04 - de la gare de
Brouzet à la gare de Seynes
Ancienne ligne
d'Alais à l'Ardoise
à
VTT
Évolution
du parcours depuis les gares d'Alais :
De la
gare de Brouzet à la gare de Seynes : 5,9 km
Ouvrez le
tracé de cette
section de voie sur Géoportail
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM
Photos du 10 septembre 2020
L'ex-plate-forme
ferroviaire de
la ligne d'Alais
à L'Ardoise tire
droit
au
sud-est
et bute sur le grillage
UTM : 31
T 598261 4887257
d'une
propriété
privée implantée
sur l'ex-emprise
de la gare de Brouzet .
Durant
l'hiver 1883 , le train parti d'Alais, gare du Rhône, à
10 h 20,
s'y
présentait à quai
à 11 heures.
UTM : 31
T 598467 4887052
Fin septembre 1909 , suite à des pluies torrentielles, la
circulation des trains est interrompue entre Celas et Brouzet.
Sur la commune de Brouzet étaient exploitées
d'importantes carrières
pour lesquelles, dès sa création, en 1938 , la
SNCF
établit un tarif spécial pour le transport des
pierres
à chaux, par wagon chargé de 10 tonnes,
de Brouzet
à Vals-les-Bains-La-Bégude.
La cour
de la gare de Brouzet
était distante de quelque 1400 mètres du village.
Le Petit Marseillais du 19 octobre 1898
relate :
Lundi matin, M. Durand, brigadier des gardes forestiers, ayant
trouvé une somme importante en billet de banque, s'est
empressé de la remettre à
M. le chef de gare de
Brouzet , à qui elle
a été réclamée, hier, par
le voyageur qui l'avait perdue...
Les convois repartaient au sud-est
où ils
croisaient à niveau
le "chemin vicinal de grande communication N° 6",
D 6
à partir de 1938 , à l'angle d'une
maisonnette
de garde-barrière ,
aujourd'hui
rasée au profit d'un îlot
directionnel .
UTM : 31
T 598532 4886979
La voie
déferrée ,
après avoir été
déclassée entre
Brouzet et Fontarèches par une loi du 30 novembre 1941 ,
est aujourd'hui
occupée
par la chaussée du nouveau
tracé de
la départementale 6.
A 180,898
mètres d'altitude, les convois, sautillaient
un aqueduc puisard
UTM : 31
T 603283 4885539
dont les eaux, relâchées
sous un mur de
soutènement ,
plongeaient
dans
l'Alauzène ;
un ruisseau
autour duquel
la voie ferrée s'apprêtait
à serpenter longuement.
UTM : 31
T 598895 4886370
La première
traversée
du cours
d'eau
s'effectuait sur l'arche
d'un pont-rail maçonné.
A la sortie du pont les convois croisaient
à
niveau le "chemin
vicinal de
grande communication N° 6" / D 6.
Aujourd'hui
c'est la nouvelle D 6, celle empruntant l'ex-plateforme
ferroviaire, qui coupe à niveau la D 6
primitive, devenue chemin de randonnée .
UTM : 31
T 598896 4886359
La départementale d'origine
effectuait un
parcours en arc-de-cercle et s'en allait recroiser
la plate-forme ferroviaire, à l'angle, cette fois,
d'une maisonnette de
garde-barrière ,
elle aussi disparue.
UTM : 31
T 598900 4886278
Soixante-dix mètres plus loin,
c'est au tour de
l'Alauzène
UTM : 31
T 598906 4886223
de recroiser la
voie
déferrée
sous un ex-pont-rail
métallique dont il reste les culée s.
Les
convois,
par-delà
une courbe
imposée par le contour du Serre de l'Aven,
sautillaient le ruisseau de Gorge-Galon
sur un aqueduc maçonné.
UTM : 31
T 599129 4885882
La route qui déborde
l'emprise
de la
ligne d'Alais à l'Ardoise, a entraîné la
modification ou le remplacement des ouvrages d'art et des
éventuelles traversées de chemin.
A l'époque ferroviaire des lieux,
un chemin ,
inconnu du cadastre napoléonien
rénové, coupait-il à niveau la
plate-forme ou profitait-il de l'ouverture sous le tablier métallique
du pont voisin ?
L'ouvrage dont il ne reste rien a fait place à une galerie sous remblai , au service
du ruisseau de Civadan .
UTM : 31
T 599231 4885829
La voie ,
au pied des Moures
et en surplomb de l 'Alauzène ,
saute
UTM : 31
T 600245 4885398
un
court cours d'eau anonyme
sur un ponceau détruit et reconstruit sous le remblai.
Les convois,
presque en fond de vallée,
avaient à croiser
de nombreux affluents de l'Alauzène.
UTM : 31
T 599950 4885478
C'est dans
une
galerie maçonnée , voûtée
et prolongée
sous toute
la largeur de la départementale, que s'écoule un
second court ruisseau
sans nom.
L'ouvrage suivant,
discret,
qu'un repère de nivellement positionne à 210,659
mètres d'altitude,
UTM : 31
T 600245 4885398
permet l'écoulement
du ruisseau de Puech-Haut .
Sous le tablier
élargi de l'ex-pont-rail
voûté,
transite
aussi la ligne imaginaire de la frontière entre les communes
de Saint-Just-et-Vacquières
et de Seynes.
Par un jugement du
tribunal de
commerce de la Seine en date du 19 juin 1884 , la Compagnie
concessionnaire du chemin de fer d'Alais au Rhône et
à la
Méditerranée a été mise en
faillite.
Les pertes d'exploitation se
chiffraient à :
19.000 francs
en 1883
27.935 francs
en 1884
112.766 francs en 1885...
Sous le remblai subsiste un aqueduc très
certainement modifié.
UTM : 31
T 600599 4885312
Ces pertes
financières qui perdurèrent en
1886 : 96.085 francs
1887 : 115.941 francs
conduisirent à ce que le 20 mars 1889 ,
deux conventions soient passées.
D'abord entre le ministre des Travaux publics et le syndic de faillite
de la "Compagnie du chemin de fer et de la navigation d'Alais au
Rhône et à la Méditerranée".
Le syndic
renonce à la concession de la ligne.
Ensuite
entre le ministre des
Travaux publics et le PLM. Cette convention prévoit
l'intégration de la "ligne d'Alais à
Port-l'Ardoise" au
réseau de la Compagnie.
Ces conventions sont approuvées
par une loi du
23 juillet 1890 .
Le remblai
dut être percé d'un passage
entre les
terres divisées.
Les trains s'engageaient donc sur la voûte
UTM : 31
T 601026 4885211
d'une galerie
maçonnée
et poursuivaient en courbe ,
se rapprochant ainsi
de l'Alauzène qu'ils allaient devoir
traverser
sur la voûte
d'une galerie
UTM : 31
T 601253 4885209
de même type
que la précédente.
A gauche de la rivière
et face au Mont
Bouquet Sud ,
les convois s'avançaient
sous le passage
supérieur d'une bretelle de jonction entre la
"D 6 canal historique" et un chemin service.
La construction de la route
a été fatale au pont-route qui a disparu du
paysage.
UTM : 31
T 601709 4885535
La plate-forme ferroviaire
virait à droite sous le rocher de la Montre.
La D 6, celle hébergée par la voie
déferrée ,
vient tutoyer
l'ancienne D 6, avant de communiquer avec elle.
Cette ancienne route, empruntée à
contresens, conduit à l'embranchement de la route
d'accès au Mont Bouquet ;
route appréciée des cyclistes...
entraînés.
UTM : 31
T 602297 4885593
Les trains
parvenaient
à hauteur de Seynes,
à la
croisée
de la "voie communale N° 5 de
Seynes à Saint-Just-et-Vacquières",
UTM : 31
T 602571 4885499
à l'angle de la maisonnette de
garde-barrière du PN 14.
Les convois
contournaient le
village, en
tranchée
puis en remblai .
Ils enjambaient une nouvelle fois
l'Alauzène
UTM : 31
T 602874 4885440
sur la galerie
voûtée d'un pont-rail.
L'ouvrage
a
été rallongé
sous toute la largeur
de la départementale .
Deux
cent cinquante-sept mètres plus loin,
les
convois sautaient
UTM : 31
T 603124 4885496
la "voie vicinale
N° 4
de Seynes au Chabian "
sur la voûte
d'un pont-rail.
Sous le tablier du pont, aujourd'hui élargi ,
la route cohabite
avec l'Alauzène
qui reprend
place à la droite de la voie
déferrée .
Durant
l'hiver 1883 ,
le
train parti d'Alais, gare du Rhône, à
10 h 20,
parvenait au
lieu-dit
Saint-Campeyre
où il se
présentait à quai
de la gare
de Seynes , à
11 h 20.
UTM : 31
T 603283 4885539
Le repère de nivellement n° 82, qui
indiquait une altitude de 267,102 mètres, a disparu avec le
bâtiment voyageur de la station.
Tout à
côté,
en bordure d'une ex-voie
de débord ,
à l'équerre
d'un ancien chemin
d'accès ,
la végétation
masque en partie
un quai
marchandises
à l'écart duquel les convois
repartaient
vers leur prochaine destination : la gare de
Vallerargues.
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