Ligne
d'Albi à Tournemire dite
" des
Rougiers"
14 - de la halte de Calmels à la
gare de Vabres
à
VTT
É volution
entre Albi et Tournemire
De la halte de Calmels
à la gare de Vabres : 4,9 km
Ouvrez
le
tracé de cette
section de ligne sur Géoportail
TUTO pour
utiliser les
coordonnées UTM
Photos
du 27 juin 2016
Dos aux hangars qui
n'existaient pas encore, sur
des rails qui n'ont jamais été posés, aucun train
n'a jamais croisé à niveau la voie
communale N° 4
UTM : 31
T 482496 4867815
à l'angle de la maisonnette de
garde-barrière
(et son puits ) faisant office
de halte pour le village de Calmels.
UTM : 31
T 482496 4867815
La voie jamais ferrée poursuit
au nord-est entre les garde-corps
d'un pont à une arche
dressé au-dessus du Dourdou .
La rivière fait ici frontière
entre les communes de Calmels-et-le-Viala
UTM : 31
T 482773 4867947
et de Saint-Affrique.
Perchée à 316 mètres d'altitude, l'église Saint Julien du Cambon a la particularité
de posséder deux clochers.
La plate-forme aménagée pour supporter la ligne de Saint-Juary à
Saint-Affrique
s'engage sur un ponceau
UTM : 31
T
482932 4867973
dressé sur "l'ancien chemin rural
d'Ourtiguet au Cambon"
puis pénètre dans une tranchée
qui très vite se couvre.
UTM : 31
T 482991 4867970
La galerie
de
Cambon
sujette aux infiltrations
humidifie la voie sur 170 mètres.
Au sortir de l'ouvrage ,
UTM : 31 T 483158 4867967
les parois
d'une tranchée
guident la plate-forme au
sud-est
et la font confluer avec le "chemin
rural du Malpas au Cambon" .
UTM : 31
T 483375 4867876
Le "chemin rural du Malpas au Cambon"
abandonne alors son tracé initial
et profite de l'emprise ferroviaire jamais utilisée, de sa plate-forme
et de ses ouvrages
modestes
UTM : 31
T 483502 4867727
mais
nombreux.
UTM : 31
T 483558 4867654
Aucun de ces ru s
UTM : 31
T 483561 4867652
ne bénéficie d'un tracé sur les cartes IGN de Géoportail.
La plate-forme à vocation
ferroviaire contrariée se recouvre bientôt
du revêtement de la D 25
actuelle.
UTM : 31
T 483810 4867365
La route avait été amenée à
zigzaguer pour croiser la voie à ferrer
sur un passage à niveau
UTM : 31
T 483833 4867341
qu'aurait gardé l'occupant(e) d'une maisonnette
de garde-barrière .
Avant que la départementale ne
retrouve son tracé antérieur,
la plate-forme jamais ferrée
UTM : 31
T
483927
4867244
repart en campagne sous la forme d'un chemin
qui sautille un discret ruisseau
UTM : 31
T 483935 4867226
puis s'insère entre
les garde-corps
UTM : 31
T 483964 4867198
d'un pont maçonné sous la
voûte duquel un passage permet
de rallier l'actuel chemin de la
Rougière .
La voie
progressait dans une courte et modeste tranchée
et se présentait à
la croisée du chemin de
jonction
entre les hameaux de Serviel Bas
et de Serviel Haut.
Les photo s aérienne s ne permettent pas de
savoir si un passage à niveau était prévu en cet endroit.
Tout à côté, en revanche, un aqueduc
permet l'écoulement d'un ru
sans nom.
UTM : 31 T 484228 4867020
L'ex-plate-forme
poursuit en bordure
puis en plein champs
sur des terrains qui
apparaissent si bouleversés dans les années 60
qu'il devient difficile d'appréhender le projet de croisement
du "chemin rural de
la RD 25 à Vignoles" au niveau de la Vernière
du Cambon.
UTM : 31 T
484804 4866971
On peut affirmer toutefois que la voie sautillait là un ru sans nom sur un aqueduc parallèle à un autre,
affecté, lui, à un chemin de service.
En face ,
un chemin
a pris place
sur l'emprise jamais ferrée .
UTM : 31 T 485005 4866958
La voie poursuit plein est
entre
UTM : 31 T 485076 4866965
de nombreux
UTM : 31 T 485199 4866996
garde-corps
encore fixés
UTM : 31 T 485284 4867997
sur une succession d'aqueduc s
mais pas sur leur sort.
Le chemin herbeux enjambe
UTM : 31
T 485439 4866991
un ru non cartographié
auquel le cadastre
n'attribue pas de nom.
La
première ligne, évoquée dans les années 1880, doit relier ALBI au VIGAN
(Gard) en passant par Saint-Affrique (Aveyron) afin de rejoindre le
train Paris - Lyon - Méditerranée.
Cette
ligne demande la construction d'un nombre important d'ouvrages
d'art : ponts, viaducs, tunnels...
ponceaux et aqueducs.
Dans les années 30, le transport routier
se développe. Le 4 avril 1934, il est décidé d'abandonner les travaux
de la vallée. Il ne restait que les rails à poser.
A travers la plaine de Bedos ,
la plate-forme abandonnée ,
ses rigole s et ses aqueducs,
entament une légère courbe sur
la gauche
qui les rapprochent
de la route départementale.
La voie conflue d'abord avec un
chemin de service sans rapport avec le projet
ferroviaire
UTM : 31
T 486080 4867023
puis s'engage sur le tablier
UTM : 31
T 486120 4867032
d'un pont
dressé sur un
ruisseau anonyme
et sur le "chemin rural de la D 25 à Bouisset",
via le hameau du Poujol .
Aujourd'hui,
le chemin rural accède
directement à la
D 25.
UTM : 31
T 486231 4867039
La départementale vient
progressivement occuper la plate-forme à vocation ferroviaire
contrariée, à l'écart
de l'ancienne route N 99 .
Celle-ci, après
avoir quitté la commune de Saint-Affrique
pour celle de Vabres-l'Abbaye,
amorçait un léger zigzague afin de couper la voie dans des conditions
de visibilité acceptables.
Par-delà sa maisonnette de
garde-barrière,
UTM : 31
T 486414 4866927
la ligne de chemin de fer jamais exploitée poursuivait sur l'accotement de l'actuelle D 999 et
ne coupait pas la route de
Savignac, détournée vers le passage à niveau
précédent.
UTM : 31
T 486649 4866763
La voie jamais ferrée
poursuit dans les herbes folles
et parvient sur le site d'une coopérative
agricole
qui occupe la vaste emprise
sur laquelle devait être édifiée jadis la gare de
Vabres.
UTM : 31
T 486787 4866655
Les trains, pour peu
qu'on leur ait posé des rails, auraient poursuivi en direction de la
gare de Saint-Affrique.
UTM : 31
T 487049 4866527
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