sur le tablier métallique
d'un pont-rail de 7
mètres
avant de faire leur entrée
"théorique"
sur l'emprise
de la gare de Montricoux.
Le profil du PO et une carte postale montrent ici deux voies. Sur la
photo aérienne de 1946, on n'en distingue qu'une. La ligne a
perdu de
l'importance au fil du temps.
se tenaient à l'emplacement de l'actuel rond-point du Bugarel.
Quatre-vingts mètres plus loin,
l'ancienne
gare
de
marchandises,
toujours
debout, est
située dans le hameau de
Pecos-del-Port appelé aussi le Bugarel.
C'est
une construction en rez-de-chaussée.
Les murs en brique portent un enduit de couleur beige, seul le solin
n'en possède pas.
Les
murs gouttereaux sont percés de trois larges
ouvertures à arc segmentaire qui occupent près de
la totalité des murs.
Ces baies ont des
jambages en
calcaire et des arcs en brique avec une
clef en calcaire. Les murs pignons sont ajourés par une
ouverture à arc
segmentaire de taille moins importante mais avec un encadrement plus
travaillé. Les chaînages d'angle de
l'édifice sont en calcaire. La
toiture à deux pans est couverte d'ardoise. Elle se termine
par des
avant-toits très débordants protégeant
les murs gouttereaux.
Depuis
vraisemblablement la seconde moitié du 20e
siècle, le
hameau du Bugarel et la gare de marchandises
désaffectée -
aujourd'hui faisant
office de pizzeria -
se trouvent sur la
commune de
Bruniquel.
les
trains se présentaient devant la maisonnette de
garde-barrière du PN 22
à la croisée du "chemin de petite
communication N°8 de Lavergne aux Ombrails",
Durant
la décennie qui suit l'ouverture de la voie
ferrée,
l'urgence de la construction des routes avait quelque peu
cédé le pas devant l'enthousiasme pour la
nouveauté du chemin de fer. La construction des routes qui
doublaient la voie ferrée cessait, pour un temps,
d'être
une urgence et la municipalité renâclait
à
créer des
impositions
nouvelles pour des routes soudain dévalorisées.
Ainsi du
chemin de grande communication vers Montricoux, Nègrepelisse
et
Montauban.
Avant la construction de la ligne c'était une des grandes
urgences défendue par la municipalité. Dix
années
plus tard, elle n'est plus, de son point de vue, que d'un
intérêt médiocre. Dans une lettre
à
l'ingénieur des Ponts et Chaussées, le maire
écrit : "La commune n'a qu'un chemin de grande
communication vers Montricoux, les dépenses
en sont réglées à 1.300 F
répartis comme
suit : pour Saint-Antonin 800F, Cazals 200F, Montricoux 200F,
Nègrepelisse 100F.
Le chemin n° 2 n'a pour la commune de Saint-Antonin
qu'un intérêt médiocre et
un intérêt moindre que pour les trois autres
communes.
Les
relations de Saint-Antonin avec Montricoux et Nègrepelisse
sont
presque nulles
et elles se font par la voie ferrée. Il n'en est pas de
même pour ces trois localités dont les relations
sont
journalières parce qu'elles appartiennent toutes au
même
canton".
Le profil en long du PO, de la ligne de Lexos à Montauban,
attribue aux ruisseaux, chemins et autres lieux-dits des appellations
qui lui sont propres. Une transcription écrite du parler
local
de l'époque ? Une source autre que les cartes et
cadastres
de la seconde moitié du 19ème siècle ?
L'exemple le plus cocasse reste celui du hameau de "Castagnerette"
qui s'est transformé en un singulier "Castagnette".
Le "ruisseau des Ports"
s'écoulait
sous la voie ferrée,