02 - de la
gare de Saint-Sernin à la gare d'Aubenas
Ancienne ligne
de Vogüé à Nieigles-Prades
à
VTT
Évolution
du parcours depuis la gare de Vogüé :
De la
gare de Saint-Sernin à la gare d'Aubenas : 5 km
Ouvrez le
tracé de cette
section de voie sur Géoportail
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM
Photos du 24 juin 2020
Les convois en provenance de la gare de Vogüé
pénétraient sur l'emprise
de la gare de Saint-Sernin
avant de sautiller
UTM : 31
T 610332 4936105
un dernier ruisseau
sur la voûte d'un aqueduc
maçonné .
Le
train parti - en 1879 - de la gare de
Vogué-Vals à 10 h 45 franchissait le P N 2 à la croisée
du "chemin de grande communication
N° 3 de Villeneuve-de-Berg à
Largentière",
actuelle D
103 ,
UTM : 31
T 610323 4936130
à l'angle d'une maisonnette
de garde-barrière
aujourd'hui démolie .
Il se présentait alors à quai,
face au bâtiment
voyageur,
le long de l'abri
de la gare
de Saint-Sernin,
UTM : 31
T 610273 4936242
à 10 h 57,
où il y était très attendu.
Le bâtiment
voyageur ,
restauré
en restaurant en 1990 ,
donne toujours,
côté cour ,
sur la rue
de la Gare .
A partir du 20 juillet 1896 , une antenne ralliait
la gare de Saint-Sernin
à celle de Largentière.
Le train pour Aubenas repartait au nord,
le long des lieux
d'aisance "dames " et hommes,
tandis que les
convois pour Largentière s'apprêtaient
à amorcer une courbe
à gauche, vers l'ouest.
L'histoire
n'était pas encore née, mais
déjà des hommes occupaient l'emplacement du
village.
C'est en l'an 950 que
pour la
première fois apparaît le nom de notre village
lorsque
l'évêque de Viviers, Thomas II, voulut
faire
l'inventaire des biens possédés par son
église.
Dominé par le
sommet de
Vinobre (365 mètres d'altitude), le centre du village blottit
ses
maisons autour de son église et la paroisse est
placé
sous le vocable de saint Saturnin.
Saint-Saturnin-de-l'Espinasse,
c'est l'ancien nom du village, devenu par déformation
Saint-Sernin.
L'essor de l'agriculture
fruitière, vers 1960 , a contribué au
développement
de la VIVACOOP créée par les agriculteurs en 1949 .
En 1980 , 480 wagons
de fruits sont partis dans l'année.
Vers 1970 , cette
importante
coopérative drainait l'ensemble de la production
fruitière du Bas-Vivarais et occupait la première
place
en France au niveau de l'exportation. L'été elle
a
employé jusqu'à 1000 saisonniers dans l'ensemble
de ses
stations.
A gauche, l'embranchement de Vogüé à
Largentière
desservait Saint-Sernin, Lachapelle - Vinézac, Uzer -
Joyeuse et
Largentière.
Géographie du
département de l'Ardèche 1911
Tout droit , les convois pour Aubenas
se présentaient à l'angle de la maisonnette
de
garde-barrière du PN 3,
PK 697,92
à
la croisée du "chemin vicinal ordinaire
N° 1 des Mas à Saint-Sernin",
actuel chemin des
Tuileries .
UTM : 31
T 610122 4936603
La voie
déferrée ,
en remblai ,
s'insère bientôt
entre les garde-corps
d'un viaduc
à six arches,
maçonné en travers
de la vallée
du ruisseau de Louyrie ;
UTM : 31
T 610017 4936845
un cours
d'eau qui au fil du temps s'est enrichi jusqu'à
devenir le ruisseau du
Trésor .
La
dernière arche enjambe l'actuel chemin
de Touroulet .
UTM : 31
T 610003 4936883
L'ancienne
plate-forme ferroviaire
supporte un chemin
entre les modestes
parois
d'une tranchée
puis l'abandonne
pour apporter soutien et consolation à un
sentier
sans issue .
Les convois s'engageaient là
UTM : 31
T 609796 4937222
sur le tablier métallique
d'un pont-rail dressé au-dessus du "chemin vicinal ordinaire
N° 14 des Mas à la
Brugère" ;
pont-rail dont il ne reste plus même les
culées.
La voie
déferrée , à peine
retrouvée dans les herbes folles,
bute sur la tranchée
d'une route
nouvelle : la "déviation
de la N 104 ".
UTM : 31
T 609740 4937292
Le
bouleversement généralisé des lieux
contraint à gravir la
paroi de la tranchée routière
pour y
croiser le chemin du Mas du Devès, lui aussi
dévié, mais surtout pour retrouver l'ex-plate-forme
ferroviaire
de la ligne de Vogüé à
Nieigles-Prades.
Les trains
se glissaient entre les garde-corps
d'un ponceau
maçonné ,
UTM : 31
T 609606 4937480
voûté au-dessus d'un court affluent
de l'Auzon.
La voie
ferrée, en se courbant progressivement vers le nord,
venait couper le "chemin
de la route nationale N° 104 au Crozat ",
UTM : 31
T 609564 4937557
actuel chemin
du Devès ,
à l'angle de la maisonnette
de garde-barrière du très probable
PN 4.
D'abord
bordée d'un fossé et d'un chemin de service,
l'ancienne plate-forme ferroviaire finit par se hisser en remblai
au-dessus
de la galerie très
discrète
UTM : 31
T 609481 4937795
du
ravin de Fontanouille .
Le remblai se mue en tranchée
aux parois soutenues par des murets .
Sur la voûte d'un passage
supérieur
en pierre,
UTM : 31
T 609467 4937879
le chemin
des Blachettes
dessert au passage le Mas
de la Fontanouille .
Du haut de l'ouvrage, un regard connecté arrive à
se porter, 69
mètres plus loin, sur la ligne
imaginaire de la frontière
entre les
communes
de Saint-Sernin
et de Saint-Etienne-de-Fontbellon.
UTM : 31
T 609459 4937946
La courbe entraîne la voie au nord-est
entre les garde-corps
d'un viaduc
de 58 mètres
dont les 7 arches
enjambent
la vallée de l'Auzon .
UTM : 31
T 609469 4938158
L'ouvrage
dépose la voie
déferrée sur la terre ferme,
bordée
par une cabane
de cantonnier
UTM : 31
T 609508 4938263
ayant vue sur l'arche
d'un pont et bientôt sur la
voûte céleste.
En tranchée ,
les trains se glissaient sous
UTM : 31
T 609539 4938332
le passage supérieur
du "chemin
vicinal ordinaire N° 26 dit des Brugières,
de la route
nationale de Serrières à Barjac
à la route
N 104",
plus populairement panneauté : "chemin
de la Roche " par
nécessité de tenir compte des lacunes en lecture
du monde contemporain.
Les convois filaient droit
vers le terme de la tranchée
où
il s'engageaient entre les garde-corps
métalliques
d'un pont-rail dressé au-dessus des eaux
UTM : 31
T 609567 4938396
du "ruisseau de Saint Large",
sécularisé de nos jours en
ruisseau de la Ribeyrasse .
La voie
déferrée ,
un court
instant en remblai ,
se heurte bientôt
au talus
bordant la D 153 ,
une route qui ne partage pas d'histoire
UTM : 31
T 609620 4938528
avec l'ancienne
ligne de chemin de fer .
Il en va autrement, 164 mètres plus loin,
de la porte
ouverte entre deux
minces tranchées. Les convois franchissaient là,
le
passage à
niveau non gardé
UTM : 31
T 609660 4938687
du "chemin des Missols au Boudarie".
Entre un fossé
de récupération des eaux d'écoulement
et un muret
de soutènement ,
la voie
déferrée
parvient
à la croisée d'un chemin de
création post-ferroviaire
UTM : 31
T 609637 4938925
avant d'aborder
le passage à niveau de la route
d'Alès .
A l'angle d'une maisonnette
de garde-barrière , les
trains
croisaient là la nationale 104, pas encore
déviée.
La maison de
garde a fait place au terre-plein central d'un giratoire .
UTM : 31
T 609610 4938997
En face ,
les convois
sautillaient un passage d'eau sur le tablier métallique
- aujourd'hui disparu -
UTM : 31
T 609605 4939019
d'un aqueduc
et progressaient à travers champs
vers une courbe
les dirigeant à nouveau
au nord-est.
La voie
déferrée
lutte pour sa survie au côté d'une aire de jeu
qui a pris la place d'une aire de containeurs à
déchets qui, elle-même, avait
pris la
place d'une maisonnette de garde-barrière dont il ne restait
naguère
que le puits .
Le long de la
maison
de garde , les trains allaient croiser la "route de Joyeuse à Aubenas",
actuelle route
des Ecoles .
UTM : 31
T 609539 4939369
Un sentier
qui devient chemin
sautille un aqueduc
voûté
UTM : 31
T 609547 4939428
et se glisse entre le stade
du
Colombier
et le vieux stade de Saint-Etienne-de-Fontbellon.
La voie
déferrée
longe
et surplombe la rue du Colombier
et disparaît dans le vide
créé par l'ablation
UTM : 31
T 609663 4939778
du tablier
métallique
et des culées du pont-rail
du chemin de la Mûre .
Les convois,
en remblai ,
s'en allaient traverser
le viaduc
de la Mûre .
L'ouvrage
consacre ses premières
arches
au saut
du ruisseau de Riampont .
UTM : 31
T 609762 4939906
Il se
déploie ensuite au-dessus
du "chemin d'Aubenas à Saint-Etienne",
actuel chemin
des Chiffaux.
UTM : 31
T 609732 4939878
En sens
opposé, les
convois en provenance d'Aubenas ,
s'engageaient en premier sur le ruisseau de Bruschet .
UTM : 31
T 609762 4939906
L'ouvrage d'une longueur de 120 mètres
dépose la voie
déferrée
sur un remblai
sans issue.
Un grillage protège les distraits,
du vide
occasionné par la suppression
UTM : 31
T 609805 4939939
du tablier
métallique
et d'une culée de
l'ex-pont-rail
dressé au-dessus du "chemin de Saint-Etienne à
Ferrières", actuelle
route des Ferrières .
L'ancienne plate-forme ferroviaire abandonnée,
retrouve l'utilité
de supporter un chemin à la
frontière entre les communes de Saint-Etienne-de-Fontbellon
et d'Aubenas.
Ce chemin progresse en remblai entre l'avenue De Lattre De Tassigny
et le chemin de Malagratte Haut,
dissimulé par la végétation .
Les trains
entraient en tranchée
et négociaient une courbe
UTM : 31
T 610132 4940443
sous le passage
supérieur voûté
de la N 104 ,
actuelle avenue De Lattre De Tassigny .
De nos jours, la N 104 contourne la ville.
La voie
déferrée
tente de se frayer un chemin
dans Aubenas
où elle s'engage sur le tablier
UTM : 31
T 610258 4940560
métallique
d'un ex-pont-rail
dressé sur
l'ex-"chemin vicinal ordinaire
N° 4 de la N 102 au C.V.O.
N° 6",
actuelle rue
Vaucanson .
Au-delà de l'ouvrage, en 1879 ,
le train parti de la gare de Vogué-Vals
à 10 h 45 ne rencontrait pas de grillage
au moment où il pénétrait
sur l'emprise
de la station
d'Aubenas .
UTM : 31
T 610363 4940644
Il s'y
présentait le long d'un abri
de quai ,
à 11 h 08.
Côté cour
le bâtiment
voyageur était desservi par l'avenue de la Gare.
En 1879 ,
le train rebroussait vers la gare de Vogué-Vals.
Ce n'est que le 30 octobre 1882 que la ligne fut prolongée
jusqu'à Nieigles-Prades
(Lalevade-d'Ardèche) ;
amorce d'un projet de ligne Transcévenole en direction du
Puy.
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