Dans un éboulement, près Roaix (Vaucluse),
où se construit la voie ferrée d'Orange
à Buis,
2 ouvriers occupés
dans une tranchée ont
été ensevelis par 5 mètres cubes de
terre dure glissant sur le gravier. Le nommé
Eugène Lebras, âgé de 30 ans, a
été retiré asphyxié et n'a
pas tardé à succomber ; le jeune Adrien
Thiarrions, âgé de 16 ans, a eu la jambe gravement
contusionnée.
Le long d'un puits,
côté cour, l'accès
à la gare se faisait par un chemin embranché au chemin vicinal
N° 6.
Les gares de Camaret, Sablet...
et les stations
de
Violès,
Roaix... sont
ouvertes au service complet de la grande vitesse à
l'exclusion des chevaux chargés dans des
wagons-écuries s'ouvrant en bout et
des voitures à quatre roues, à deux fonds et
à deux banquettes à l'intérieur,
omnibus, diligences, etc.
connu
de l'IGN sous l'appellation "ravin
des Sausses".
Le cours d'eau marque la frontière entre les communes de
Séguret
et de Vaison-la-Romaine.
En application du décret-loi de 1937, les 5 grandes
compagnies ferroviaires françaises sont
fusionnées le 1er janvier
1938, donnant naissance à la SNCF.
Neuf mois
plus tard,
le 2 octobre, la
ligne d'Orange à Buis-les-Baronnies cesse de
transporter
des voyageurs. En 1940, à titre provisoire, un
train mixte
est mis en place.
sur le tablier remplacé
d'un ex-ponceau métallique de 2 mètres sous
lequel
transitait de surcroît une canalisation en fonte de
0,108 mètre de diamètre, logée
dans un fourreau
en ciment.
Tout près, un passage à niveau de
4 mètres, non gardé,
La
ligne d'Orange à Buis-les-Baronnies qui traverse l'immense
Plan-de-Dieu avant de s'engager dans la pittoresque vallée
de
l'Ouvèze ne devient intéressante pour le voyageur
qu'au
moment où la petite gare de Roaix franchie
elle
se faufile en
suivant le cour sinueux
de la rivière, entre les collines de
Mars et de Théos.
Avant de se
glisser entre les collines de Mars et de Théos, les convois
devaient d'abord
sautiller un aqueduc
à châssis et dalles, de 40 cm d'ouverture,
positionné en biais
à 93° 15' ;
aqueduc aujourd'hui disparu aux abords d'un ex-passage à
niveau de 4 mètres,
aménagé sur le même
angle, à la croisée du "chemin rural de la Grande
Tour".
un ancien chemin
jadis embranché à la route d'Orange.
Lorsque l'on arrive
à Vaison
par la plaine d'Orange, après avoir
côtoyé les
premières montagnes du Haut-Comtat flanquées de
villages
aux toits rouges, la vallée se resserre
dès qu'on a
dépassé la vieille Commanderie des Templiers de
Roaix ; le passage ne comporte guère que la route
et la
rivière, les collines s'élèvent de
plus en plus...
escalade
les premiers contreforts qui
flanquent au nord le Mont Ventoux et l'on dirait qu'elle va se perdre
dans des gorges
quand
soudain elle
pénètre dans l'admirable cirque que les Romains
baptisèrent Vasio - le vase - pays des
voconces et qui
devient par la suite Vaison...
un
chemin de
service embranché à la route d'Orange.
C'est alors un émerveillement.
Parmi les collines boisées de chênes,
de pins et
d'oliviers, les deux parties du bourg, séparées
par la
rivière qui chante et gambade, étincèlent sous le
soleil
montant dans le ciel bleu.
Guère plus loin, c'est encore sur un pont-rail,
maçonné, qu'ils enjambaient le "ravin de Pommerol".
Ce "vallat", ainsi sobrement nommé de nos jours
par
l'IGN, écoule les eaux réunies des ravins de
Sainte Croix
et de la Crotedollier.
L'auteur
ne sait plus à quel saint il se voue.
Il ne s'agit pas là de l'église Saint Quentin,
ancienne cathédrale de
Vaison, mais de la "chapelle Saint Quenin".
Cette
petite église construite à quelques centaines de
mètres au nord-est de l'ancienne cathédrale, au
milieu
des champs qui occupent l'emplacement de l'ancienne citée
gallo-romaine, a été construite aux abords d'un
ancien
cimetière chrétien, comme le prouvent les
épitaphes paléochrétiennes
trouvées dans
son voisinage...
D'Orange
à Vaison on compte 26 kilomètres et quatre
heures de diligence. C'est
une petite ville de 3000 habitants,
coupée en deux parties par l'Ouvèze.
En 1915, le
train parti d'Orange à 6 heures longeait le jardin
du garde-barrière devant lequel
il pénétrait sur l'emprise de la gare
de Vaison.
Une première aiguille donnait accès à
une voie de
débord qui se divisait plus loin en 3 pour irriguer la cour des
marchandises,
aujourd'hui transformée en parking.
Ce
train se
présentait aussitôt à la croisée
de la déviation du chemin vicinal N° 2, ex-chemin de la Sainte Croix,
actuelle
avenue du
Général de Gaulle, sur un passage
à niveau de 6 mètres, en biais
à 60°.
Devant la maisonnette de
garde-barrière,
la
voie principale
engendrait une voie d'évitement, portant à six
paires le
nombre de rails en travers du passage à niveau.
Était-ce en dédommagement que le garde avait un second
jardin
à sa disposition, côté cour des
marchandises ?
La gare de Vaison, construite en pleine nature, le long du "chemin du Collombier",
était desservie
côté cour
par l'avenue de la Gare.
Le train (parti à 6 heures d'Orange), se glissait le long
du jardin du chef de gare,
puis
sous un réservoir
d'eau de 100 m3 sous lequel prenait
naissance un trottoir de
80 mètres.
Le
convoi s'immobilisait à 7 h 33
devant un abri de quai.
En février 1952, le
petit train du Buis, par suite du mauvais
fonctionnement d'un aiguillage, plusieurs wagons de marchandises se
renversent sur les voies. Incident spectaculaire, mais heureusement
sans gravité.