«
Séparé de la gendarmerie par une ruelle
surensablée, accoté aux pans du mur en
pisé d'une
maison en ruine, un bâtiment ocre m'apparut
écrasé
de soleil. C'était une construction Maure, dorée.
Mordorée l'Auberge aux Pans d'or ».
Voilà
planté le décor du
dernier volet de la trilogie que Jacques Mancip a entamé
avec
les deux premiers récits de la « Piste trafricaine
».
Voici «
l'auberge aux Pans » d'or
où l'on va retrouver l'auteur d'Annonay bloqué
par un
trou, perdu dans les sables de la
frontière
nigéro-algérienne.
Dans une
débauche de calembours, de verve
colorée, entre réalité et romanesque,
l'auteur
nous compte ses picaresques tribulations dans un autre monde,
là
où la réalité
peut être confondue avec la fiction.
Les préfaciers
de l'œuvre, Monique
Berthelier et Bernard Schneider ne tarissent pas d'éloges :
B.
Schneider : « qui oubliera la description saisissante de
cette
partie d'échecs sur les dunes qui prendra sans doute rang
aux
côtés de grands morceaux d'anthologie en se
démarquant par la succession de ses
époustouflants
travelings ? »
M. Berthelier : ...
« Je m'honore de
discerner en Jacques Mancip un nouveau nom important des lettres
françaises »...