Avant la construction de la voie ferrée, la D 121 en provenance
de Labastide-Dénat se trouvait face au chemin
traversé
par
la voie verte.
L'ancienne plate-forme
de la ligne de chemin de fer poursuit son tracé en arc de
cercle
en surplomb de l'ex-N 112.
La longue courbe finit de faire passer la voie d'une orientation plein
nord à une direction plein ouest.
Le chemin des Droits de
l'Homme s'intéresse aussi à la nature
et aux espèces qui la composent : Les chênes
Parmi les 500
espèces de
chênes existant dans le monde, seulement 8 d'entre elles sont
présentes
en France, dont 3 de façon abondante dans le Tarn : Le
chêne pédonculé,
le chêne sessile et le chêne pubescent.
Au-delà d'un
banc dont il n'est pas fait mention du type de bois qui
assoit sa solidité,
sur l'ancien PN 105
qui a perdu sa maisonnette
de garde-barrière.
Le sentier du Train,
rebaptisé "chemin des Droits de l'Homme", propose un coin pique-nique
ombragé peu avant
la borne de son km 5.
La visite de l'arboretum
se poursuit
au travers des genêts
d'Espagne :
le genêt
d'Espagne se
rencontre jusqu'à 500 mètres d'altitude,
essentiellement dans le
Sud-Ouest de la France et autour de la
Méditerranée où il colonise
friches, coteaux secs, rocailles et maquis.
A l'opposée de la maisonnette
de garde-barrière du PN
106, aujourd'hui démolie,
se tient le parking
tout neuf de l'aire de
Barthe
Vieille
et un banc à disposition des promeneurs et des résidents voisins.
Le Robinier
Originaire
d'Amérique du
Nord, le Robinier ou Faux acacia a été
semé pour la première fois en
France en 1601 par J. Robin, jardinier du Roi. Cet arbuste robuste de
10 à 25 mètres vit très vieux, de 100
à 300 ans. Il est appelé à tort
acacia. Il aime la lumière autant qu'il déteste
le vent et le froid. Le
Robinier s'accommode de la plupart des terrains (sauf en altitude) et
drageonne abondamment. Localement, il peut devenir une
espèce invasive
conduisant à la disparition de certaines espèces
locales.
La voie entame une longue portion rectiligne.
Le Prunellier, espèce
pionnière
d'Europe, est un arbuste épineux très commun
à basse altitude dans les
haies, bois clairs, éboulis. Occupant rapidement le terrain
grâce à ses drageons, il est très utile
pour consolider les terrains en
pente. Son écorce
est brun
foncé à noirâtre et ses rameaux
brun-rougeâtre portent de nombreuses
épines. Il forme d'épais massifs d'aspect touffu.
Egalement appelé
Epine noire ou Buisson noir, le Prunellier produit un bois
très dur
qu'on utilisait en menuiserie ou bien pour tailler des cannes. Les drupes, ou prunelles
noir-bleuté, restent sur l'arbuste en hiver. Elles sont
comestibles
mais très acides. Leur goût s'adoucit
après les premières gelées. Elles
sont utilisées pour la préparation de liqueurs,
eaux-de-vie ou
confitures.
A 4 kilomètres de son aboutissement, la voie verte
qui a nécessité l'aménagement
du passage à niveau 107
et la construction de
maisonnette de garde-barrière qui va avec.
Observons le paysage
un paysage péri-urbain
de
transition...
Vers Puygouzon, l'influence de l'extension urbaine d'Albi se fait
ressentir notamment par la progression du pavillonnaire.
Ailleurs plusieurs constructions
récentes
s'insèrent autour des fermes
et des hameaux traditionnels caractérisés par
l'usage de la pierre
locale. L'érosion a
isolé un
ensemble de buttes, les parties supérieures difficilement
cultivables
se sont couvertes de bois de chêne. L'activité
agricole abandonne peu à
peu les versants et ça et là une parcelle au
profit de la friche.
A
la sortie d'Albi, la RD 612 insérée dans les
reliefs, offre aux
automobilistes une succession de séquences
paysagères caractéristiques
de la transition ville-campagne.
Une table de pique-nique et quelque 130 mètres plus loin,
la voie verte des Droits de l'Homme coupe le chemin
de Saint-Geniès à Montsalvy,
sous les ruines de
son château.
Le site de Montsalvy, tel un spectre, qui se dresse sur un mamelon dans
la commune de Puygouzon a connu ses heures de gloire au temps de son
autonomie. Il n'en reste aujourd'hui, sombrant dans l'oubli,
que
des murs informes, mais très épais, qui
devaient
être ceux du donjon du château fort. La chapelle
qui y est
accolée a perdu sa toiture il y a quelques années
et ses
quatre murs se disloquent. Tout autour reste visible le
fossé
que du buis envahit. Maria Estampe
Il reste encore moins de la maisonnette de garde-barrière du
PN 108.
La voie verte
se protège
à nouveau derrière une barrière et un
plot central
mais n'hésite pas à côtoyer
le Cornouiller sanguin.
Arbuste de 2
à 5 mètres,
le Cornouiller sanguin est souvent cultivé comme pionnier et
stabilisateur du sol. Il tire son nom de la couleur rouge de son
feuillage et de ses jeunes pousses à l'automne.
Espèce de lumière ou de
demi-ombre, il se rencontre en plaine et jusqu'à 1200
mètres d'altitude,
sur des sols meubles et légèrement calcaires.
Genévrier commun
Arbuste ou petit arbre
épineux, le Genévrier commun s'accommode de sols
superficiels et se
plaît sur les stations ensoleillées et arides. Espèce
résistante au
froid, il peut se rencontrer jusqu'à 1800 mètres
d'altitude.
La voie verte
s'engage au-dessus
du chemin
de La Croix, de nos jours totalement masqué par
la végétation.
longe le chemin de Saint-Geniès à Montsalvy avec qui il créait des ouvertures.
Noyer commun
Originaire d'Asie Mineur, le Noyer commun (ou Noyer royal) fut
introduit en Europe dès l'Antiquité. Cet arbre au
port majestueux peut
vivre 400 ans et atteindre une taille de 25 mètres.
Cultivé pour ses
fruits comestibles, le noyer est une essence
généralement isolée. Il
apprécie les climats assez doux et il se plaît
dans les forêts de
chênes.
Sureau noir
Répandu dans
presque
toute l'Europe, le Sureau noir se rencontre dans les bois frais, haies,
bords de rivières et lisières
forestières. C'est un arbuste qui
recherche des conditions d'ombre et de forte humidité.
L'ancienne plateforme ferroviaire
s'incurve à gauche en quart de
cercle.
Les chênes
Les chênes peuvent
vivre 300 à
500 ans, voire devenir millénaires, mais ils sont souvent
exploités
vers l'âge de 180-250 ans pour le bois de chauffage ou pour
le bois
d'oeuvre (charpentes, menuiserie) pour les individus agés.
De hauteur variable, ils ont tous une écorce
crevassée riche en tanin
et très dure. Les feuilles lobées des
chênes prennent une couleur
rousse à l'automne et tombent seulement au printemps : elles
sont dites
marcescentes. Tous les chênes portent des glands
reconnaissables qui
assurent leur propagation.
La voie verte des Droits de l'Homme aborde son dernier