La plate-forme terrassée pour recevoir les bâtiments de la station de Saint-Izaire, le long du chemin de grande communication n° 5, entre le Mas de Souyris et Riols,
se faufile dans l'herbe, dominée par le mur de soutien de l'actuelle route de Donacoste,
1898
Partie
comprise dans le département de l'Aveyron.
La partie de la
ligne comprise dans le département de l'Aveyron a été également divisée
en cinq lots pour l'exécution des terrassements et des ouvrages d'art.
Le
projet d’exécution du quatrième lot, qui part de la station de
Saint-Izaire pour aboutir à la halte de Calmels, a été adressé
le 31
décembre 1897 à l'approbation de l'administration supérieure.
à une altitude donnée, ne supportant pas l'humidité.
Le souterrain,
dont le drain, faute d'endiguer les eaux échappées du ruisseau,
transforme ses dalles glissantes en trottoir acrobatique,
rendant aux refuges une utilité
qui n'est pas bidon.
A 330 mètres de son entrée, la galerie parvient aux confins de la commune de Saint-Izaire
et pénètre sur le territoire de Calmels-et-le-Viala.
En 1912
les terrains nécessaires à la construction de la ligne de chemin de fer
ne sont pas encore expropriés sur le territoire de la commune de Calmels-et-le-Viala.
ST-AFFRIQUE Ligne d'Albi à Saint-Affrique.
Lundi 23
septembre s'est
réunie, à la sous-préfecture de Saint-Affrique, sous la
présidence de M. Ducruzel, sous- préfet, la Commission
chargée de recevoir les observations qui se sont produites durant
l'enquête parcellaire relative à la
construction du chemin de fer
d'Albi à Saint-Affrique dans les communes de
Calmels-et-le-Viala, Vabres et Saint-Affrique. Le tracé
étant définitivement adopté, les expropriations vont commencer incessamment.
Le 6 mai, sous la direction de M. Millet La combe, juge au tribunal civil,
commenceront les opérations du jury pour l'expropriation des terrains
nécessaires à l'établissement du chemin de fer de St-Affrique à Albi
sur le territoire de Calmels-et-le-Viala, soit une longueur de près de
10 kilomètres. Le jury est composé de MM. : Cros, maire de Rebourguil ;
Enjalbert, cafetier au Moulin-Neuf (Montlaur) ; Andrieu, laitier à
Rigals (Sylvanès) ; Bernadou, maire à Fayet ; Bousquet fils, du Mas de
Solier (Gissac) ; Gasquin. propriétaire à Saint-Etienne (Gissac) ;
Aussel. propriétaire à La Panouse de Cernon ;
Bouvier, retraité à
Cornus ; Fénérols, hôtelier à Tournemire, Julliard, conservateur des
hypothèques en retraite à Saint-Affrique ; Maraval, maire à Roquefort ;
Brengues, propriétaire à Costes-Gozon ; Toulouse, adjoint au maire de
Saint-Rome-de-Tarn ; Bernat, cultivateur à La Salle (La Serre) ;
Bories, cultivateur à Crouzet (Plaisance) ; Ricard, cultivateur à
Saint-Sernin.
L'ouvrage aurait donc été construit bien avant la Grande Guerre
dans des délais courts qui expliquent peut-être sa discrétion dans la presse d'époque.
La halte de Calmels a été détruite en 1981 pour agrandir le virage de la route départementale 25, écrit
B. Vieu dans "Connaissance du rail N° 37 de septembre 1983".
Il est donc normal de ne pas la trouver aujourd'hui
Les photos aériennes anciennes, elles, n'ont pas effacé la halte de Calmels, composée d'une maisonnette de garde-barrière, d'une annexe et d'un lieu d'aisances, reconnaissables, même d'avion.
La plate-forme, au-delà du carrefour modifié, chemine à l'est en direction de Mas Granet et de la gare de Vabres.