la station était desservie par une allée embranchée au "chemin vicinal ordinaire n° 2 de Saint-Dionisy à Langlade". Photo du 22 mars 2016
Une grande partie de
l'emprise de la gare de
Langlade a été achetée
par la municipalité. Elle
accueille des activités touristiques et culturelles. Dans
ce cadre, la salle des pas perdus a été
transformée en bibliothèque.
Photo du 22 mars 2016
Au bas d'un déversoir, des eaux anonymes
s'écoulent sous l'emprise de la gare, au travers d'un aqueduc au débouché lointain :
"impasse des Canabières", par-delà la cour des marchandises.
La gare de Langladea
expédié de nombreux wagons de
barriques de vin ou des raisins de table (chasselas) et
a joué un
rôle important dans
l'approvisionnement de la Vaunage, sous l'occupation allemande.
au-dessus du "fossé
des Barrines".
Photo du 22 mars 2016
Selon le cadastre de 1936, l'ouvrage s'ouvrirait au passage du chemin du Nay.
En 1924, E. Maroger, président de l'office agricole départemental du Gard, écrivait dans son ouvrage "La goutte d'eau" : Nous n'innovons rien,
puisqu'avant le phylloxéra, la plupart de nos garrigues étaient
couvertes d'olivettes, où chaque olivier était entouré de deux ou trois
pieds de vigne qui grimpaient hardiment dans les branches.
Ils donnaient des fruits assez nombreux et souvent les vins
récoltés étaient des vins de choix dont quelques uns ont eu une
réputation bien méritée.
Nous pouvons citer dans la Vaunage, le vin de Langlade, qui était très apprécié à Paris dans les restaurants les plus fréquentés.
Langlade possède toujours une tradition viticole de grand cru, mais plus aux abords urbanisés de sa gare.
Au cœur de la Vaunage,
plaine fertile où coule le Rhôny, Saint-Dionisy
fut construit au pied
de l'oppidum de la Roque de Viou, habitat pré-romain
favorisé par la
présence de sources. Au départ du village, des
sentiers emmènent le
promeneur vers de beaux points de vue sur la plaine...
Les convois, en tranchée,
sautillaient
un fossé
sur la voûte d'un aqueduc,
aujourd'hui bidouillé. A découvrir
L'oppidum de la Roque de Viou :
témoin des premières occupations du site datant
du VIIe
siècle avant J-C.
Le lavoir de Saint-Dionisy du XIIe
siècle,
entièrement restauré.
Le temple de Saint-Dionisy : construit entre
le Xe et le XIIe
siècle
en tant qu'église, l'église Saint Denis, il fut un temps
dédié aux deux cultes avant
d'être transformé en temple au XIXe...
En 1915, année de guerre, seul le train partant de Nîmes à 17 heures 49, s'arrêtait à la halte de Saint-Dionisy.
A 18 heures 24.
De nos jours les pratiquants de la voie verte de la Vaunage sont invités à s'arrêter, à n'importe quelle heure, pour : "Découvrir
Saint-Dionisy"
Vous voici à
Saint-Dionisy, petit village de la plaine de la Vaunage.
A l'origine, le village appelé Véo,
Véra ou Viou, était construit sur
les hauteurs (oppidum). Ce n'est que lors de la
colonisation romaine que les habitants ont conquis la plaine, autour de
la Fontaine et de l'église pour bâtir leur maison
et exploiter les
terres prometteuses baignées du soleil du midi.
C'est
au 18ème siècle que la viticulture devait
être la principale richesse
du pays. Les maisons possédaient leurs cuves à
vin et des
chais. Le vin était
exporté dans toute
la France par la voie de chemin de fer sur laquelle vous vous trouvez.
Aujourd'hui,
parallèlement à la
culture de la vigne qui reste importante, l'artisanat se
développe.
De cette époque, restent les maisons de caractère
entre lesquelles il
fait bon flâner.
Laissez-vous tenter par une balade
dans le village ; découvrez le temple du
Xème siècle et son
clocher qui rythme la vie des villageois, le lavoir ainsi que les
remparts de l'oppidum de Roque de Viou et profitez de l'admirable point
de vue sur toute la plaine de la Vaunage.
En 1915, le train de 18 heures 24 repartait à destination de la gare de Nages.