à proximité de la "maison de poseurs" de
Cassagnas.
L'arrêt facultatif de la
Draye du Pradal
s'effectuait dans un environnement abrupt et peu ensoleillé,
à un bon
demi-kilomètre du viaduc du Blocard.
Le nombre réduit
d'ouvertures laisse
supposer qu'une famille ne vivait
pas ici, dans cet endroit peu hospitalier, sans replat ni
lumière.
Aujourd'hui,
la bâtisse dispose d'un puits de lumière
qui inonde tous les étages.
Une brigade devait
établir ici ses
quartiers
en tant que de besoin, dans un secteur particulièrement
propice aux
éboulements et aux ruissellements. Un endroit
idéal pour les
maquisards, qui furent nombreux au pays des camisards.
Le
soupirail trahit une cave, donc une construction "aux
normes",
avec chaînages en harpe.
Ses lieux
d'aisance sont toujours visibles
un
peu plus haut dans les bois.
Le hameau du Pradal se situe sur
l'autre rive de la Mimente, à l'adret : les
autochtones devaient
donc
traverser le torrent sur quelques planches,
puis attaquer une sente
forestière humide pour aller prendre l'autorail ou y confier
un colis.
La
population du
hameau du Rouve insista pour que la
station porte aussi son nom.
Côté cour, le bâtiment
voyageur
était desservi
par une
bretelle en prise sur
la N 107 bis.
A partir de la gare de Rouve-Jalcreste, les convois de bois
pouvaient être
acheminés sans difficultés vers la gare PLM de
Sainte-Cécile-d'Andorge
grâce au profil descendant de la voie.
Lorsque la neige le permettait, les trains
repartaient
au travers de la cour
des marchandises
et quittaient l'emprise
de la station
à la jonction de la voie principale et de la voie
d'évitement.
Ils se dirigeaient alors vers la halte de Marveillac.