En 1899, un vœu était exprimé auprès du
Conseil général de l'Aveyron :
Employé à la gare de Sauclières. Le conseiller général, M. Jugla
- Prie le conseil général de vouloir bien émettre le vœu qu'un employé de plus soit attribué à la gare
de Sauclières, en raison de l'importance de son trafic.
Adopté.
M. G. Dol,
Conseiller général, propose
à l'Assemblée départementale l'adoption d'un vœu tendant à obtenir de
la Compagnie des chemins de fer du Midi que le croisement des trains
n° 730 et 731 (section de Tournemire au Vigan), qui a lieu
actuellement à
la station d'Aumessas (Gard) à 10 h. 38 du matin, s'opère, à
l'avenir, à
la station de Sauclières...
Le croisement demandé à Sauclières
aurait pour résultat de permettre
Ce croisement de trains eût été une maigre
compensation. Jadis, Saint-Jean-du-Bruel avait espéré une gare.
En 1876, le tracé de la voie ferrée Le Vigan, Tournemire devait
se faire par Saint-Jean pour rejoindre Millau par la vallée. Hélas ce
projet fut abandonné. Les mines de plomb argentifère et zinc ont connu une
certaine prospérité ; un téléphérique, le plus long d'Europe,
18 km,
acheminait le minerai de Villemagne, près de la gare
de Sauclières.
C'est
à partir de
1925, que rentre en fonction le téléphérique. Desservi par
2 câbles aériens, ils évacuaient, au rythme de
7 tonnes à l'heure le minerai vers un
embranchement particulier,
Campestre. - Des cambrioleurs ont pénétré dans la gare de Sauclières, près de
Campestre, et ont emporté de nombreux colis.
Des personnes ayant
signalé la présence d'automobilistes suspects qui s'étaient réfugiés
dans le souterrain dit "de Saint-Ferréol", la gendarmerie d'Alzon a été
alertée et les gendarmes, révolver au poing, ont pénétré dans ce
refuge, mais les malfaiteurs avaient disparu, abandonnant leur butin.
On croit que les voleurs se sont dirigés vers Lodève.
occupe aujourd'hui l'espace affecté à
la station du câble aérien des mines de Villemagne.
Les convois
quittaient peu à peu l'emprise
de la station
et se dirigeaient à l'ouest vers un remblai. 1909
Midi. - A propos de la note publiée
dans notre dernière revue touchant la création d'un train léger entre
le Vigan et Nîmes, on nous fait remarquer que les communications entre
le Vigan et Mende ou Rodez, pourraient, elles aussi, être mieux
assurées et grandement améliorées si la compagnie du Midi faisait
partir de Tournemire sur le Vigan le train du matin qu'elle fait partir
de Sauclières.
Il serait également à souhaiter que le
train de
marchandises n° 1733, du Vigan à Tournemire, qui reçoit des
voyageurs à
partir de Sauclières, les prit
au départ du Vigan.
On voit mal quelle utilité il y a à scinder en deux tronçons une ligne
d'à peine 60 kilomètres.
à
732,622 mètres d'altitude,
la voie ferrée ne peinait pas
à enjamber
un chemin de service,
sur la galerie voûtée
d'un ponceaumaçonné.
1890 Rodez.
- Victimes de leur imprudence. - Un convoi de waggons
servant au
transport de déblais sur la ligne ferrée en construction de Tournemire
au Vigan a déraillé à 500 mètres
de Sauclières.
Plusieurs
ouvriers étaient montés sur les tampons reliant les waggons malgré la
défense formelle qui leur avait été faite. Deux d'entre eux, Joseph
Gleynadel, de Sauclières, et
Gabriel Cazelles, d'Onet-le-Château, ont été
écrasés.
La mort a été instantanée.
Les autres ont reçu des blessures légères.
pour
supporter la chaussée de la "rue de la Faysse" qui amorce le
contour du bourg de Sauclières.
M. l'abbé Marcorelles a envoyé une
notice sur divers objets trouvés dans les dolmens de la commune de
Sauclières et ses environs lors des fouilles faites, de 1887 à 1895,
par Joseph Vidal, surveillant des
travaux de construction du chemin de
fer de Tournemire au Vigan.
Ces notes sont accompagnées de fac-similés
des objets...
Il était accompagné de son secrétaire
particulier, M. le
chanoine Dubois, de Mgr. Chambourdon, M. le chanoine Moulin,
M. l'abbé
Sarran et M. l'abbé du Curel.
Mgr. Germain s'est arrêté au Vigan,
chez la famille de Tessan ; il
est parti pour Rodez le lendemain à 10 heures du matin.
M. l'abbé Ricard, vicaire général, attendait sa Grandeur à la gare de Sauclières où il est monté
dans le train.
Depuis
cette station, qui est la première du
département de l'Aveyron, et sur tout le parcours,
le clergé et les populations des paroisses
se
rendaient en grand nombre à la gare
et pénétraient sur la voie où ils
saluaient leur nouvel évêque...
En 1920, le
Gouvernement prit l'initiative d'un programme d'électrification des
chemins de fer d'intérêt général.
La
pénurie de charbon, dont la France avait souffert pendant les
hostilités et la situation déficitaire, où elle risquait de demeurer
longtemps encore à cet égard, orientèrent les Pouvoirs publics vers la
substitution systématique de l'énergie électrique à la vapeur :
les réseaux situés dans les régions riches en énergie hydraulique
étaient particulièrement désignés pour cette transformation...
Le réseau du Midi mesurant au total
4.137 kilomètres, son programme portait sur trois quart environ de
l'ensemble...
Une période de 20 ans, divisée en deux phases, est prévue pour son
exécution...
Deuxième phase. - Selon les prévisions
actuelles, la deuxième phase serait commencée vers 1930,
mais il est possible qu'il soit apporté de sérieuses modifications à ce
programme si les électrifications pour la première phase ne pouvaient
être terminées dans les délais prévus...
Cette deuxième phase comprend l'électrification des lignes suivantes :
Boussens à Saint-Girons, Pamiers à Moulin-Neuf, Moulin-Neuf à
Lavelanet...
De plus l'électrification des lignes suivantes :
Béziers à Neussargues, Latour à Plaisance, Tournemire-Roquefort au Vigan...
est également prévue dans un délai qui dépendra de celui dans lequel il
sera possible de trouver dans la région de l'énergie électrique.
n'aura jamais eu à cohabiter, dans la tranchée, avec le moindre pylône de
caténaire.
Les années 1930,
surtout dans leur seconde moitié, ne sont pas à l'électrification de la
ligne, mais plutôt à la recherche d'une substitution routière au trafic
voyageur.
Sauclières.
- Depuis huit jours, les trains de voyageurs sont supprimés sur la
ligne
le Vigan-Tournemire. Des autobus relient Sauclières au Vigan et
Sauclières à Saint-Romme-de-Cernon. On regrette le train.
pour
s'écouler en direction
du ruisseau du Brusquet, tout proche.
1938
Au Conseil général de l'Aveyron, on étudie de près la fréquentation de
la ligne de Tournemire-Roquefort au Vigan.
Réserve
faite d'une erreur manifeste tant le chiffre indiqué pour le
nombre de billets délivrés par Roquefort-Tournemire pour les au-delà
des gares de cette ligne,
le trafic paraît être surtout
concentré entre Tournemire et l'Hospitalet, d'une part,
et Sauclières
et Le Vigan, d'autre part, la densité du trafic de bout en bout d'une
part et de gare à gare vers le milieu de la ligne, d'autre part, étant
relativement faible.
Des cantonniers qui manquent beaucoup à la cabane.
Le répertoire des carrières de pierre de
taille exploitées en 1889
fait état, dans le canton de Nant, commune de Sauclières,
de la carrière à
ciel ouvert du Vassel*
* ou Bassel
de
laquelle étaient extraits des rouquets
du Vassel, ayant servis à la confection des plinthes et bahuts des viaducs du Caylaret
et de Valecroze et autres ouvrages d'art du chemin de fer de Tournemire
au Vigan.
Aujourd'hui,
l'activité sur site est en lien avec la demande du 08 février 2021,
complétée le 21
septembre 2021, présentée par la Société SARL
MILHAU dont le siège social est situé au lieu-dit "Le Bousquet" 12370
MURASSON en vue
d'obtenir l'autorisation d'exploiter (renouvellement et extension) sur
les parcelles cadastrées aux
lieux-dits "Les Bastides" section G, n° 82, 83, 84, 86, 144pp et "Le Bassel" section G, n° 172pp,
une carrière à ciel ouvert de calcaire
pour une durée de 30 ans et d’une capacité annuelle moyenne
et maximale de, respectivement, 50 000 et 60 000 tonnes/an sur le
territoire de la commune de
Sauclières représentant une superficie de
5 ha 28 a et 18 ca...
L'Écho de Paris du 4 juillet 1907, mais pas que, publiait une publicité
de la Compagnie
d'Orléans pour des excursions aux Gorges du Tarn.
Il est délivré toute l'année des billets
de voyage circulaire de 1re et 2e classe, permettant de visiter les
Gorges du Tarn et comprenant les itinéraires ci-après, savoir :
1re classe, 130 francs ; et 2e classe, 93 francs.
Paris, Vierzon, Limoge, Brive, Figeac,
Rodez, Sévérac-le-Château, Mende ou Banassac-la-Canourgue
(interruption du voyage par fer), Aguessac ou Millau ou Sauclières ou Comberedonde ou le
Vigan, Nîmes...
Le train,
à quelque 1400 mètres, encore, de la gare de Nant-Comberedonde,
Aven
N° 2 de Comberedonde 679,88-185,54 819 mètres.
Séquanien-Rauracien. A quelques mètres de l'aven N° 1 de l'autre
côté de
la voie au dessus de l'entrée du
tunnel. GERSAM 21-1-1972. Petite
entrée. Suite de petits ressauts. P =-13. GERSAM 1975 ;
1976 ; GSN 1992
Les
convois quittaient l'ouvrage à 809,130 mètres
d'altitude, non loin de l'Aven
de Comberedonde (N°1) 679,89-185,52- 816mètres.
Rauracien-Séquanien. Dans le remblai Est de l'ancienne voie
ferrée à l'extrémité Sud d'un tunnel.
"Remblai" doit signifier "paroi", la voie
se prolongeant en tranchée.
UTM :31 T 526655 4868095
Alpina 11 Juin 1933. Orifice 1x1,
puits en plusieurs ressauts de 50 m, à
-56 obstruction d'éboulis. Cheminées (courant d'air aspirant) remontant
de 20 m au dessus du fond. Forts ruissellements. Désobstruction
GERSAM
(éboulis étayé avec des madriers). Porté sur la carte géologique.
Alpina (Mirabal N° 1) 1935 ; BRGM [720] ; Balsan 1946
[134] ; Paloc 1967
[1423] ; Salvayre 1969 [149]01<; Paloc 1972 ; GERSAM
1975 ; 1976 ; SCL 1977 ;
GSN 1992.
Aven N° 3 de Comberedonde
679,86-185,55- 815 mètres.
Rauracien-Séquanien. Quelques mètres au Sud du précédent dans la tranchée
du chemin de fer. GERSAM 8-4-1972. Désobstruction. Petit aven
étroit.
P=-5. GERSAM 1975;1976; GSN 1992
Il y a, paraît-il, dans le personnel des
terrassiers occupés aux
travaux du chemin de fer, des types dont le caractère et la conduite ne
sont guère exemplaires.
Témoin un nommé C... (Jean), qui depuis
deux mois était occupé sur la ligne
de Tournemire au Vigan, et qui, pendant ce temps s'est plus
distingué par ses habitudes d'ivrognerie que par son activité au
travail.
Le
27 juillet, désirant changer de climat, il se fait régler ; le lendemain
matin, déjà excité par la boisson, il se rend à la cambuse de la veuve
Vincent, à Comberedonde,
commune de Nant, et demande à boire ; vu son état, on lui refuse et on le met à
la porte ; furieux de ce refus, il lance des pierres dans
l'établissement ;
l'une
de celles-ci brise un carreau de la porte vitrée et va frapper à la
tempe gauche la veuve Vincent, qui tombe sans connaissance sur le sol,
perdant le sang en abondance par les blessures que ce coup de pierre
lui avait faite.
De
là il va à la cambuse de la veuve Mourier, mais là aussi on lui refuse
à boire et notre charmant buveur se met aussi à jeter des pierres dans
la maison et brise un carreau de vitre, mais sans atteindre personne.
La
gendarmerie de Saint-Jean-de-Bruel, informée de ces faits, se met à la
recherche de ce forcené et le trouve couché sur un talus, à 200 mètres
de Combreredonde...
Toulouse, 16 juin.
- M. Fages, employé à la gare
de Nant-Combredonde
(Aveyron), occupé à la manœuvre d'une rame de wagons, a eu la tête
écrasée par un autre wagon, qui avait été violemment poussé en arrière
par le vent soufflant en tempête.
1909
M. Bounhol,
agé de 28 ans, chef de gare à
Nant-Comberedonde, sur la ligne de
Tournemire au Vigan, dirigeait le 5 janvier, une manœuvre de
wagons,
lorsque soudain il glissa sur le rail et eut le pied droit complètement
écrasé par les roues d'un des wagons.
Après avoir reçu sur place les premiers
soins, le blessé fut transporté
au Vigan, où un docteur lui fit un pansement ; après quoi il fut
transporté à l'hôpital suburbain de Montpellier. M. Bounhol est natif de Lozère. Il
était à la station de Nant-Comberedonde
depuis quelques mois seulement.
Et maintenant que nous avons passé la petite gare de Nant-Comberedonde,
une descente de 8 kilomètres qui va zigzaguant jusqu'à Nant s'ouvre
devant nous... Nant, enfin ! C'est un
petit pays charmant comme il y en a tant d'autres
dans la vallée de la Dourbie, avec de l'eau et beaucoup de verdure...
Un comptable nommé chef de gare ne présage rien
de bon pour l'avenir de la ligne.1937
L'économie résultant de suppression du trafic des voyageurs sur la
ligne Tournemire - Le Vigan s'élèverait à 1.300.000 francs.
On discute des lignes d'autobus de remplacement
du train.
15 mai 1939
Le service voyageurs est supprimé sur la
ligne de Tournemire-Roquefort au Vigan.
18
mai 1952
Fermeture de la ligne entre l'Hospitalet-Larzac
et Avèze.
Aujourd'hui
La gare de Nant-Comberedonte est
reconvertie enhôtel -
restaurant :"la
Gare aux Anes".
1903
Un train partant de Tournemire vers neuf heures du matin, a été bloqué
dans les tranchées précédant la station
de Nant-Combredonde par les neiges du plateau du Larzac, que le
vent avait accumulées dans ces tranchées.
Au sujet du train bloqué par les neiges en janvier
1909 le Républicain du Gardà sa version
des faits :
A Comberedonde, un train a été
complètement bloqué avec ses voyageurs. On a dû leur porter secours et
des vivres, ainsi qu'aux habitants de Comberedonde. 1918
Chemins de fer du Midi Le Public est informé que la section
de Nant-Comberedonde au Vigan de la ligne de Tournemire - Roquefort au
Vigan, sera rouverte à partir du 1er décembre 1918,
à 0 heure.
La
circulation des trains s'effectuera sur cette section conformément aux
indications de l'affiche générale de la marche des trains (service à
partir du1er juillet 1918).