23 - de
l'arrêt de la
Devèze à l'arrêt de
Saint-Julien-des-Points Ancienne
voie métrique CFD de Florac à
Sainte-Cécile-d'Andorge voie verte la Cévenole à
VTT
En 1909,
le train
de 4 heures 30 du soir, au départ de Florac, se préparait à éventuellement
s'arrêter, dans quelque
130 mètres,
à l'arrêt
facultatif
de la Devèze, à
6 heures 50 du soir.
1905Arrêt
de la Devèze.
Un arrêt est demandé sur ce point, dans la commune
du Collet par le conseil municipal de Saint-Julien-des-Points et 34
pétitionnaires du hameau de Pertus.
M. l'ingénieur de la Compagnie
accorde l'arrêt, sous la réserve qu'il sera facultatif. La Commission
décide de la limiter aux dimanches et autres jours fériés, ainsi qu'aux
jours de marché à Alais et à la Grand'Combe.
Un arrêt dit de la Devèze, au
quartier de la Devèze,
commune du Collet-de-Dèze,
à gauche
de la ligne,
au point kilométrique 45k 600m,
ouvert
au service des voyageurs, des
bagages et des chiens accompagnés, les jours de marché à Alais et à la
Grand'Combe et les dimanches ou jours fériés,
desservi par une avenue
d'accès de 3 mètres de largeur, se détachant du "chemin vicinal
ordinaire n° 7
du Pertus à la Devèze" et aboutissant au quai de l'arrêt.
s'engage entre les anciens garde-corps de la culée "est" de l'ouvrage,
puis saute l'ex-N 107 bis
sur la passerelle remplaçant le tablier métallique du pont ferroviaire dépecé.
Le chemin de randonnée
quitte le support de la plate-forme déferrée,
à
180°,
et grimpe en lacet franchir son quarante-sixième kilomètre.
La
voie verte, qui ne suit plus la voie déferrée, profite du panorama pour instruire le passant des caractéristiques
du
viaduc, baptisé "du Verdier" :
Viaduc en
courbe en maçonneries de pierres. 4 arches de 12 mètres et deux ponts
métalliques de 7 mètres pour passer au-dessus de l'ancien tracé de la route
nationale.
Sainte-Cécile-d'Andorge, par cet itinéraire balisé, est donnée à 2,9 km.
En 1906, un soupçon de chaussée
de la nationale 107 bis
a été expropriée, sur la parcelle 584 du cadastre napoléonien,
lors de
la construction du chemin de fer.
La vengeance est un plat qui se mange froid. Un siècle plus tard, au même
endroit, un court tronçon de la voie
déferrée est avalée par
la
chaussée de la N 106.
Tandis que
l'ex-N 107 bis file à droite derrière un portail, la plate-forme rabotée
du chemin de fer
vire à mi hauteur de la paroi gauche de la tranchée de l'actuelle N 106.
Les trains
se glissaient sous
le pont-route
du "CV n° 4", et revenaient surplomber la RN 107 bis.
La
voie verte, de son côté, au terme d'une ascension, longe le parking du
skite de Sainte Foy. Les moines orthodoxes ont participé là à la
réalisation du chemin de randonnée
qui redescend maintenant sur la chaussée de la voie communale n°3.
La voie ferrée, elle, venant directement du sud-ouest, ne traversait pas la VC3, pas
encore déviée ;
sur une plate-forme aujourd'hui
abandonnée aux herbes folles
et aux possesseurs de terrains riverains.
La voie verte, ne quitte la petite
route que plus bas, par la gauche,
sous
un mur de soutènement rutilant.
Informations aux usagers de
la voie verte
La
chasse : Une tradition dans les vallées cévenoles. La
pratique de la chasse est très ancrée sur ce territoire et fait
partie intégrante de la vie de nos villages. Du
deuxième week-end de septembre à fin février, des battues au grands
gibiers peuvent être organisées les mercredis, samedis, dimanches et
jours fériés.
Durant cette période de l'année, tous les
utilisateurs de la Voie Verte
se doivent de partager le même espace naturel avec la même légitimité
dans cet environnement. Il faut donc trouver un modus vivendi qui
permette la pratique de chacun...
Le
Lien N° 23 publiait un poème d'Alain
Gurly (15 mars 2005),
qui dévoile une partie des raisons pour lesquelles il y a des
difficultés à s'y retrouver dans les horaires et les
arrêts du
Céfédé :
C.F.D Arrivé à bon port, haletant, essoufflé, À travers un parcours au décor
admirable Tu vas t'en retourner
- demi-tour impeccable - Petit train ondoyant au gré de la
vallée.
Tes passagers assis, sagement installés, Avec panier, corbeille, ou denrée
périssable, Attendant le départ - un horaire
improbable ! Petit train vagabond de la vieille
vallée…
Quand
tout ton chargement a été entassé
Tu repars en lâchant des filets de fumée...
Et tu freines souvent pour voir le paysage…
Tu flânes en rêvant et par monts et par vaux
Tu interromps souvent ton paisible voyage
Pour laisser les troupeaux s'abreuver aux ruisseaux...
A la seule consultation des "marches des trains" publiées dans la presse et reprise sur internet,
il est difficile de déterminer la date d'ouverture, tardive, de ce point
d'arrêt.
Quarante-et-un an après la fermeture de la ligne à voie métrique du CFD
Lozère, l'arrêt tardif s'est trouvé une activité suffisante
pour se faire appeler "gare".
LeTrain de l'Andorge en Cévennes, créé en 2009,
fait ressurgir des années 60 la mémoire de la petite ligne oubliée de
Sainte-Cécile-d'Andorge à Florac des anciens Chemins de fer
départementaux (CFD) de la Lozère qui a existé de 1909 à 1968.
Le
TAC a été créé, en 2004 par une équipe de bénévoles dont l'objectif
était de faire revivre une partie de cette ancienne ligne deSainte Cécile d'Andorge à Saint-Julien-des-Points, la première station.