et
pénétraient sur le territoire
communal
de Balazuc.
L'ouverture,
le 28 mai 1876,
de l'embranchement de Robiac au Pouzin eut des
répercussions en vallée du
Rhône :
Rapport de l'ingénieur en chef du contrôle
Ligne de Livron à
Privas
Travaux
exécutés ou en voie d'exécution.
Construction d'une deuxième voie entre La Voulte et Le
Pouzin nécessitée
par l'établissement de la ligne d'Alais ;
élargissement de tous les ouvrages d'art, notamment du
viaduc et du pont sur l'Ouvèze ; allongement des
ponts métalliques sur la route numéro 86 et
agrandissement de la gare du Pouzin.
Renouvellement de la
voie en rails d'acier ; construction d'un abri pour les
voyageurs au Pouzin, agrandissement de la station de
Saint-Lager-Bressac et construction d'une annexe aux maisonnettes des
passages à niveau 3, 5, 11, 14, 16 et 17, et enfin
repurgement des tranchées d'Alissas, de la Marge et de
Saint-Priest.
Etablissement d'une deuxième voie entre Le Pouzin et Le Teil
livrée au service de l'exploitation le 26 février
1877. Rechargement complet du ballast sur un grand nombre de
points qui
avaient subi des tassements ;
décapement
des talus en déblais de certaines tranchées et
revêtement en
maçonneries des parties de ces talus dont la surface ne
présentait pas
une consistance suffisante.
Travaux de terrassement
pour l'agrandissement de la plate-forme dans les gares du Pouzin, du
Teil, de Vogué et de Balazuc.
Modification des voies
dans les gares de Cruas, Rochemaure, Le Teil, Balazuc et
Saint-Paul-le-Jeune.
Pose de grues de chargement et de ponts à bascule dans les
gares de Baix, Cruas, Vogué et Ruoms.
Asphaltage des trottoirs
intérieurs dans toutes les stations comprises entre Le
Pouzin et Gagnières.
Un "chemin
de Mourre Frais", mais sans issue, se trouve pancarté
à l'angle
du tablier
de l'ouvrage.
Ce chemin, avant le
creusement de la tranchée,
passait 90 mètres plus
au nord
pour aller s'embrancher à la route de Balazuc.
Balazuc se situe à 1300 mètres à vol
d'oiseau, beaucoup plus par la route, de sa gare.
Vers 1870
le phylloxera
détruit les vignes et la pébrine ravage les
élevages de vers à soie, amenant la
misère. Seule
la construction de la ligne de chemin
de fer du Teil donna du travail
aux paysans mais dès sa mise en service, en
1876, le train facilita l'émigration des jeunes vers la
vallée du Rhône et les grandes
villes.
De 1876 à 1881
la commune passe de 802 à 694
habitants…
Nid d'aigle, perché
sur un rocher à pic au-dessus de
l'Ardèche : ce village très pittoresque
d'ailleurs,
n'avait jamais eu la
prétention d'avoir une gare. Jusqu'ici on
ne pouvait y arriver qu'à dos de mulet, encore fallait-il-il
être familier avec ce genre d'équitation.