avec patinoire
synthétique, ouverte toute l'année. 1932
Le
Puy, 7 juin. En travaillant dans un chantier de la ligne de chemin de fer en construction du
Puy à Lalevade, M. Pugnières, domicilié à Lantriac, a été
pris sous un éboulement de terre et de pierres.
Dégagé aussitôt par ses camarades témoins de l'accident, il a été
transporté à l'hôpital du Puy grièvement blessé...
Lantriac.
Un grave accident est survenu pendant son travail, à M. Paulet,
mécanicien, entreprise Allary frères (ligne
de chemin de fer en
construction).
La gare de Lantriac aurait pu devenir
gare de bifurcation :
1913
Chambre
de commerce. Au début de la dernière séance, il a
été donné lecture
de la lettre suivante, communiquée par MM. Charles Dupuy, Devins
et
Boutaud :
Paris, le 29
mai 1913.
Vous avez bien voulu appeler
mon attention sur une demande de la Chambre de commerce du Puy tendant
à l'établissement, à titre d'intérêt général, d'un chemin de fer à voie
étroite partant de la station
de Lantriac, de la ligne du Puy à
Nieigles-Prades, pour aboutir à Bessamorel ou à Yssingeaux, de
la ligne de La Voûte-sur-Loire à La Voûte-sur-Rhône. J'ai
l'honneur
de vous faire connaître qu'à la suite d'un vœu formulé dans le même
sens par le Conseil général de la Haute-Loire, mon administration a
déjà fait procéder à une étude de la question.
D'après cette étude,
la longueur de la ligne serait de 21 kil. 500 ; la dépense
s'élèverait à plus de six millions, chiffre tout à fait hors de
proportion avec la recette probable, qui a été évaluée à 2.600 fr. par
kilomètre.
Dans ces conditions, on ne saurait envisager le classement
de la ligne de Lantriac à Bessamorel ou Yssingeaux dans le réseau
d'intérêt général et, ainsi que mon administration l'a fait connaître
au préfet de la Haute-Loire par dépêches du 3 août 1910
et du 28
janvier 1911, il appartiendrait au département de la
Haute-Loire, s'il
le jugeait à propos, de poursuivre l'étude de la ligne comme chemin de
fer d'intérêt local.
Agréez, etc.
Le ministre des Travaux
publics.
La Chambre de commerce a renvoyé l'affaire à la
commission pour supplément d'instruction.
Il ne sera pas dit que la gare de
Lantriac n'aura jamais accueilli de train.
Lantriac.
En 1960,
des rails ont été posés
pour le tournage du feuilleton
télévisé "La Princesse du rail".
Interprètes Jacques Santi, Claude Marcault, Robert Destain, Alain
Bouvette, Fred Ulysse, André Valmy.
Participant : Henri Vincenot...
Production : ORTF.
Au XIXème siècle, la France est
bouleversée par la révolution industrielle, dont le chemin de fer est
le
symbole le plus emblématique. Antoine Delorme rêve d'aventures. Il
quitte Marie
pour le chemin de fer de Langeac.
Plus le train avance, plus il laisse derrière
lui ceux qui vivent de la route. Mais certains s'opposent au
"monstre", comme le Colonel Vidal...
prend fin au-delà des parapets
de sa seconde culée.
La voie, soutenue à droite par un mur en pierre,
serpente sous une haute contre-rive.
La première guerre mondiale contrarie la construction de la Transcévenole ; il
faut s'organiser.
1918
Est
approuvé la convention passée le
6 décembre 1917
entre le préfet de la Haute-Loire, agissant au nom du
département, et M. Pouderoux, entrepreneur de transports,
domicilié au Puy
pour l'organisation et l'exploitation,
conformément aux closes et
conditions du cahier des charges annexé à ladite convention, d'un
service public de transports automobiles affectés aux marchandisesentre
Le Puy d'une part, et Saint-Julien (par Saint-Germain-Laprade), Laussonne
(par Lantriac), Le Monastier
(par Arsac)...
Il est accordé au département de la
Haute-Loire, sur les fonds du
Trésor, pour l'entreprise précitée, une subvention dont le maximum
annuel est fixé à 20.000 francs.
Cette subvention sera payée à partir de la date du présent décret... et
jusqu'à la date du décret de démobilisation.
Lantriac - Nous apprenons
qu'un lot important de travaux a été mis en adjudication sur la
nouvelle ligne Le Puy-Nieigles-Prades
entre la gare du Puy et le village du
Roure, commune de Lantriac.
Ces travaux, qui, dit-on,
s'effectueront sans tarder, amèneront une grande animation dans les
localités sises sur la vallée de la Gagne, habituellement si
tranquilles et si isolées.
La ligne en construction n'est pas ici sur la commune de Lantriac, mais
le village du Roure, tout
proche des travaux, lui, s'y trouve, juste derrière la ligne frontière.
En revanche la ligne de
Nieigles-Prades au Puy, ne se construit nulle part sur la commune de Taulhac, ni ici entre deux
tunnels, ni ailleurs.
La voie croisait là un
chemin de service dont il ne semble pas
qu'il ait
été prévu de faire garder le passage à niveau.
A
l'occasion de la construction de la ligne
du Puy à Nieigles-Prades,
M.
Enjolras, président de la Chambre de commerce du Puv, a soumis à
l'approbation de cette assemblée, lors de sa dernière réunion, une
délibération du conseil municipal de la commune de Taulhac
tendant à
l'établissement d'une gare pour les voyageurs et les marchandises entre
les deux tunnels qui vont se faire dans cette commune. Avis favorable
est donné à cette demande.
Non seulement
la
Transcévenole ne traverse pas la commune de Taulhac, mais en 1907,
celle-ci n'était pas encore en travaux, quant àla ligne
du Puy à
Langogne, elle n'a été inaugurée que le premier août 1912.
Il y avait encore à
cette époque bien des discussions au sujet des tracés possibles de ces lignes, ce qui
ajoutait des
motifs de confusion aux journalistes pas toujours férus de géographie
ferroviaire.
La Transcévenole
se rapproche peu à
peu de la Gagne ;
rivière qui n'est
plus qu'à quelque 65 mètres de distance, 44 mètres de
dénivelé en-dessous.
en revendique
60 sur le panonceau de la "Transcévenole".
L'exacte
longueur se
situe probablement
entre ces deux chiffres,
loin des 100 mètres portés sur la
fiche des "Inventaires ferroviaires" dont les visiteurs ont
dû affoler le compteur à
l'intérieur de l'ouvrage
pour en diagnostiquer son état.
M. Mauris, directeur de la Compagnie P.-L.-M., vient
d'adresser la lettre suivante à M. Charles Dupuy, sénateur de la
Haute-Loire :
Monsieur le sénateur,
Par lettre du 17
septembre, vous
avez bien voulu me demander quelques indications sur l'état actuel des
travaux de la ligne du Puy à
Nieigles-Prades et l'époque approximative à laquelle les
adjudications pourront avoir lieu.
J'ai l'honneur de vous faire
connaître que les travaux d'agrandissement de la gare du Puy, qui
comprennent les installations prévues pour l'arrivée de la ligne de
Nieigles-Prades sont poussés avec activité.
Les
travaux d’agrandissement de la gare de
Brives-Charensac, commune aux deux lignes du Puy à Langogne et
du Puy à Nieigles-Prades, pour la partie de la ligne de Nieigles-Prades
accolée à celle de Langogne, seront adjugés dès que l'administration
aura statué sur le maximum de dépenses de ces travaux.
Le Puy. La ligne de Langogne. L'enquête parcellaire dans les communes du
Puy, de Coubon, d'Ours-Mons,
de Brives-Charensac pour la construction
du chemin de fer du Puy à Langogne, est commencée depuis le 11 courant.
Elle se terminera le 22 au soir. Aucune
réclamation n'a encore été
présentée à la mairie du Puy.
Cependant un certain nombre de
propriétaires des communes de Coubon
et de Brives-Charensac ont inscrit
leurs doléances sur des cahiers préparés à cet effet.
Rappelons
que la
commission appelée à statuer sur les réclamations se compose de
MM. Léon Faure, A. Ravoux, Pagès et Robert, conseillers généraux,
des
maires
des communes intéressées, de M. Renaudot, ingénieur en chef de la
compagnie P.-L.-M., à Paris, et de M. Monnet, ingénieur en
chef du
contrôle.
En 1902,
la Transcévenole n'en était pas même encore à son avant-projet.
Paris, 13 septembre 1904.
Monsieur le sénateur,
Vous avez bien voulu
insister de nouveau auprès de moi pour qu'il soit procédé en 1904, à la
mise à l'enquête de l'avant-projet du
chemin de fer de Nieigles-Prades
au Puy.
Vous indiquez que les conseils généraux de
l'Ardèche et de la
Haute-Loire ont d'ailleurs voté, dans la session d'août dernier, la
participation qui leur a été demandée par l'Etat en vue de
l'établissement de la ligne.
J'ai l'honneur de vous faire savoir que
je n'ai pas encore reçu la délibération du conseil général de la
Haute-Loire portant offre de subvention. Je la réclame par le
courrier
de ce jour...
La plate-forme jamais ferrée
sautille des eaux anonymes s'écoulant vers la Gagne,
En ce qui concerne le département de
l'Ardèche, le
conseil général, dans sa délibération en date du 25 août, s'est
engagé
à fournir à l'Etat d'importantes subventions, mais il a renvoyé
jusqu'après l'enquête du projet, toute décision ferme, quant à la
détermination de la contribution à fournir par le département.
Ne
connaissant pas encore le concours financier qui sera offert, je ne
puis apprécier si ce concours est suffisant. Or, c'est là un élément
essentiel de la question de savoir si la ligne peut être établie à
titre d'intérêt général.
Je ne puis donc, quant à présent, que
prendre bonne note de votre intervention. Je ferai reprendre
l'instruction de l'avant-projet
dès que la question des subventions
départementales aura reçu une solution. Agréez, etc. Il résulte de
cette lettre que l'étude de l'avant-projet
de construction de la ligne
du Puy à Nieigles-Prades, est encore retardée. Il est
regrettable, dans
l'intérêt de toute la région, que le Conseil général de l'Ardèche n'ait
pas suivi l'exemple du Conseil général de la Haute-Loire, en précisant
le concours qu'il entend offrir pour la construction d'une ligne que
les populations de la région attendent avec impatience.
au-dessus de la nationale 535, actuelle route Laurent Eynac.
La Transcévenole, rabotée,
reprend forme au sommet d'une "falaise" où elle vire
à droite, vers le nord-ouest.
La
Transcévenole est aussi appelée "l'enfant attardée du XIXesiècle".
Cette voie a ses gares, ses tunnels, ses viaducs mais n'a jamais eu ses
rails. Paul Séjourné, concepteur de la ligne avait pour objectif de
relier la gare du Puy en Velay(1)
à la Levade d'Ardèche et
ainsi intégrer la Transcévenole dans le prestigieux réseau PLM
(Paris-Lyon-Marseille(2)).
1-
Le Puy ne se nomme Le
Puy-en-Velay que depuis le 10 mars 1988. 2- P.-L.-M. signifie
Paris-Lyon-Méditerranée.
Pourtant,
malgré la déclaration
d'utilité publique en 1906,
cette ligne parmi les plus curieuses va s'éteindre plus de 30 ans
après
malgré le soutien de Laurent Eynac (Ministre de l'Air et Député de la
Haute-Loire).
Un
parcours trop audacieux, une mauvaise anticipation du trafic, l'arrivée
des voitures, un chantier trop long vont être à l'origine de l'échec.
Aujourd'hui l'amertume a fait place au caractère insolite de ce
parcours avec la traversée de viaducs et de tunnels qui font passer du
versant atlantique au versant méditerranéen avec un panorama toujours
exceptionnel.
... 1931
Le nommé Sagnard, d'Orzilhac, commune
de Coubon, soutenait l'extrémité d'une des longrines que ses camarades
soulevaient de l'autre côté pour la faire passer par-dessus les
ridelles de la plateforme.
Tout
à coup Sagnard perdit l'équilibre et tomba sur la tête. Ses camarades
s'empressèrent autour de lui. Il ne tardait pas à expirer.
M. le docteur Latour, qui a fait les
constatations, a relevé des
blessures multiples et très graves. Sagnard avait la tête littéralement
écrasée...
1931
Un accident mortel sur les
chantiers de la ligne du Puy à
Nieigles-Prades Le
Puy, 11 mai.
Un accident mortel qui a causé une
émotion bien compréhensible dans les chantiers de
construction de la ligne du Puy à
Nieigles-Prades,
s'est produit lundi 11 mai, vers 8 h. 1/2 du matin.
Trois
ouvriers étaient occupés au-dessus de la
voûte de l'arche du viaduc qui enjambe la route du Puy
à Saint-Julien-Chapteuil et au Monastier. Ils avaient pour
tâche de charger sur un wagonnet un rail de 2 m. 50 de
longueur.
Deux d'entre eux s'étaient
placés à chaque extrémité
et le nommé Descours Jean-Pierre, 58 ans, originaire de
Saint-Front, avait pris la pièce de fer par le milieu. Les
ouvriers évoluaient à cinquante
centimètres environ du bord de la maçonnerie.
Pour une raison inexpliquée, Descours
perdit
l'équilibre et alla s'abattre sur la
chaussée de la route, la tête la
première. Le choc fut extrêmement violent.
La
boîte crânienne fut défoncée
et la cervelle se répandit sur le sol. Inutile de dire que
le malheureux était mort sur le coup. M. le docteur Durand,
qui a constaté le décès, a fait
transporter le corps à la morgue de
l'Hôpital du Puy.
Descours était
célibataire et on le considérait comme un ouvrier
sérieux.
Une curieuse construction
à la croisée de l'ancienne N 535, fait s'interroger sur sa nature.
Serait-ce une
maisonnette de garde-barrière précipitamment construite avant la décision de détourner
la route,
sur un passage supérieur,
un temps reconverti
en quai de chargement de
matériaux de travaux
publics ?
Photo J.L. Roche
Ou, plus probablement, une baraque de chantier, ensuite détruite ?
Parmi les 12 viaducs évoqués, il se trouvait celui d'Orzilhac, long de 273 mètres,
composé de deux culées et de
neuf
arches ;
5 arches de 28 mètres, sur un chemin, des terrains
inondables et la Loire,
suivies de 4 arches surbaissées de
17 mètres, sur des terrains en friche, un
canal de dérivation et la route
de Brives. L'ouvrage prend fin au terme de sa seconde
culée.
Le viaduc
était emprunté, jusqu'à sa
démolition,
par un chemin de randonnée,
ballasté.
Photo J.L. Roche
Un diagnostic révélait :
- Déstabilisation et basculement de l'appui en rivière p7 suite à
un affouillement.
- Affaissement très important de l'arche V8 (>1m).
Les désordres semblent irréversibles.
- Confortement très difficilement
concevable d'autant que la propriété de l'ouvrage est difficile à
établir.
- Urgence à régler les problèmes de sécurité vis à vis des promeneurs
et des randonneurs.
Préconisations:
- Interdiction stricte et immédiate
d'accès dans la zone d'influence de l'ouvrage.
- Démolition
en urgence de la
voûte n° 8.
- Consignes vis à vis des risques de réaction en cascade sur les autres
voûtes.
- Suivi de l'évolution des désordres sur les voûtes attenantes.
- Dans un second temps, démolition des
voûtes 5, 6, 7 et 9. - Surveillance renforcée des voûtes 1, 2,
3 et 4.
Les
leçons à tirer :
- Fonctionnement des voûtes en maçonnerie. - Un ouvrage, malgré la qualité de sa
construction et son bon état apparent, reste vulnérable vis à vis des
affouillements.
- Il y a nécessité de maintenir un niveau de surveillance
minimum, en
particulier les visites des appuis immergés.
- Le transfert d'ouvrages ne peut se faire qu'avec un minimum de
consignes d'accompagnement.
- Il faudrait considérer la valeur patrimoniale ou historique de tels
ouvrages et non pas seulement leur valeur stratégique.
Un manœuvre aurait été
blessé puis jeté à
l'eau
Le Puy-en-Velay, 4 mars.
A la suite de la décroissance de la crue de la Loire, un cadavre a été
laissé par les eaux dans une anse du fleuve, sous la falaise de
Monteil, près du Puy.
Ce cadavre porte des plaies suspectes à la
tête. Le parquet s'est
transporté sur les lieux. Le médecin déclare que les blessures ont été
faites avant l'immersion, mais que, cependant, la mort a été causée par
la noyade.
On croit à une rixe après laquelle le
blessé fut jeté à l'eau. La
victime est M. Peyronnet, père de quatre enfants, employé à Brives
Charensac, à l'entreprise de la ligne
du chemin de fer du Puy à
Nieigles-Prades. (Radio.)
Le Puy, 14 avril.
Le
nommé Ranc Victor, originaire de Cayres et présentement domicilié à
Brives-Charensac travaillait en qualité de mécanicien au chantier de
l'entreprise Borie, sur la ligne en
construction du Puy à Nieigles-Prades, vers le Prisuret (SIC), au-delà de Brives.
Il
était à bord
d'une fouisseuse à vapeur et était chargé de la manœuvre de l'appareil
excavateur tandis qu'un compagnon dirigeait la machine sur les rails.
A
un moment donné, alors qu'une manœuvre de recul était exécutée, le
mouvement en arrière ne fut pas arrêté à temps.
Le
lourd appareil
parvenu à l'extrémité des rails culbuta. L'infortuné Ranc fut pris sous
cette masse d'environ quarante tonnes.
Il
fallut de longues heures de
travail pour ne dégager, comme on le pense bien, qu'un cadavre
affreusement broyé et mutilé. Ranc Victor, qui était marié, laisse deux
pauvres enfants.
Où
Wikipediaa-t-il
pu pêcher l'information ci-dessous ?
On
n'eut à déplorer qu'un seul mort
sur l'ensemble du chantier :
Joseph Monteil, 39 ans, natif de Lantriac,
tombé d'un échafaudage sur le viaduc de Fontfreyde le24 décembre 1930.
Depuis Lalevade-d'Ardèche, le décompte macabre ne peut déjà plus se
faire
sur les doigts des deux mains.
Comment peut-on
croire un seul instant que de tels travaux, échelonnés sur plus de
30 ans, à l'aube du XXème
siècle,
n'auraient pu faire qu'une seule victime ?
Les sites internet se recopient entre eux et colportent cette fausse et
invraisemblable affirmation.
L'embranchement particulier,
désormais déferré
et embroussaillé,
surplombe
des lotissements
et débouche
en contrebas du chemin des
Ribeyres.
Ce chemin est emprunté par la voie verte du Puy à Costaros, établie sur
l'ancienne
ligne de chemin de fer du Puy à Langogne.
La ligne, jamais exploitée, de Nieigles-Prades au Puy se présente, en
surplomb d'une probable station de pompage,
On s'interroge sur la nécessité de doubler la voie entre Le Puy et
Brives-Charensac. L'acquisition des terrains sur l'ensemble de la ligne
revient à la Haute-Loire. Mais l'avant-projet ne comportait aucune
acquisition de terrain en deça de Brives.
M. le docteur Fabre demande si le
doublement de la voie est réellement nécessaire.
M. Enjolras répond qu'il est instamment demandé par la Chambre de
commerce ; il s'agit de maintenir le Puy comme tête de
ligne ; et il
donne lecture de la délibération par laquelle la Chambre
de commerce a demandé ce doublement. M. le
docteur Fabre pense qu'avant de s'engager il serait bon de savoir
combien de trains circuleront chaque jour sur la ligne.
M. le Président fait remarquer qu'on ne pourra le savoir qu'après
la construction...
M. Martin, sans se préoccuper en rien de la centralisation des
têtes de
lignes au chef-lieu, pense qu'on doit tout d'abord envisager l'intérêt
des voyageurs et la rapidité des communications...
du tablier
métallique de la ligne du Puy à Langogne, saute aussi
le "chemin de la Ligne",
mais, elle, sur une dalle de béton.
... 1906
Si, dit-il, la ligne du
Puy-Nieigles-Prades emprunte
sur une partie de son parcours la ligne du
Puy à Langogne, les voyageurs venant de Nieigles-Prades devront
attendre au point de jonction les trains en provenance de Langogne et
si ce point est à Brives, ils
seront beaucoup plus vite rendu au
Puy en y venant à pied.
Grâce à la manie de la Cie P.-L.-M.
de placer les têtes de ligne loin des centres et d'avoir des tronçons
communs à plusieurs lignes, on a à chaque instant des changements de
trains et parfois des arrêts très longs...
Un
sentier reliant le "chemin de la Ligne" au
"chemin de Roumiou" (chemin des Pervenches),
sous la Transcévenole et
sous la ligne de Langogne.
... 1906 Il
croit que ce n'est pas payer trop cher la suppression de tels
inconvénients pour la ligne le Puy
Nieigles-Prades que de voter
35.000 francs.
Il estime qu'on devrait faire cette dépense alors même
qu'elle serait deux fois plus forte et il demande le vote de la
conclusion du rapport...
La
décision ministérielle du 14 août 1908
qui approuve le tracé de
la ligne de Nieigles-Prades
jusqu'au Monastier prévoit que
celle-ci
disposera à partir du Puy d'une voie distincte de celle conduisant à
Langogne, si bien que le tronçon du Puy à Brives-Charensac aurait dû être, à terme, doté de
deux voies séparées.
La
Transcévenole,
de son côté - le droit - continuait d'attendre,
devant un buttoir, la pose d'un tablier
couvrant le vide
de
l'actuelle "impasse
de la Gare"
Il
était prévu à l'origine, et déjà construit, ici, au PH (Point Hectométrique) 474+93,5, un
aqueduc de 0,70 m. d'ouverture. Et rien d'autre.
La gare
de Brives-Charensac comporte, comme toutes les gares de la
ligne, un bâtiment-voyageurs
(BV) de 3e classe de 12 m. par 8 m., comportant 2 étages
et doté d'une annexe
de 4 m. par 8 m. pour accueillir la
salle d'attente.
Le plan d'agrandissement de la gare
de Brives-Charensac en vue de l'arrivée de la ligne vers
Nieigles-Prades est soumis en octobre 1908.
Le
BV et l'édicule d'aisance se trouvent déplacés et leurs fondations déjà
achevées sont abandonnées afin d'aménager un trottoir central avec abri
métallique entre les voies de chaque ligne. La Compagnie se
propose d'étendre les emprises de la gare vers la bourgade et la Loire,
et ce, afin d'éviter d'entamer davantage les déblais argileux du coteau
qui
ont donné lieu à des travaux très importants de consolidation. Un
élargissement de ce côté risquerait de compromettre la stabilité des
terrains supérieurs et ferait perdre le bénéfice des travaux
exécutés... La cour des marchandises
ne subira, par suite, aucune modification. Un
abri de quai maçonné de 9,60 m. par 3,50 m. lui fait
face sur
le trottoir le plus externe constituant un quai de 4 m. de large
et de 150 m. de long. Lieu d'embranchement
pour la future ligne de
Nieigles-Prades,
cette gare possède aussi un trottoir
central de 7 m. de large séparant
les plateformes des deux lignes, on y retrouve un abri métallique de
25,80 m. propre aux gares de bifurcation du PLM.
Dès 1913, sur la plateforme de la ligne vers
l'Ardèche, le PLM pose une
voie longeant le trottoir central, elle est accessible par une aiguille prise en pointe après le dédoublement des voies en entrée de gare
côté Le Puy, desservant un dépôt de ballast...
En septembre 1933, le PLM
sera autorisé à allonger ce
tiroir et à y créer un évitement pour installer un chantier de matériaux
nécessaire à la construction de la ligne vers Nieigles-Prades.
Deux mois plus tôt, les photos aériennes montrent déjà un dépôt, mais du côté de la
sortie de la gare
des marchandises.
En 1964, en revanche, c'est bien à
droite de la voie, en direction du Puy, que l'on distingue des wagons
stationnés près d'une plate-forme où, selon Trains d'Europe
il
aurait étéprévu, sur
un
terrassement jamais aménagé, une petite gare de triage à disposition
des trains de la ligne Transcévenole.
La Compagnie prolongera aussi la
voie 3
en direction de Langogne pour
constituer l'amorce de la
nouvelle ligne.
Ce prolongement sera accessible, par une
aiguille prise en pointe sur la voie unique, à 18 mètres
après l'aiguille fusionnant les voies principales 1 et 2.
Côté
cour, lebâtiment
voyageur
était desservi
par
l'avenue de la Gare.
Au Conseil général de Haute-Loire, session d'avril 1902,
10 ans avant
la mise en service de la gare P.-L.-M., M. Martel expose unprojet de chemin de fer sur route de
Brives-Charensac à Saint-Julien-Chapteuil et au Monastier.