Ancienne voie ferrée
de Beaucaire au Martinet
14 - de la gare d'Euzet-les-Bains à la
gare de Saint-Just-et-Vacquières
à
VTT
Évolution
du parcours depuis la gare de Beaucaire :
De la
gare d'Euzet-les-Bains à la gare de
Saint-Just-et-Vaquières : 4,8 km
Ouvrez le
tracé de cette
section de voie sur Géoportail
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM
Photos du 18 août 2020
La
plate-forme
déferrée de l'ancienne ligne de chemin de fer de
Beaucaire au Martinet sautille - ou ne sautille plus
? - le valat
Redounel dans un maquis
inextricable
puis pénètre sur l'emprise
de la gare d'Euzet.
Au moins deux voies
franchissaient le PN 23
à
l'angle d'une maisonnette
de
garde-barrière , ignorante alors de
son avenir écologique.
UTM : 31
T 599337 4879971
Sur l'emprise ,
aujourd'hui privée,
les photo s aérienne s
de 1944 font apparaître une aiguille laissant
s'échapper à droite la voie de desserte d'une
zone "marchandises".
En 1883, le train parti de Tarascon, passé
à Beaucaire à 4 h 57,
se présentait entre un abri de quai
et le bâtiment voyageur
de la gare
d'Euzet-les-Bains à
7 h 55.
Le voyageur qui poursuivait sur Paris devait encore compter 15 h 50 de
train par l'express et 18 heures par l'omnibus pour atteindre la capitale.
UTM : 31
T 599307 4880058
Le chemin de la gare, fermé par un portail ,
est aujourd'hui doublé par le "chemin
de... l'Ancienne Gare "
qui... ne dessert pas l'ancienne gare .
Un service de voitures à cheval ,
l'un de l'établissement thermal et l'autre de
l'hôtel Robert, étaient présents en
gare
d'Euzet au passage de chaque train.
cevennes-magazine
Les convoi s repartaient
au nord-ouest
et quittaient l'emprise
de la station
sur un terrain aujourd'hui construit.
Il sautillaient là
UTM : 31
T 599258 4880200
un fossé
sur la galerie
voûtée d'un aqueduc
UTM : 31
T 599254 4880195
et poursuivaient à travers champs.
Le chemin de l'Ancienne Gare
occupe maintenant l'ancienne plate-forme ferroviaire
puis s'en écarte,
UTM : 31
T 599167 4880469
jouant à saute-mouton
avec les piscines et
constructions édifiées sur les terrains
libérés pas la SNCF.
La voie
déferrée se montre à
nouveau aux yeux du public
au-dessus
de la galerie
d'un aqueduc
voûté
UTM : 31
T 599047 4880645
puis en bordure d'un espace aplani.
Les trains ne coupaient à niveau aucune
rue ;
ils arrivaient
en remblai
sur le tablier métallique d'un pont-rail
dont il ne reste aujourd'hui
UTM : 31
T 598919 4880745
que les culées .
Le remblai, arasé, a laissé ces
culées orphelines.
Les convois
allaient directement couper à niveau
un chemin promu "Grand
Rue du Dr Perrier" ,
UTM : 31
T 598730 4880891
à
l'angle de la maisonnette
de garde-barrière du PN 22 .
En face, la
voie déferrée s'éloigne en courbe dans
un terrain
grillagé à son
extrémité
UTM : 31
T 598701 4880934
puis dans un autre
occupé par un bâtiment
industriel.
La voie enjambait la route
d'Alès
sur le tablier métallique - aujourd'hui soustrait - d'un
pont-rail.
UTM : 31
T 598682 4881004
La culée
nord de l'ouvrage
reste appuyée à des terres
loties
en surplomb du
chemin des Huienes.
De propriété en
propriété,
la voie
déferrée surgit de
derrière une clôture en pierre
UTM : 31
T 598544 4881328
et poursuit
sur son promontoire
jusqu'à un nouveau mur :
UTM : 31
T 598478 4881415
celui d'un enchevêtrement immobilier englobant la maisonnette de
garde-barrière du PN 21 .
La route, elle, décrivait un "S" pour passer à la
droite de la maison de garde, à l'emplacement de
l'élément central de la bâtisse.
A l'arrière d'une maison construite sur
l'ex-plate-forme ferroviaire,
UTM : 31
T 598438 4881501
les trains
s'élevaient lentement
en faux-plat
montant
et sautillaient
un passage d'eau
UTM : 31
T 598373 4881676
sur la galerie
voûtée d'un aqueduc
maçonné.
La voie déferrée
accueille alors sur son emprise
le chemin de randonnée panneauté : "La
Voie Ferrée".
Ce chemin
décrit une courbe
qui le fait passer d'une orientation nord - nord-ouest
à une direction nord - nord-est.
Ce léger changement de trajectoire
avait pour but de diriger les convois
non pas sur la déviation encombrée
du PR
mais dans l'axe
du viaduc
UTM : 31
T 598306 4882051
à 7 arches du Mas Champion .
L'ouvrage d'une longueur de 80 mètres
pour une hauteur de 25 mètres,
enjambe
le ruisseau de la Luquette
et un chemin de service .
Le cours
d'eau marque la frontière entre les communes d'Euzet et de
Saint-Just-et-Vacquières.
Au-delà de la margelle
entamée du pont,
UTM : 31
T 598321 4882132
la voie déferrée tente de maintenir
ses restes de ballast sur un remblai
courbé .
A la
croisée d'un sentier, le chemin de randonnée a
planté sa borne titrée : "Le Mas Champion".
La courbe a pour effet d'amener le randonneur
à découvrir pierre à pierre
le premier d'une série de quatre
pont s moutonnier s,
maçonné entre les deux parois d'une
tranchée rocailleuse.
UTM : 31
T 598156 4882458
Du haut de l'ouvrage , le regard du berger pouvait se porter
sur le viaduc du Mas
Champion
et sur le pont moutonnier suivant.
Ce sont précisément les
propriétaires de troupeaux du Mas Champion
qui exigèrent de la compagnie de chemin de fer
l'édification
des 4 pont s
voûté s
destinés
au transit des moutons
UTM : 31
T 598048 4882573
entre les bergeries de la
plaine
et les pacages des bois
d'Euzet.
La ligne de chemin de fer transversale
de Beaucaire au
Martinet,
construite pour
évacuer le charbon des mines des Cévennes
vers le port fluvial
de Beaucaire,
évitait
le détour par Alès ou Nîmes.
UTM : 31
T 597956 4882670
Le sommet
du troisième pont moutonnier
ouvre une perspective sur le quatrième ouvrage du
même type
et sur un second viaduc .
Les trains
tiraient droit sans s'occuper de l'ancien chemin
détourné vers la passerelle.
Le chemin de randonnée, lui, s'y intéresse. A tort.
La borne s'intitule "viaduc de Mas Champion"
alors que le viaduc voisin,
à dix
arches , est
celui des Troubadours.
L'erreur
s'est propagée sur internet où divers sites
situent le tournage des scènes
UTM : 31
T 597911 4882720
du film "Le jour de gloire, la 7ème compagnie " sur les 7
arches du viaduc de Mas Champion.
Jean
Lefèvre, n'est pour rien dans cette inversion du fil géographique des lieux ; le pont qu'il
fait sauter a été rebaptisé pour les
besoins du film : "viaduc Saint Laurent".
L'ouvrage enjambe d'abord
un chemin de service
puis continue à dérouler ses 138 mètres
30 mètres
au-dessus du vallon
du ruisseau
des Troubadours .
Au sortir
du pont,
UTM : 31
T 597821 4882827
la voie déferrée entre en tranchée
sous un quatrième
pont moutonnier .
L'ouvrage
domine le viaduc des
Troubadours que la 7ème compagnie a rendu
intact.
La tranchée
dirige la voie
UTM : 31
T 597801 4882866
en courbe,
en surplomb du ruisseau de la Combe de Nèze et
de la départementale
7 .
Les trains
remontaient la combe
à flanc du serre de Monte au Ciel
et sautaient
un passage
d'eau anonyme.
UTM : 31
T 597783 4883020
Au-delà du ponceau
maçonné, voûté,
l'ancienne plate-forme
ferroviaire
tente de cacher son lent virage
au nord-ouest.
Elle est soutenue dans son entreprise
par un haut mur
en pierre
à la base duquel
s'écoulent les eaux d'un fossé .
UTM : 31
T 597899 4883397
Les convois
s'extrayaient d'une courte tranchée
en courbe
qui les amenait
à s'engager sur un pont -rail,
UTM : 31
T 598118 4883926
aujourd'hui embroussaillé ,
au-dessus d'une galerie
maçonnée, voûtée,
dédiée à l'écoulement d'un cours d'eau que
le cadastre napoléonien
qualifie de "fossé".
Une cinquantaine de mètres au nord de l'ouvrage,
l'ancienne plate-forme
s'élargit
à l'entrée sur l'emprise de la gare de Saint-Just-et-Vacquières .
Ce sont même trois voies qui coupaient
à niveau la route d'Euzet, actuelle D 7,
UTM : 31
T 598104 4884108
à l'angle de la maisonnette de
garde-barrière
du PN 20 .
En 1883, le train
parti de Tarascon à 4 h 53,
4 h 57 à Beaucaire,
se
présentait à quai de la gare
de Saint-Just-et-Vacquières à
8 h 10.
UTM : 31
T 598055 4884208
Un portail se tient à l'entrée
de
l'ancien chemin d'accès à la halle aux
marchandises.
Le bâtiment
voyageur , privatisé, a fait l'objet d'extensions.
Les
voyageurs quittaient la station en direction de celle de
Célas le Haut.
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