L'ouvrage d'une longueur de 130 mètres culmine 25 mètres
au-dessus d'un cours d'eau
qui descend confluer avec la Sumène entre le Marlat et
Bassignac.
A peine sorti de l'ouvrage,
le
randonneur
est invité à la lecture :
LES ORGUES ET LE VIOLON
DE CHASTEL
MARLHAC
Au
pied des orgues basaltiques coule la rivière
nommée "Le Violon"...
VEBRET
Le rideau de dentelle et le panneau...
Le temps s'est arrêté sur cette petite place.
Le rocher d'Urlande est une tour composée de milles
escaliers de pierre
qui s'envolent vers le ciel. Le rocher est si haut que l'on ne voit pas
son sommet.
La brume et les nuages terminent sa silhouette si
particulière. Les
oiseaux nichent et alertent à mon arrivée. Une
vraie tour de gué...
Peut-être un passage secret pour un endroit
convoité...
L'ESCALIER DU CIEL OU LE
ROCHER
D'URLANDE
LES RUINES DE SAIGNES
Les ruines du château de Saignes et la chapelle dominent la
petite
ville.
LA MAISON DU BUCHERON A
LA BOUBOULIE
Une étrange maison composée de rondins de bois
à l'orée de la forêt...
Le chocolatier menier d'ANTIGNAC
occupe la plus belle maison de la ville,
pierres taillées étranges...
SAIGNES
Le gardien de l'eau de la ville est gravé dans la pierre.
D'UN CHÂTEAU A
L'AUTRE SITE DE THYNIÈRES
Postée sur les ruines du château de
Thynières, j'aperçois le château de
Val et de l'eau à perte de vue...
SALERS LES REINES ROUGES DES
PRÉS
fierté des champs, reine des prés, patrimoine
rouge, source des
commerces.
LES TOITS DE LANOBRE AU
DOS DE
COULEUVRE SUR UNE IDÉE
DE NADINE ROLLET
les toits des maisons semblent investis par des serpents ou dragons...
l'ardoise ou la lauze deviennent écailles...
La voie accentue son orientation
au sud-ouest
afin de se rapprocher de la D 512 qui de son côté
effectue une manœuvre semblable.
La piste verte,
elle, parvient au terme de sa cinquième tranche
d'aménagement.
Communauté de Communes Sumène
Artense
La cinquième tranche de la Piste Verte de Sumène
Artense, sur la commune de
Bassignac, a été financée par :
- Le Fond Européen Agricole pour le Développement
Rural (FEADER)
- Le Conseil Régional d'Auvergne
- Le Conseil Général du Cantal
La maisonnette de
garde-barrière
a disparu
des abords de l'ancien
passage à niveau de la D 512.
La maisonnette de
garde-barrière démolie et les
terrains qui
l'entouraient
sont aujourd'hui occupés par :
"L'arbre de vie"
L'arbre est formé par tressage d'osier sec
détrempé, en planchettes en
super et entrelacs.
A l'inverse d'une méthode traditionnelle plus rigoureuse,
l'artiste
favorise ici un tressage sensitif en fonction des forces de l'osier.
Thomas Louineau
Diplômé
de l'école nationale de
vannerie de Fayl Billot, Thomas Louineau est osiériculteur
et vannier à
Bassignac dans le Cantal. Ce
métier,
devenu rare, lui
donne la sensation d'être relié au
passé. Cependant sa façon de
l'exercer est résolument moderne. Il utilise six techniques
de vannerie
d'osier et aime utiliser son art pour créer des
pièces étonnantes
intégrant les objets naturels trouvés au hasard
des balades. Le travail
de l'osier vivant apporte une autre dimension à ses
créations. En
transmettant volontiers son savoir faire, il permet à chacun
de renouer
ce lien ancestral.
Le
viaduc de la
Sumène à Vendes est l'un des ouvrages d'art de la
ligne de chemin de
fer Eygurande - Miécaze, construite pour transporter le
charbon
exploité, entre autre, sur le site de Champleix à
Vendes.Cet
ouvrage à
vocation industrielle est inscrit depuis 2006 à l'inventaire
des
monuments historiques grâce à l'action de
l'association
Vendes-Viaduc-Village. Ce témoignage
a été offert en 2013
par l'association 3 V afin de garder vivante la mémoire de
ces deux
sites. C'est un hommage aux
ouvriers qui ont
construit le viaduc au péril de
leur vie ainsi qu'aux enfants, aux femmes et aux hommes qui ont
exploité la mine de Champleix.
Association Vendes-Viaduc-Village les Espavents
Le viaduc de la Sumène
Cet ouvrage arrive en 2ème rang des viaducs du Cantal
après
celui de Garabit. C'était un maillon de la ligne SNCF
Paris-Austerlitz-Aurillac par Eygurande. Cette ligne avait
été
construite à la fin des années 1800 pour
transporter le charbon du
bassin houiller Champagnac-Vendes. La portion de ligne
Bort-les-Orgues -
Aurillac est fermée depuis le 3 juillet 1994.
L'ouvrage
est classé monument historique par
arrêté 2006/233 du Préfet de la
région Auvergne.
Caractéristiques
de l'ouvrage : - Longueur : 366,90 m dont 366,90
de
structure métallique - Hauteur : 46 m - Constructeur :
Fonderies et
Ateliers de Construction de Fourchambault - Tablier : en acier
à 5 travées
solidaires, les 2 extrêmes ont une portée de 66 m
chacune, les 3
centrales de 78 m - Piles :
maçonnerie exécutée en
matériaux granitiques et chaux du Teil (Ardèche),
les ciments Lafarge
actuels. - Poids de la pile la
plus élevée :
3.922 tonnes - Plan de l'ouvrage :
daté du 21
septembre 1888 - Travaux de montage :
commencés en
mai 1891 ont été complètement
achevés en septembre 1893
-
Inauguration : 1er juillet 1893
- Dernière date de mise en peinture : 1982
- Surface à peindre : environ 15000 m2 -
Décapage
: environ 600 tonnes d'abrasif (non polluant)
- Quantité de peinture : environ 12 tonnes
Essai en charge 1892
En juillet 1910, au sortir
du viaduc
* actuelle D 922
de la Sumène, le train parti à 20 h 33 de Paris-Orsay, 10 h 49 à Bort, négociait une modeste courbe
qui le faisait entrer
sur l'emprise
de la gare
de Vendes, où il se présentait à quai à 11 h 26.
Ce
métier,
devenu rare, lui
donne la sensation d'être relié au
passé. Cependant sa façon de
l'exercer est résolument moderne. Il utilise six techniques
de vannerie
d'osier et aime utiliser son art pour créer des
pièces étonnantes
intégrant les objets naturels trouvés au hasard
des balades. Le travail
de l'osier vivant apporte une autre dimension à ses
créations. En
transmettant volontiers son savoir faire, il permet à chacun
de renouer
ce lien ancestral.
Cet
ouvrage à
vocation industrielle est inscrit depuis 2006 à l'inventaire
des
monuments historiques grâce à l'action de
l'association
Vendes-Viaduc-Village.
