sur le ruisseau de Las Crosos et, selon le cadastre, qu'il faut bien croire,
sur un chemin de service.
Au sortir de la courbe,
la voie ferrée,
à 211,032 mètres d'altitude,
longeait
la maisonnette
de garde-barrière du PN 10,
à la croisée du "chemin rural n° 1
de Cailhavel au chemin départemental n° 623".
La part des dépenses de construction de la ligne de Lavelanet
à Bram, incombant au
département de l'Aude, avait été financée par des emprunts.
En 1916, la dette était toujours en cours de remboursement :
Par les lois des 10 avril 1891 et 14 avril 1892, 200.000 et 300.00 francs avaient été empruntés pour le payement
des terrains destinés à l'assiette du chemin de fer
d'intérêt général de Pamiers à Limoux et de
Lavelanet à Bram.
Loi du 27 juillet 1893, 450.000 francs, pour la part contributive du département dans les dépenses d'acquisition d'assiette des chemins de fer
d'intérêt général de Pamiers - Limoux, Rivesaltes et de Lavelanet à Bram.
est
un projet de 8 millions d'euros financé par l'Europe, la Région
Occitanie, les Etablissements publics de coopération intercommunale des
Pyrénées Audoises, du Limouxin, et Piège Lauragais Malepère.
Le Messager de Paris du 4 mars 1898 tente d'éclairer ses lecteurs en publiant les tarifs en vigueur sur la toute nouvelle ligne de chemin de fer :
L'homologation vient d'être donné aux tarifs applicables sur les sections de Bram à Belvèze et de Mirepoix à Limoux.
Ces
tarifs sont établis sur les bases en vigueur en ce qui concerne
l'ensemble du réseau, pour les tarifs généraux de
grande et de petite vitesse.
En
outre, les transports sur les nouvelles sections
bénéficient des divers tarifs spéciaux et communs
de grandes et petites vitesses qui édictent des bases
kilométriques ou des conditions de transport applicables
à l'ensemble du réseau.
De plus, il sera délivré des billets d'aller et retour
à prix réduits de Montréal-Aude à Carcassonne et
réciproquement.
Au PK 336,81 de la ligne, à 205,323 mètres d'altitude,
les voyageurs, qu'ils aient compris ou non les règles de calcul du prix de leur billet, s'engageaient sur le tablier d'un pont-rail
En février 1893, les
ouvriers français manifestaient un grand mécontentement à l'égard des
ouvriers italiens, auxquels ils reprochaient d'accaparer presque tout
le travail.
Un
commencement de soulèvement a eu lieu et aurait pu dégénérer en une
sanglante bagarre si le sous-préfet de Limoux, le commandant de
gendarmerie avec deux brigadiers n'avaient réussi à maintenir l'ordre et
à protéger les habitations des étrangers.
Dans cette virile atmosphère... à
Villeneuve-lès-Montréal, deux ouvriers français, les dénommés Rieux et
Escassut, ont été arrêtés et écroués à la prison de Carcassonne.
Ces
deux individus, armés de gourdins, ont, dans un moment d'ivresse,
assommé le sieur Cabanié, maréchal ferrant, ainsi que le neveu de ce
dernier, et également maltraité le maire du village, qui s'était mis à
la poursuite de ces deux forcenés.
L'état des blessés est assez grave.
Dominant
du haut de sa colline la dépression que suit la grande voie de
Bordeaux à Narbonne, et celle qui sous ses regards se
détache de cette dernière pour se diriger vers les
Pyrénées par Fanjeaux, Montréal (Aude) a
été dans le passé une forte position militaire.
Deux
pays gaulois, qui devinrent plus tard deux évêchés,
se rencontraient devant elle : la cité des Tolosates qui
devint l'archevêché de Toulouse, et la cité de
Narbonnas qui devint la métropole de Narbonne dont le
diocèse de Carcassonne fut au VIe siècle un premier démembrement.
La voie verte et la voie déferrée font route à part
avant d'atteindre Bram, ce qui explique la distance de
9 kilomètres inscrite sur le panonceau. Photo du 10 avril 2016
Au PK 333,88 de la ligne, à 177,301 mètres d'altitude, les culées Photo du 10 avril 2016
du pont-rail
sur le ruisseau de Rebenty et sur "l'ancien chemin de Villeneuve-les-Montréal à Montréal",