L'opération
a consisté, après terrassement de l'ancien élargissement de la route, à
remplacer l'ancienne buse
par un cadre
béton de mêmes dimensions que
l'ouvrage voûté (2x3 mètres), à mettre en place un enrochement bétonné
pour soutenir le talus et canaliser les eaux pluviales, puis à
reconstruire le remblai et la structure routière.
s'est rendu indispensable au bon maintien du secteur.
A
sa création, le 15
mai 1869, la N 107 bis est définie comme étant la route de
Florac à Alais.
Elle sera prolongée le 20 avril 1882
pour devenir la route de
Millau à Alais.
Après la réforme
de 1972, la section d'Alès à Florac
a été renumérotée en RN 106 par souci de cohésion,
alors que le reste de l'itinéraire a été déclassé en D 907Bis en Lozère et en D 907 dans l'Aveyron.
Lors de son classement en 1869, la
route voit son parcours bien défini
entre Florac et Sainte-Cécile-d'Andorge où elle s'arrête alors sur la
voie ferrée Paris-Nîmes.
Si la ligne de chemin de fer partageait le même objectif que la N 107 bis, son aînée,
elle ne la surplombait pas tout du long. Et c'est heureux car les
élargissements successifs de la route ont été préjudiciables à
l'intégrité de l'ancienne plate-forme ferroviaire.
C'est donc à l'écart de la route nationale que les convois s'engageaient
En 1939,
l'autorail qui reliait Florac à Sainte-Cécile d'Andorge, roulait là
entre deux arrêts facultatifs.
Pendant
le jour, les trains ne s'y arrêtent que : 1°
Pour y prendre les voyageurs qui, rapprochés du poteau indicateur de
l'arrêt, auront fait comprendre visiblement au mécanicien leur
intention de monter ;
2°
Pour y laisser les voyageurs qui auront, à la station précédente,
prévenu le Chef de train de leur intention de descendre à l'arrêt.
Ce mode de fonctionnement qui aujourd'hui semble pour le moins
pittoresque, était en fait visionnaire. Cent douze ans plus tard, il est mis en place... à titre "d'expérimentation".
À
la gare de Meymac-Jassonneix, en
Haute-Corrèze, les TER ne s'arrêtent pas. Sauf exception : si le
conducteur aperçoit un usager sur le quai lever la main ou si un
passager signale au contrôleur qu'il souhaite descendre.
Les convois sautillaient la première branche d'un valat anonyme,
puis sous la
route, afin de se mélanger, 255 mètres au sud-ouest, aux flots du valat du Martinet.
La marche des trains du 15 mai 1935
ne comporte, sur l'ensemble de la ligne, que quatre arrêts, non
spécifiés facultatifs :
la Salle-Prunet, les Crozes, Saint-Michel-de-Dèze et la Devèze.
Les
arrêts facultatifs de Cassagnas-Village, la Draye du Pradal,
Marveilhac (sic), le Cros (prochaine étape), la Blacherette, la
Vignette, la Farelle, les Combres, apparaissent sur la marche des
trains du premier décembre 1939.
Ces arrêts ont pu être ajoutés, entre 1936 et 1939, grâce à
la mise en service des autorails.
Le tableau des horaires de 1964 mentionne, en plus, Saint-Julien-des-Points, un
arrêt ouvert entre 1941 et cette date.
En tournant quelque peu le regard, le voyageur familier de la ligne
ou
le touriste pourvu d'une lunette, pouvait apercevoir le hameau du Puech Bouzon, surplombé il
y a peu entre la Quille et le passage à niveau du Cros-Marveillac.
Dix ans auparavant, en 1896,
l'époux de la veuve Dussaut, maire de Saint-Privat-de-Vallongue, avait déjà dû
céder du terrain (à l'amiable) pour la construction de la N 107 bis.
Un article du "Combat social" du
3 août 1901 fait état d'un "château de Puech fourand".
Le bâtiment bordant la voie
n'aurait-il été que la dépendance d'un château ?
Pour "un groupe de socialistes",
l'appellation "château" ne serait-elle qu'une extension politique de
l'acception du terme, en raison de la notoriété de la famille
propriétaire des lieux ?
En 1909,le
train parti de Florac à4 heures 30, coupait à niveau