Par
suite d'une erreur d'aiguillage, un déraillement s'est produit hier, en
gare d'Aumessas, sur la ligne du Vigan à Tournemire, une des
voitures du train s'est couchée sur la voie et on a dû retirer les
voyageurs par les portières. Il n'y a pas eu d'accident de personne.
On nous téléphone d'Aumessas, 14 septembre :
Le train en provenance de Tournemire, qui passe à Aumessas à 5 heures et
demie du soir, est signalé comme ayant aujourd'hui plus d'une heure de
retard. On dit qu'un déraillement se serait produit tout près de
Saint-Rome et qu'une trentaine de voitures auraient été renversées...
Avec
toutes ses correspondances, ses transbordements, la ligne du Vigan à
Tournemire se trouvait impactée par tout incident survenu sur les
lignes avec
lesquelles elle communiquait. Et aussi par le mauvais temps. Aumessas (Gard), 9 février 1910 :
Le train de ce matin, venant de Tournemire, qui nous apporte les
dépêches de Paris, est passé en notre gare avec un retard d'environ une
demi heure, occasionnée par le mauvais
temps qu'il fait sur les Causses.
L'année
précédente, c'est très précisément la neige qui avait perturbé
le trafic :
Le
mauvais temps a enfin cessé de régner dans la région. Des voyageurs
signalent que, sur la ligne du Midi, à
Aumessas, un mètre de neige
recouvre la voie ferrée. Le service télégraphique est complètement
interrompu, en raison de nombreux fils coupés sur un très long
parcours. - R.
le bâtiment voyageur, abrite de nos jours le café... de la Gare.
Dix ans
avant l'ouverture de la ligne, le 21 juin 1886
à 2 h., il était procédé, à la sous
préfecture du Vigan, à une
adjudication pour la
construction d'un chemin entre la Libournenque et l'avenue de la gare
d'Aumessas; fr 36,000 ; caution : fr. 1200.
Le Vigan 3 avril. - Dans la nuit de
vendredi à samedi un vol de douze kilogrammes de dynamite a été commis
dans les
chantiers du chemin de fer d'Aumessas
au préjudice de MM. Ribot et Meyruels, entrepreneurs.
Le procureur de la République et le juge
d'instruction ont passé la journée d'hier à Aumessas pour interroger les entrepreneurs.
Les brigades de gendarmerie de la région ont été informées par dépêches.
On surveille rigoureusement tous les ouvriers connus pour les opinions
anarchistes.
Nîmes.
- On a découvert, l'avant-dernière nuit, sur la ligne ferrée de
Tournemire au Vigan, sous le tunnel
d'Aumessas, le cadavre d'un nommé
Siméon Gayraud, dont la tête était complètement séparée du tronc et
projetée entre les rails.
D'après l'enquête, on croit que ce
malheureux
s'est jeté volontairement au-devant de la machine isolée qui descend,
tous les soirs de Sauclières et arrive au Vigan à neuf heures.
Le
souterrain du Cornier,
d'une longueur de 480,23 mètres, Photo du 7 juin 2017
est
successivement en alignement et
en courbe de 300 mètres de
rayon.
Il
est creusé dans des schistes de transition
et complètement revêtu. Photo du 7 juin 2017
L'aqueduc longitudinal pour
l'écoulement des eaux se trouve à droite en direction de Tournemire. Photo du 7 juin 2017
Le
revêtement a une épaisseur de 0,37 m. à la voûte et de 0,40 m. aux
piédroits. Suivant la consistance du terrain, on a appliqué,
0,20 m.
d'épaisseur de plus sur une distance de 42 mètres et 0,10 m.
supplémentaire sur 153,45 m. Photo du 7 juin 2017
Pour prévenir les éboulements dans la
tranchée d'entrée, le souterrain a été prolongé à ciel ouvert sur
6,23 m.
Dépense
totale 324139,84 F. Photo juillet 1936
Les locomotives, poussives, et
leurs wagons entre les deux,
Photo Jacqueline Hugounenq
parvenus au PK 572,93, à
468,585 mètres d'altitude,
se met à l'abri d'une végétation encouragée à la recouvrir.
La ligne du Vigan
à Tournemire
décrivait
une longue courbe Photo du 7 juin 2017
vers la droite, Photo du 7 juin 2017
que les ronces Photo du 7 juin 2017
s'ingénient à masquer, Photo du 7 juin 2017
sans y parvenir Photo du 7 juin 2017
toujours. Photo du 7 juin 2017
L'embroussaillement,
déjà consistant, Photo du 7 juin 2017
redouble d'intensité, comme à dessein.
Serait-ce
pour empêcher de constater de visu que l'IGN des années 1950 a
tracé là un petit tunnel
qui
n'existe pas ?
1881
On vient de commencer les travaux de
sondage de la ligne du Vigan à Albi.
Plusieurs chantiers sont ouverts dans les communes de Sauclières,
d'Alzon, d'Arrigas et d'Aumessas.
La
construction de nombreuses baraques établies à l'ouverture des
souterrains, le transport des matériaux, l'arrivée de nombreux
ouvriers
donnent une certaine animation à ces contrées.
Aussi
entrepreneurs, terrassiers et mineurs rivalisent de zèle et d'ardeur...
Au
sortir de l'ouvrage, la voie
déferrée, Photo du 7 juin 2017
en tranchée, Photo du 7 juin 2017
étouffe sous une végétation
oppressante.
En 1985, la
plate-forme abandonnée traçait
encore un sillon, dans
l'optique de se faire remarquer par les satellites à la vue basse.
La frontière entre les communes d'Aumessas et d'Arrigas suit
un valat anonyme,
dont les eaux empruntent
une longue galerie avant de se
glisser sous la D
189 et de confluer avec le Bavezon.
M. Carrère, cantonnier, trouvait,
jeudi matin, vers 7 heures, le
cadavre d'une femme à la sortie du
tunnel d'Arrigas.
La tête était
fracassée et la boîte crânienne enlevée. Ce cadavre était celui de la
femme Lucien Jean qui, il y a quatre ans environ, était en traitement
pendant quinze mois à l'asile de Montdevergues.
Est-ce dans un moment de folie que la
malheureuse serait allée se jeter
sur la voie au passage du train 732, partant à 5 H. 35
du matin du Vigan,
ou bien est-ce un accident ?
Le juge de paix, la gendarmerie d'Alzon et le conducteur de la voie se
sont rendus sur les lieux et, après constatation, ont fait transporter
le corps à son domicile.
Nous sommes heureux de constater quedans l'importante question de l'établissement
d'une gare àArrigas, la commune de Dourbiesvient de se déclarer en faveur de ce projet, par le vœu unanime de sa
population. Mais
si les intérêts d'une commune qui appuie une demande depuis si
longtemps adressée à l'administration supérieure, doivent trouver des
avantages dans la réalisation de nos légitimes désirs,
Arrigas peut, à son
tour, faire valoir des considérations qui ajoutent
à la valeur de ces raisons d'ailleurs plausibles. Nous comptons 800
habitants. Notre vallée est sans contredit une des plus fertiles des
Cévennes. Outre
l'énorme quantité de fourrage récolté dans nos belles prairies arrosées
par de nombreux cours d'eau, les fruits de toute espèce y sont si
abondants qu'ils forment l'approvisionnement de plusieurs de nos grands
marchés.
Citons en particulier nos excellentes pommes et
nos superbes
marrons, délices des gourmets de nos villes. Disons aussi que l'élève
du bétail et la sériciculture fournissent beaucoup de productions
destinées au transit. Notre territoire possède en outre des
mines de
cuivre et de plâtre fort riches, dont l'exploitation serait rendue
facile par l'établissement d'une gare. Des affleurements de marbre
apparaissent aussi sur les bords de la rivière, qui ne seraient point
sans valeur, si les frais de transport rendaient moins dispendieux le
travail de l'extraction. Enfin, nos hautes montagnes sont couronnées de
bois épais. Les dernières acquisitions faites
par l'administration des
forêts vont se couvrir bientôt de nouvelles plantations fort
considérables. Or le seul moyen d'écouler l'immense
quantité de ces
bois de service est encore l'établissement
d'une gare.
Nous ne voulons pas oublier d'ajouter qu'il se tient à
Arrigas une
foire importante. L'affluence des étrangers, les affaires qui s'y
traitent, la place au premier rang de nos marchés cévenols. Et le
chemin de fer traverserait une commune de 6 à 8 kilomètres sans y avoir
une station. La voie passerait même près des maisons d'Arrigas sans que
les habitants de ce pays puissent profiter de ce moyen de
transport ? C'est impossible. Que
l'Administration veuille y réfléchir tant soit
peu, et elle ne tardera à reconnaître que jamais demande ne fut plus
raisonnable et plus juste que celle formulée par les communes de
Dourbies et d'Arrigas ! Qu'elle leur donne donc pleine
satisfaction. Le
vœu unanime des populations, les intérêts d'un pays voué aux rudes
travaux de l'agriculture méritent bien quelque crédit auprès du
gouvernement.
Nîmes, 13 mars. - Un épouvantable
accident vient de jeter la consternation parmi les habitants de la
commune d'Arrigas.
Le chef mineur du souterrain en construction sur la
ligne du Vigan à Millau, au hameau de la
Fabrègue,
venait d'allumer
simultanément quatre cartouches de dynamite, lorsqu'une d'elles
rencontrant sans doute un corps dur, éclata entre les mains du
malheureux ouvrier.
L'explosion lui laboura profondément la
poitrine et
lui brisa les deux bras. La mort a été instantanée.
1890 Pétition n° 961.
Le sieur Flory (Edouard), à Arrigas
(Gard), appelle l'attention de la chambre sur le mode de paiement
adopté par divers entrepreneurs de travaux publics à l'égard de leurs
ouvriers. Motifs de
la commission. - Le
sieur Flory se plaint que les entrepreneurs, chargés de la construction
du chemin de fer du Vigan à Tournemire,
ne font la paie de leurs
ouvriers que le dernier dimanche de chaque mois et ne comprennent dans
ce paiement que le travail exécuté dans le courant du mois précédent.
Il
expose les nombreux inconvénients qu'entraîne ce mode de paiement,
très préjudiciable aux intérêts des ouvriers employés sur cette ligne
de chemin de fer.
Enfin le pétitionnaire se plaint
de l'énorme agio que les ouvriers sont obligés de subir sur les tickets
que délivre l'entrepreneur, et qui ne produiraient pas moins de 66 %
d'intérêt, évidemment usuraire, à ce dernier.
A
l'appui de ses dires, le pétitionnaire envoie un article de journal qui
est fort heureusement de nature à éclairer sur la réelle importance
qu'il faut attacher à ces plaintes.
Il
y est dit, en effet, que "dans certaines entreprises, l'abus des
tickets a été tel, que MM. les ingénieurs l'ont prohibé", ce quidémontre que le remède est bien près
du mal ; de plus,un
ouvrier
qui partait pour faire ses 28 jours et que l'entrepreneur voulait payer
avec des tickets n'eut qu'à faire appel au chef de service pour être
soldé en espèces. En
tenant pour exacts les faits relatés par le pétitionnaire on peut
affirmer qu'ils constituent une regrettable, mais rare exception dans
notre pays...
Le
chemin de l'Hubac de la Fabrègue quitte
l'ancienne plate-forme ferroviaire qui,
elle, s'échappe à droite,
Côté droit de la voie,
direction Tournemire, les eaux sont prévues de s'écouler
sous
les dalles d'un aqueduc longitudinal.
1881
Les souterrains d'Arvillers (sic),
situés sur le territoire d'Arrigas
(Gard), viennent d'être le théâtre d'un terrible accident.
Des
ouvriers mineurs ont eu l'imprudence de faire dégeler leurs cartouches
de dynamite devant un feu de forge très ardent.
Tout à coup une
épouvantable explosion eut lieu, enlevant la baraque, la forge,
l'enclume et projetant au loin deux malheureux ouvriers.
Leurs cadavres mutilés et sanglants étaient horribles à
voir.
La dynamite en cartouche gèle facilement en temps froid et sec.
Avant
de s'en servir, les ouvriers feraient bien de la soumettre simplement à
l'action de la chaleur du fumier. Ils n'auraient rien à redouter de ce
procédé.
Le
journaliste, pas chiche, parle des
souterrains d'Arvillers. Il aurait
pu parler plus justement du souterrain ou du tunnel des Avillères, du nom d'un lieu-dit
voisin.
L'entrée et
la sortie de l'ouvrage d'une
longueur de 584 mètres,
La vérité est qu'en général
les entrepreneurs
paient leur personnel le deuxième dimanche de chaque mois et que cette
paie comprend tout le mois précèdent. Cette paie ne peut avoir lieu
plus tôt parce que l'entrepreneur ne reçoit lui-même que dans les
premiers jours du mois le montant des travaux exécutés le mois
précédent. Or, l'établissement de la
situation par les agents de
l'administration, aussi bien que le règlement des journées d'ouvriers
sur les chantiers de l'entreprise, demandent un certain
nombre de jours. Ces
circonstances ne permettent pas de payer avant le
5 au plus tôt, de sorte que la paie ne peut pas avoir lieu le premier
dimanche du mois, lequel peut naturellement tomber du 1er au 5. Il a
donc fallu la reporter au deuxième dimanche, ce qui permet de
l'effectuer au plus tard le 14 et au plus tôt le 8.
Mais
l'ouvrier, qu'il soit logé en cantine ou chez l'habitant, ou même qu'il
vive en famille, n'a pas à souffrir sérieusement de cet état de
choses ; il
suffit que les logeurs ou les fournisseurs
préviennent l'entreprise qu'ils logent ou nourrissent l'ouvrier pour
que l'entrepreneur réserve, sur la paie de ce dernier, les sommes
réclamées à la fin de chaque mois ;
aucune majoration de prix n'est
faite de ce chef sur les fournitures et en général sur le coût de
l'existence de l'ouvrier ou de sa famille.
Les
tickets eux-mêmes ne sont créés que dans des pays où ilest
impossible de se procurer de la monnaie, et nulle part, jusqu'à ce
jour, il n'a été signalé des agiotages semblables à ceux dont parle le
pétitionnaire.
Mais
il suffit que ce fait se manifeste sur un point du territoire pour que
les pouvoirs publics aient le devoir de faire cesser de semblables abus.
Tout
ce qui touche à l'existence de nos travailleurs dont la vie est parfois
si pénible appelle et commande l'intervention de ceux qui ont charge du
maintien de l'ordre public, moral et matériel...
Entre "Lacamp et les Ginestes" et "Roque Caoude", un vallon écoule,
sous l'ancienne plate-forme ferroviaire, les eaux d'un ravin,
Il suffira de signaler cette
situation à qui de droit pour que ces abus disparaissent.
C'est
ce que la 9e Commission propose de faire, en concluant au
renvoi de la
pétition à M. le Ministre des Travaux Publics. (Renvoi au Ministre des
Travaux publics.)
M. Fraysse, entrepreneur de travaux publics, vient de
faire construire
un barrage pour arrêter les eaux et les faire servir comme moteur
hydraulique, au tunnel de Buffinières,
près d'Alzon (Gard).
Avant-hier, ce barrage était terminé. Cette
nuit, il a été complètement détruit par des mains criminelles.
La
gendarmerie s'est rendue sur les lieux et a constaté que les
malfaiteurs s'étaient servis de la dynamite pour commettre cet
acte de vandalisme.
Une enquête est ouverte à l'effet de rechercher les coupables.
De nos jours, sur une aire mettant fin à la partie carrossable de
l'ancienne plate-forme ferroviaire, se tient le local d'une prise d'eau de la commune d'Arrigas.
De
nos jours, deux barrages
édifiés entre les
pieds-droits de la galerie
recueillent d'importantes eaux
d'infiltration.
L'eau qui fait aujourd'hui l'objet
d'un
captage,
ne
fut pas la bienvenue
lors du percement du tunnel.
Lors
du creusement du tunnel de la Nougarède, comme cela
se pratique dans les souterrains importants, une galerie
d'avancement avait été percée avant les travaux. Photo du 7 juin 2017
Les
galeries furent attaquées par les
deux têtes, mais on dut abandonner du côté Tournemire par suite de
l'abondance des eaux que le sens de la pente accumulait à l'avancement.
Photo du 7 juin 2017 On la termina du côté du Vigan.
Vers la fin, le conducteur des travaux dut redoubler de prudence et
lorsqu'il jugea que la paroi rocheuse, protégeant les ouvriers contre
la poussée formidable de l'eau accumulée de l'autre côté, n'avait plus
que 20 centimètres d'épaisseur, il fit mettre double charge de
dynamite
à une dernière mine et la galerie fut évacuée. Photo du 7 juin 2017
L'explosion désagrégea la paroi et les
eaux se précipitèrent avec une violence inouïe vers l'orifice, allant
grossir la rivière dont le volume fut doublé pendant plusieurs jours.
Lorsque les eaux emmagasinées se furent écoulées, on pénétra dans la
galerie et l'on se trouva en présence d'un ruisseau considérable qui
sortait de l'une des parois, on crut à l'existence de quelque poche qui
ne tarderait pas à se vider. Mais quatorze ans se sont écoulés depuis
le percement, et la source qui a dû être canalisée dans le tunnel,
donne toujours le même débit, sans qu'aucun cours d'eau voisin ait
diminué d'importance...
Au fil
du temps les coulées d'eau chargées de
calcite Photo du 7 juin 2017
ont tapissé Photo du 7 juin 2017
les parois
du
tunnel Photo du 7 juin 2017
et formé
des stalactites aux plafonds Photo du 7 juin 2017
des
refuges. Photo du 7 juin 2017
Au sol, Photo du 7 juin 2017
des
pisolithes
ou perles des cavernesse sont
formées par endroits. Photo du 7 juin 2017
Après avoir parcouru 485 mètres, les trains
arrivaient à la perpendiculaire d'une ligne de
crête, entre le Serre de la Mouche et un col topographique
proche. Ils quittaient là la commune
d'Arrigas et la vallée de l'Arre Photo du 7 juin 2017
pour
entrer sur celle d'Alzon, dans
le bassin versant de la Vis. Photo du 7 juin 2017
...
Pendant les travaux, la source ainsi découverte faisait marcher une
turbine actionnant une machine à air comprimé.
les
convois, parvenus au PK 567,75, à
615,701 mètres d'altitude, retrouvaient la lumière.
1935 Nîmes
25 décembre. - Par suite de pluies persistantes, un éboulement
s'est
produit dans le tunnel routier
situé en haut de la côte d'Alzon,
interrompant la circulation sur la route nationale d'Aix à Montauban,
ainsi que d'Alzon à Vigan (sic).
Les voyageurs qui se rendent à Sauclières ou à Millau ne peuvent
qu'emprunter la voie ferrée.
Que
voulait
exactement dire le journaliste ; que les piétons devaient
s'aventurer dans le souterrain, ou prendre le train ?
En 1935, des trains de voyageurs
et de marchandises circulaient encore dans le tunnel, à la sortie duquel
la station était reliée au village
par les 1400 mètres de l'avenue de la Gare.
La cour n'était pas empruntée
par les seuls voyageurs de la Compagnie du Midi. Elle pouvait servir de
lieu de rassemblement, comme, par exemple, en 1912, pour une battue
au sanglier.
- Dimanche aura lieu une grande
battue aux sangliers
dans les forêts, au voisinage du Mont Saint-Guiral. Dans un but
d'utilité publique, tous les chasseurs ou traqueurs de la région sont
invités à y participer.
Le lieu de rassemblement sera à la
gare d'Alzon à 6 heures et demie du matin.
Pour tous renseignements, s'adresser à M. le docteur
V. Espagne, lieutenant de louveterie, à Aumessas.