De Saint-Pons à
Saint-Pons par Vieussan, Les Albières et Labastide Rouairoux à VTT
Photo du 06 novembre 2006
Ce
récit de randonnée
VTT peut inspirer une
sortie. La description n'est pas forcément exhaustive. Se
munir
de la carte IGN 2544O se révélera utile.
Le
lundi
précédent, je me suis rendu
à Amélie-les-bains
où le
trésorier de mon club accompagne son épouse qui
"prend les eaux". J'ai chassé quelques cols en sa compagnie
et en VTT. Une centaine. De kilomètres.
Jean-Louis
me rend la visite. Debout avant l'aube, je constate que la chaleur
est fraîche.
Certes en hiver on roule par des
températures bien inférieures,
mais aujourd'hui se pose un problème
d’habillement. En passant
du matin à l'après-midi, on va
aussi passer de l’hiver à
l'été, voire même, pour un
Ardéchois, friser la canicule. S'habiller
chaudement au départ c’est s'engager
à remplir le sac à dos d'ici deux heures et
à en supporter le poids le reste de la
journée.Jean-Louis
ne
s'est pas perdu ! Il est là à
9 heures. Le temps que le temps prenne le temps de tempérer
ses frimas, je fais « visiter »
mon ordinateur à mon invité. J'ai
découvert seul tant de choses en 10 mois que j'ai
plaisir à les faire partager.
Dix
heures trente ;
trois coups de pédales nous propulsent sur la Piste Verte,
ancienne voie ferrée Bédarieux
Mazamet.
Par
Olargues, un
des plus beaux villages de France,
nous atteignons la fin
provisoire de la piste à Mons-La-Trivalle
où
nous rejoignons la route.
Le
pont sur l'Orb de Tarassac est un
incitation à poursuivre vers
Vieussan,
joli
village
posé à flanc de coteau.
Nous
retraversons
l'Orb pour emprunter une route mondialement connue des
chasseurs de cols. On ne s'attendrait pas à en
franchir autant… dans les vignes.
L'ascension
du col
du Bac nous
permet de monter en température.
Pas
le temps de refroidir,
le col
de Mézeilles est
là.
Et
enfin lecol de Merly.
Il est l'heure
de rééquilibrer les poids sur la machine avant
que d’entamer la vraie côte, celle qui va nous
propulser sur le chemin de crête des Avants-Monts. Pour ce
faire, nous faisons glisser le contenu du sac à dos jusqu'au
fond de l’estomac.
Je
n'ai parcouru ce
chemin qu'une seule fois, au printemps. J'ai
été présomptueux à ne pas
emporter la
carte. Nous aboutissons dans la vigne du "Père Mathieu"
à l’issue d’une grimpée non
négligeable. Nous avons bifurqué
sur la première piste à gauche alors
qu'il fallait patienter jusqu'à la seconde. Il
faut
éviter de
quitter top longtemps le droit chemin, on finit par
s'égarer. Nous
réintégrons l'itinéraire
prévu au col des
Sibadières.
Le
village abandonné des Albières* est une
étape photo obligée, surtout devant le "Grand
Hôtel".
* Abandonné
à cette époque
Nous
atteignons Le
Grand Col après
une petite escapade sur un chemin qui descendait trop
pour nous faire croire durablement qu'il montait. Ah ! si
j'avais pris la carte !
Le
chemin
des
Crêtes
d'où l’on voit parfois, à
gauche, jusqu'à la mer et à droite, la
vallée du Jaur surplombée par nos merveilleuses
montagnes, ne présente pas un profil incitant
à la sieste. Il se mérite
Aux chasseurs de cols
il le rend bien et en offre encore quelques uns : col
de la
Fuste, col de
Ferrières,col
de Rodomouls,
où nous traversons la 4 voies
Béziers-Mazamet.
UTM : 31 T
487166 4813111
Une
route en forêt nous présente au col des Deux Aires
d'où s'échappe à main droite, une
centaine de
mètres plus loin, un autre chemin de crêtes digne
d'intérêt.
Le col de Marcory
se franchit sans y
prêter attention, imité peu après par
le col du
Pourtel,
légèrement décalé par
rapport à la piste.
Il est bon de vérifier qu'on roule sur la Route
forestière des Trois Boules. Un jour une
distraction m'a
conduit
loin de mon objectif. Le compteur kilométrique a
chauffé.
Et pourtant je connais les lieux.
N'hésitons pas à profiter des paysages, le chemin
panoramique prend fin au bout de 10 kilomètres au col
de Sainte Colombe
où Jean-Louis reconnaît la route de Narbonne qu'il
a
empruntée le matin-même pour venir.
UTM :31 T 478950 4809582
Au col de la
Croix du Jubilé
à main gauche, la Route forestière des
Chômeurs.
Nous ne chômons pas. Le temps d'une photo et nous reprenons
la route en direction des Verreries-de-Moussans et de Labastide-Rouairoux,
dans le Tarn. Ce col sera le dernier de la journée. Aucun ne
s'ajoutera à ma liste. Je les ai tous franchis maintes fois.
Quant à Jean-Louis, il n'est pas collectionneur. En tout
cas,
pas de cols.
Je tenais à ce petit détour, bien que routier,
par
Labastide,
pour montrer à Jean-Louis la partie
ouest de
notre "Piste Verte",
ancienne voie ferrée Mazamet
Bédarieux. Au sortir de Labastide, un long
tunnel
vient
d'être éclairé pour les
piétons et les
cyclistes.
Il évite le franchissement du col de la Fenille (UTM : 31 T
473640 4813899),
sur l'ancienne nationale 112, fréquentée par les
camions. La Piste Verte nous rend à destination.
Jean-Louis, égal à lui-même, ne
s'attarde pas.
Je le comprends, il lui reste la route à faire pour
retrouver Amélie.
Je voulais dire Suzanne.