La N 106
emprunte
aujourd'hui l'emprise de la ligne de
chemin de fer
sur laquelle elle sautille un très court ravin sur un très long aqueduc, au lieu-dit le Martinet.
En 1909,le
train parti de Florac à 4 heures 30
(du soir), commençait à ralentir en surplomb des premières maisons de Saint-Michel-de-Dèze ; il
était prévu qu'il desserve le village, au besoin, à
6 heures 23.
En 1910,
sur l'horaire, l'arrêt n'est plus
facultatif, mais il le redevient en 1912.
Selon les journaux, il devait y avoir des versions complètes ou
simplifiées.
En 1912,
le changement le plus spectaculaire reste celui de l'affichage de
l'heure. On passe, sans crier gare, de 6 heures du soir à
18 heures.
St-Michel-de-Dèze.
- M. Larguier, maire, réclame une
halte à la Rivière, pour desservir sa
commune, il est appuyé par son conseil municipal, ceux de
Saint-Martin-de-Boubeaux, St-Germain-de-Calberte, St-André-de-Lancize,
ainsi que 12 pétitionnaires.
M. l'ingénieur du contrôle
s'abstient. La
Commission accorde la halte, malgré la vive opposition de
M. l'ingénieur
en chef de la Compagnie qui déclare ne concéder qu'un arrêt.
En 1938,
l'autorail de
14 heures 15, à Florac, desservait l'arrêt
de Saint-Michel de Dèze à 15 heures 34.
En 1905
il avait été prévu :
Un arrêt dit de St-Michel-de-Dèze,
au quartier de la Rivière, commune
de St-Michel, à droite de la ligne, au point kilométrique 39k420,
ouvert au service des voyageurs, des bagages et des chiens accompagnés,
desservi par une avenue d'accès de
3 mètres,
se détachant de la
route
Nationale n° 107 (bis)
et aboutissant
au quai de
l'arrêt ;
UTM :31
T 571486 4900083 - étant entendu
que l'Administration se réserve le droit d'établir en ce point une
halte avec installations fixes au cas où elle en reconnaîtrait
ultérieurement la nécessité, la Compagnie entendue, et qu'il serait
procédé à cette transformation dans les conditions prévues à
l'article 3
de l'avenant du 20 février 1904
à la convention du 9 février 1898. Saint-Michel-de-Dèze
ne reçut qu'un arrêt, mais cela ne l'empêchait pas d'en faire une gare.
Par sa délibération du 20 février
dernier, le Conseil municipal de St-Michel-de-Dèze a demandé la
construction, sur le Gardon, d'un pont submersible destiné à assurer en
temps ordinaire les communications des villages desservis par le chemin
vicinal ordinaire n° 1 avec la route nationale et la gare de Saint-Michel.
Les convois repartaient en direction de la gare du Collet-de-Dèze.
Les
autorails, après leur mise en service dans la seconde partie des
années 1930, pouvaient faire halte, au passage, à
Pont-de-Saunier.