroit réduit, de se blottir tous
dans les fossés ou de grimper dans les à-pic de la tranchée, au risque d'être assommés
par les éclats de mine.
Deux d'entre eux, le conducteur Juillard, de Jaleyrac, et le terrassier
Vieillemard, ont été gravement blessés, le premier
au bas-ventre et l'autre à l'épaule.
Ces deux malheureux,
âgés de 27 et 30 ans ont été portés
à l'ambulance de l'entreprise où le docteur Delpeut est
venu leur donner des soins. Leur état est très grave.
auquel cartes et cadastre n'attribuent pas de qualité supérieure à
celle de passage.
Est-ce d'ici,
ou plus probablement d'ailleurs dans les environs, que
le jeune Delcouderc, âgé de dix-huit ans, domestique chez
M. Paulin Roche, s'est amusé à lancer un caillou sur
un train en marche et a blessé un voyageur.
et c'est en ligne droite, dans
l'axe de la prochaine gare,
que les convois
quittaient la
commune de Sourniac
pour retrouver celle de Jaleyrac,
au-dessus d'un passage d'eau, aujourd'hui embroussaillé.
UTM : 31 T 449857 5013915
Le
15 février était jour de paie sur les chantiers du chemin de fer. Comme
il arrive souvent en ces jours de fête et de gogo, des rixes s'élèvent
entre ouvriers : ce soir-là, les sieurs Fleurimont et Placon,
après
avoir fêté longuement la dive bouteille, se sont pris de querelle.
A la suite de fortes menaces réciproques avec gros mots à l'appui, le
nommé Fleurimont saisit un révolver et tire sur
son adversaire.
Fort heureusement le coup a
raté. Un autre ouvrier, Bourbouleix Jean, témoin de la
lutte est alors entré dans la danse et s'est mis du
côté de Plancon. Voulant rendre à Fleurimont ce qui
lui était dû, il a sauté sur lui, et se servant
d'une sorte de coup de poing américain, lui a donné une
distribution en règle.
La gendarmerie de Mauriac, saisie de l'affaire, est venue prendre des
informations sur les lieux.
Sans
connaître ce qui résultera de cette rixe un peu trop
bruyante, il serait à souhaiter que les "cheminots", comme on
les appelle, perdissent un peu de cette humeur batailleuse et
brutale qui les rend détestables aux gens du pays et leur attire
le plus souvent des désagréments que des avantages.
L'année suivante, pas de rixe relatée mais un accident.
Un accident, qui aurait pu avoir des
conséquences terribles, s'est produit sur la ligne en
construction de Mauriac à Largnac.
Deux trains de ballast se sont rencontrés près de la gare de Sourniac ;
heureusement ces trains marchaient à une allure
modérée ; aussi les dégâts se
bornèrent-ils à quelques avaries. Un chauffeur et
M. Chappes, limonadier à la gare, ont reçu de
légères contusions.
Tous les convois ne se présentaient pas aussi normalement en gare.
Quatre ans plus tôt :
Le train partant de Mauriac à 10 h 55 du matin a déraillé,
samedi, à la gare de Sourniac,
dans les circonstances suivantes : Deux vaches s'étant égarées sur la
voie et le
train arrivant toute vitesse
avant
qu'on ait pu les ramener dans le pré
où elles paissaient, ces
animaux ont
été renversés. L'une des deux a été
littéralement broyée ; la deuxième a
été blessée seulement. Le choc a été
si violent que la locomotive est sortie de sa voie, et ce n'est
qu'après un retard d'une heure environ que le train a pu
reprendre sa marche. On n'a heureusement aucun accident de personnes
à regretter.
La gare de Jaleyrac-Sourniac,
ses locomotives de passage et son personnel étaient aussi concernés par
des affaires brûlantes.
Un incendie qui aurait pu prendre des
proportions considérables,
s'est déclaré samedi dans la propriété du
Comte de Sartige, près de la gare de
Jaleyrac-Sourniac. Le feu a
été éteint grâce au concours
dévoué du personnel de la gare de
Jaleyrac-Sourniac, accouru en toute hâte sur les lieux du
sinistre. Plusieurs hectares de bois, de bruyères ont
été la proie des flammes.
Samedi un incendie a
éclaté dans un bois, près de la
station. Les
dégâts sont peu importants grâce à
l'intervention de MM. Simon, chef
de station ; Garnier,
garde-champêtre ; Ferrif, Fialeix, Dufayet et Pinson, chef
d'équipe.
Un incendie de broussailles
provoqué par la machine d'un train s'est déclaré
en gare de Jaleyrac. Un
hectare et demi d'herbes sèches et de
broussailles ont été brûlées. Il a fallu
deux heures d'efforts pour l'arrêter à l'entrée des
bois de Sourniac et d'Embranac.