est au centre d'un "Y"
ferroviaire dont les pointes sont Le Mas-des-Gardies, Anduze
et Quissac.
"L'extrémité de la ligne", sur l'embranchement d'Anduze, correspond à la première gare de
cette ville, détruite quelque temps après la
prolongation des rails (1 km) vers une nouvelle gare puis jusqu'à Saint-Jean-du-Gard.
En 1896, les trains pour Anduze ne desservaient encore aucune halte ni station intermédiaire.
La halte de Massillargues-Attuech fut créée ultérieurement.
Cette halte apparaît sur l'horaire d'été 1912 mais a été ouverte quelques années auparavant.
En 1909,
dans les nuits du 31 juillet au 1er août et du 1er au 2
août, à l'occasion de représentations dramatiques
aux
arènes de Nîmes, un train spécial s'arrêtait à Marsillargues-Attuech à
2 heures 06.
Côté cour, la station
était desservie par les "boulevards
Lézanols",
actuelle allée de la Gare.
En 1929, un train quittait Lézan à 7 heures 50
à destination d'Anduze, avec arrêt à la station de Massillargues-Attuech et à la halte de Tornac.
Le convoi, à l'écart des lieux d'aisance "hommes et femmes",
longeait par la droite la deuxième voie
de la ligne de Quissac
et se présentait à la croisée du "chemin de grande communication n° 24 de Quissac à Alès",
occupe désormais l'ancienne plate-forme de l'embranchement d'Anduze.
Les deux voies de Quissac s'échappaient à gauche avant de s'unir pour ne plus en former qu'une.
La voie verte de Quissac, goudronnée,
emprunte, sur quelque 120 mètres, l'emprise de l'ex-ligne
d'Anduze puis vire à gauche, à angle droit, vers sa destination propre.
Les convois pour Anduze tiraient droit à l'est,
en surplomb
de l'actuelchemin des Condamines.
Le remblai s'interrompt le temps de laisser traverser
le "chemin du Moulin à Vent",
sous la dalle de béton de la voie verte.
photo du 29 septembre 2019
Le tablier
photo du 29 septembre 2019
à structure
métallique
photo du 29 septembre 2019
de l'ancien pont-rail, jeté sur la "voie communale n° 8 de la RN 107 à la RN 582",
Le Petit Provençal du 6 septembre 1894 rapporte :
Un homme dont l'identité n'a pu encore être
établie, a été trouvé ce matin,
étendu sans vie, par un poseur de la voie, au
kilomètre 65,690, de la ligne de Lézan à Anduze.
Une enquête a été immédiatement ouverte.
Le lieu de l'accident
aura été aussi impossible à établir que l'identité de la victime. Le "kilomètre 65,690" ne correspond pas aux PK connus de la ligne.
A travers la plaine,
photo du 29 septembre 2019
la voie déferrée a privé un aqueduc de son tablier.
Vu le dossier de l'enquête d'utilité publique à laquelle cet avant-projet
a été soumis, dans le département du Gard, et,
notamment, le procès-verbal de la commission
d'enquête, en date du 10 août 1872 ;
Vu les avis du conseil
général des ponts et chaussées, des 28 novembre
1872 et 20 février 1873 ;
Vu la lettre du ministre de la guerre, en date du 3 avril 1873 ;
Vu la lettre, en date du 31 juillet 1873, par laquelle les
sieurs Eugène Mazel, Albert André et Paul Casaubon
déclarent réduire leur demande de concession à une
ligne d'Anduze à ou près de Lézan...
photo du 29 septembre 2019
mal en point, qu'on ne voit plus aujourd'hui pour cause de discrétion ou de disparition.
Vu au loin,
le château de Massillargues.
Vu la loi du 3 mai 1841, sur l'expropriation pour cause d'utilité publique, et celle du 27 juillet 1870 ;
Le conseil d'État entendu,
Décrète :
Article 1er. Est déclaré d'utilité publique
l'établissement du chemin de fer d'Anduze à ou
près de Lézan, en un point qui sera ultérieurement
fixé par l'administration...
photo du 29 septembre 2019
Il a été confié à deux traverses cacochymes le soin de rappeler le passé ferroviaire des lieux.
La voie verte,
à 100 mètres d'une intersection,
se borde d'un large espace gazonné
auquel aucune ancienne photo aérienne disponible ne révèle de concubinage ferroviaire avec la voisine cave coopérative des Vignerons de la Porte des
Cévennes.
En 1929,
le train parti de Lézan à 7 heures 50 coupait à niveau