Le col de
Sencours conserve les murs d'une
ancienne hôtellerie construite en 1852,
dévastée par une avalanche
l'année suivante et reconstruite en 1856.
Une plaque rappelle que :
Le
14 décembre 1874,
vaincu par la tempête,
le général Ch. de Nansouty,
quittant avec ses compagnons
ces lieux inhospitaliers,
battit en retraite pour la
première et la dernière fois
de sa vie.
Cent ans plus tard
a été
déposée ici cette plaque
en hommage aux premiers pionniers
de l'observatoire du Pic du Midi
Les ouvertures constituaient probablement le point faible du
bâtiment.
Avec le franchissement
du col de
Sencours, la route quitte la commune de Sers
pour celle de Bagnères-de-Bigorre.
Au-delà de ce premier col, le chemin
adopte
un profil moins roulant qu'accentue
l'état
du revêtement naturel.
Heureusement
le paysage
et les occupants des lieux
offrent maints prétexte à
fractionner la grimpée.
De lama en lama,
de panorama époustouflant
en vision de cols énigmatiques
la piste arrive en vue de nouveaux
bâtiments.
La sévérité de
la pente retarde le moment
où la
nature de l'édifice se fait précise.
Un projet de réhabilitation de l'hôtellerie des Laquets
est à l'étude. Les bâtiments sont
laissés à l'abandon depuis de
nombreuses années.
Il serait dommage que ce patrimoine encore debout finisse par subir le
sort de l'hôtellerie de Sencours.
Le nuage vient maintenant chatouiller les sommets,
donnant encore plus d'allure au Pic du Midi de Bigorre.
Le second objectif de la randonnée se situe au-dessus de
l'hôtellerie
et pour un temps en-dessous du nuage.
Tout au long de la montée, la piste a joué avec la frontière entre les communes de Sers et de Bagnères-de-Bigorre.
Le col des
Laquets - 2637 mètres, participe à ce petit jeu.