ont fait place de nos jours à la déviation
de la
N 102, empruntée, à l'occasion, par les
coureurs du Tour de
France 2020.
1884
Vers midi, après avoir visité chacune des
personnes atteintes (par le choléra), Monseigneur (l'évêque de Viviers) est venu
à la gare de
Saint-Jean-le-Centenier
prendre le train pour Ruoms.
Sa
Grandeur a tenu à visiter
encore
une fois cette paroisse très frappée ces derniers
temps. Cette deuxième visite a été particulièrement bienvenue, car elle
arrivait à une heure où une recrudescence du fléau, que nous espérons
passagère, paraissait jeter de nouveau le découragement dans les
esprits.
Privas,
2 octobre. Une trombe s'est abattue, hier soir à
quatre heures, sur le village de Saint-Jean-le-Centenier.
La gare, située entre deux montagnes, a été entourée par l'eau
qui s'élevait à 30 centimètres au-dessus des voies.
Un train est resté en détresse de six heures à dix heures, les voies
ayant été coupées à 50 mètres en amont de la gare.
1927 Les gares de Villeneuve-de-Berg, St-Jean-le-Centenier et Aubignas,
avaient leurs voies ferrées entièrement submergées.
En gare de St-Jean-le-Centenier
un autobus qui assure le service entre la ville et la gare, a dû se
garer sur le quai tant l'eau roulait abondamment sur la place de la
gare.
Le Dauphiné libéré
écrivait : 5,5 km entre Saint-Jean-le-Centenier et
Saint-Pons. Le premier vélorail du Sud-Ardèche devrait être prêt en
juin.
Les
premiers travaux sont attendus début mars. Une société privée, Vélorail
du Sud-Ardèche (gérée par des professionnels impliqués dans d'autres
équipements du même type), n'attend plus que les autorisations
nécessaires de la SNCF réseau pour exploiter une partie de la ligne de
chemin de fer.
Tanguy Chamard et Pierre Meut, deux
associés, ont lancé, à l'été 2016,
le Vélorail du Sud-Ardèche sur une portion de l'ancienne voie de chemin
de fer qui reliait Alès au Teil. 5,5 km qui vont de
Saint-Jean-le-Centenier à Saint-Pons.
Il existait jusqu'en 1983 un
embranchement particulier - à gauche sous la gare du
vélo-rail -
où étaient chargés des blocs de basalte,
transportés par câble depuis une carrière située sur les hauteurs.
Horrible
mystère ! M. Avias, maire de
Mirabel, vient de se retrouver. Cet estimable fonctionnaire,
placé à la tête de l'administration de cette commune par la toute
puissance de M. de Broglie, a eu paraît-il, une petite
absence de
quelques mois...
La disparition de M. Avias
avait été
mise sur le compte du parti républicain par les imaginations
réactionnaires dont nul n'ignore la prodigieuse fécondité.
M. Avias
ne réintégrant pas le domicile conjugal à l'heure dite, ses amis
imaginèrent en effet de répandre le bruit qu'il avait été tout
bonnement et simplement assassiné par ses adversaires politiques.
Le Parquet de Privas s'émut des rumeurs
colportées dans le public et fit pratiquer des recherches jusque sous
les remblais du chemin de fer en
construction dans le voisinage de Saint-Jean-le-Centenier.
qu'allons savoir pourquoi, le Nivellement Général de la France
nomme : "chemin du Bosquet".
Ce chemin dessert le lieu-dit Laborie.
1934
A cette date, le train subit déjà une forte concurrence.
La
première chose que nous voyons en sortant de la gare de Montélimar
c'est l'Autocar étincelant de nickels et ronronnant ;
tout de suite nous avons le sourire,
son chauffeur empressé case nos valises, pendant que nous-mêmes nous
nous installons sur des sièges moelleux, nos voisins sont aimables, nos
voisines sont jolies, et quand il démarre, la bonne humeur de tous est
parfaite...
La concurrence du
train PLM ne provient pas exclusivement d'avides compagnies privées. T.P.L.M., ancêtre des cars
S.N.C.F., propose trois départs de
Montélimar qui desservent - entre
autres - la gare
d'Aubignas-Alba à 7 h. 37, 10 h. 17,
22 h. 02,
et en remontant la N 102, la gare
de Saint-Jean-le-Centenier, à 7 h. 50,
10 h. 30 et 22 h. 15 avec des arrêts
facultatifs au Buis-d'Apt et à la bifurcation de la route de
Saint-Pons.
Il faut remonter au cadastre napoléonien pour trouver l'origine de
l'appellation de l'ouvrage.
"Chambeaud" était alors le nom porté par la rivière du Vernet.
Les cadastres anciens n'ont, dans les parages, aucune rivière du
Vernet ; l'IGN, aujourd'hui, en compte deux, espacées de 1300 mètres.
Sur l'une des 5 arches
du viaduc,
les convois
passaient le
PK 677,29, à 261,469 mètres d'altitude,
et, avant de regagner la terre ferme, enjambaient
le "chemin vicinal ordinaire n° 28 des Faysses".
1876
Le
chemin de fer de Livron à Robiac
Drôme - Ardèche - Gard
La
section du Pouzin à Robiac, qui a été ouverte récemment, présente un
développement de plus de 100 kilomètres.
Le
pays qu'elle dessert est digne d'être visité : il a une
originalité incontestable.
L'ouverture de cette section, qui a
pour conséquence l'annexion au réseau Paris-Lyon-Méditerranée du chemin
de fer de Bessèges à Alais, donnera une grande impulsion aux affaires
commerciales et industrielles de cette région dont les richesses
agricoles et minérales sont connues.
Plus
tard, prolongée jusqu'à Lyon par la rive droite du Rhône, elle allégera
la grande voie qui ne peut plus suffire aux exigences du mouvement
commercial.
Aujourd'hui, elle n'est qu'un affluent de cette grande artère à
laquelle elle se soude à Livron par l'embranchement de Privas.
Depuis
que le Viaduc 07 a rangé ses wagons, l'ancienne ligne ferroviaire Le
Teil-Alès, vers St-Jean-le-Centenier, s'était rendormie, en attendant
un
autre projet.
Au
printemps 2016,
un vélorail est apparu et propose un parcours dans la
plaine d'Alba, de Saint-Jean à Aunas, soit près de 11 kilomètres
aller-et-retour. Cinq viaducs à enjamber (Vernet, Truel, Chambeau,
Téoulemale, Vobiscon) et le tunnel de Téoulemale pour se faire quelques
sensations.
Ça démarre vite au départ de
St-Jean-le-Centenier, et vous n'aurez pas besoin de pédaler pendant 5
kilomètres et demi. Profitez du paysage, à droite Alba, son château,
ses vignes, à gauche le Coiron, Saint-Pons. C'est toujours sympa et
agréable de se balader au milieu de la nature, si rocailleuse
soit-elle, et pour se prémunir du soleil, une bâche recouvre le
vélorail.
Au retour... les
passagers non-pédaleurs se prélasseront, eux, dans un siège hamac
confortable (là, c'est la place idéale !).
Les pédalos sur rails s'engagent, pour un périple de 72 mètres,
Avant-hier à l'arrivée du train de 9 heures du soir en gare
d'Aubignas,
une
dame déclarait au chef de gare qu'un
voyageur qui se trouvait seul
avec elle dans le compartiment venait de se jeter par la portière aux
abords du tunnel, sur le viaduc du
Théoulemale
en
abandonnant sa valise
et sa sacoche, objets qu'elle remit en même temps.
Des recherches immédiatement commencées restèrent sans résultat,
mais
le matin, les poseurs trouvèrent, errant, sans chapeau, sur le bord de
la voie le voyageur en question, lequel déclara avoir voulu se suicider
à la suite de pertes de jeu et être prêt à recommencer...
Le
Théoulemale, (enrichi d'un "h"),
dont la direction uniforme est du N. au S. un peu O., sans grandes
inflexions, passe à Sceautres, laisse à 1 k. à dr. St-Pons, sur un
autre
affluent de l'Escoutay, passe sous un ponceau du ch. de fer du Teil à
Alais...
1892
Un éboulement a intercepté la ligne
près de la gare d'Aubignan-Aps, entre le Teil et Alais. On a dû établir
un transbordement.
Les trains se glissaient sous le passage
supérieur
du "chemin vicinal ordinaire n° 2 d'Alba à Mouleyras",
voûté entre les deux parois d'une tranchée.
Trois précautions
valent mieux
qu'une,
pour éviter que les vélorails ne manquent le terme de leur
parcours.
1902 Déraillement Le 23 courant, le train
de voyageurs de Vogüé
au Teil qui arrive à 5 heures du soir à cette gare, a déraillé
entre Saint-Jean-le-Centenier
et Aps, par suite de la rupture d'une roue de la locomotive.
C'est grâce à la présence d'esprit du
mécanicien, qui a lestement renversé la vapeur que les voyageurs s'en
sont tirés saints et saufs. Cette locomotive
est, en effet, sortie de la voie qui à cet endroit a une pente de 11mm
par mètre, et juste au point où le talus est très élevé.
Les voyageurs ont pris à pied le chemin d'Aps-Aubignas, où
le chef de
gare les a réconfortés par un diner à l'auberge en face, et à 9 h.
du
soir un train venu du Teil les a ramenés à destination.
A
la délibération du conseil municipal de Valvignières demandant
à l'unanimité le maintien de l'école congréganiste de garçons, et à la
lettre si ferme et si modérée du maire, M. Trosse, insistant pour
le
même objet auprès de l'autorité départementale,
le préfet de l'Ardèche a répondu
par une dépêche d'après laquelle il avise le maire de l'arrivée
prochaine de l'instituteur laïc, qui devra être immédiatement
installé.
Le maire et son conseil, pour
protester contre cet acte de violence, sont allés accompagner, à leur
départ, les frères Maristes jusqu'à la
gare d'Aubignas...
Le basalte semble avoir été depuis
longtemps un matériau très apprécié dans l'Ardèche pour la
construction des maisons : soit des galets de basalte roulés par
les rivières, soit des fragments de prismes récoltés à la base des
nappes entamées par l'érosion, ainsi que pour le pavage des rues.
La
petite histoire raconte que le géologue Faujas de Saint Fond
(1741-1819)
peut être plus connu comme révolutionnaire, se promenant
dans la grand’ rue de Montélimar, admira les pavés noirs et brillants
de basalte, et décida d'aller étudier sur place le basalte, dans "Lou
Couïrou".
Des carrières ont été exploitées (l'usine des "Basaltes
français"), à partir de 1936
à St-Jean-le-Centenier, St-Pons et à
Aubignas. Les blocs de Basalte
passent au concassage, au criblage pour
servir de revêtements de routes, de
ballast de voies ferrées. A
Aubignas, l'annexe de l'usine des basaltes français, utilise le
basalte
pour fabriquer "la Basaltine", sorte d'aggloméré utilisé pour :
Des dalles (revêtement de sols) Des bordures (de trottoirs) Des marches d’escaliers Des pavés pour les zones piétonnières (ex : La Rochelle).
La carrière d'Aubignas n'a
plus été exploitée à partir de 1936.
L'usine "La
Basaltine" a fonctionné jusqu'en janvier 2005.
D’après les études (1972) de
Mme Thomas, Professeur au lycée de Montélimar, documentation du
CRDP de Grenoble et de Mme Donval, CPR de Grenoble.
1892
Privas,
31 mai. Le train n° 717, parti hier du Teil,
à 4 h. 15 du soir, a été tamponné sur la rampe d'Aubignas à Aps par une machine de renfort.
Dix personnes ont été légèrement contusionnées ; elles ont pu,
néanmoins, continuer leur route.
1929
Parmi les chemins de fer aériens
réalisés récemment en France, nous croyons intéressant de signaler le
transporteur aérien reliant la carrière d'Aubignas de la Société des
Basaltes Français
à d'importants silos
alimentant l'usine
d'agglomération de cette société et assurant le chargement des wagons
de voie normale à la gare d'Aubignas-Alba.
et s'avançait au travers de l'emprise
de la gare d'Aubignas.
1879
Tentative de
déraillement Aubignas Ardèche, 15 mai
Un malfaiteur encore inconnu a placé sur deux points différents de la
ligne du Pouzin à Alais, près de la
station d'Aubignas, divers blocs de
pierres, dans l'intention évidente d'occasionner un déraillement qui,
heureusement, a été évité.
M. Buisson, commissaire de
surveillance administrative au Theil, s'est
aussitôt transporté sur les lieux ; peu de temps après sont
arrivés
M. Florens, procureur de la République à Privas et M. Lalaye,
juge
d'instruction.
On a trouvé sur le sol des empreintes de
soulier d'une
forme spéciale qui mettront peut-être la justice sur la trace du
coupable ; les magistrats se sont livrés à des perquisitions dans
les
fermes voisines et ont saisi diverses chaussures. Un berger, le nommé
R... est spécialement soupçonné et sera sans doute arrêté.
A priori, aucun berger n'est tenu responsable de l'état actuel
de la voie
sur laquelle, en 1879, le train parti d'Alais à
6 h 45,
arrivait en vue
de la gare d'Aubignas-Aps,
où il était attendu
à 9 heures 54.
1893 Le
train léger partant du Teil
à 9 h. 15 du soir pour arriver à Aubenas - point
terminus - à 10 h. 33 est
resté en détresse, jeudi, près de la
gare d'Aubignas-Aps, à la suite
d'une avarie à la machine.
Le train n'est entré en gare d'Aubenas que
vendredi à 2 h. du matin avec un retard de 3 heures et demie.